Les éboueurs de Paris ont débuté, mardi, une grève de plusieurs jours pour réclamer de meilleures conditions salariales, en l'occurrence, le versement des primes lors des Jeux olympiques.
Cette démarche a été prise à l'appel lancé par l'organisation syndicale CGT FTD NEEA (Filière traitement des déchets nettoiement eau égouts assainissement), qui revendique notamment une prime JO de 1 900 euros ainsi qu’une augmentation mensuelle permanente de 400 euros de la rémunération de tous les personnels.
Un préavis de grève avait été déposé il y a dix jours par la CGT couvrant la période du 14 au 24 mai prochains.
« On n’a pas vocation à gâcher ces JO. C’est un levier de pression, mais s’il y a pression, c’est parce que le politique ne subvient pas aux revendications des salariés », a déclaré Christophe Farinet, secrétaire général de la CGT FTD NEEA, à RMC au début du mois de mai.
Selon des médias locaux citant la CGT, une éventuelle mobilisation pourrait être lancée durant le mois de juin, si un accord n'est pas trouvé. Un autre préavis de grève a été également déposé couvrant toute la période des Jeux olympiques, du 1er juillet au 8 septembre.
Face à la menace de cette image pas très carte postale, alors que les yeux du monde entier seront rivés sur la capitale française, à l'occasion des JO, le maire (LR) du 17e arrondissement a, dans une déclaration à BFM, exprimé "sa surprise du silence de l'équipe municipale de la maire Anne Hidalgo et de la mairie de Paris suite à ces préavis qui sont, selon la CGT, un calcul stratégique". [AA]