Justin Trudeau et Joe Biden ont eu vendredi une conversation téléphonique «chaleureuse» au cours de laquelle ils ont décidé de se rencontrer, soit virtuellement soit en personne, «le mois prochain», a annoncé le bureau du Premier ministre canadien.
Lors d’une conversation d’une trentaine de minutes, le nouveau président américain et Justin Trudeau «ont convenu de se rencontrer le mois prochain pour faire progresser le travail important qui consiste à renouveler l’amitié profonde et durable entre le Canada et les États-Unis», selon un communiqué.
«Les deux dirigeants ont convenu de se reparler dans un mois pour continuer à renforcer leur coopération bilatérale», a seulement indiqué Washington de son côté, dans un compte-rendu de l’échange. Cet appel, le premier de Joe Biden à un dirigeant étranger, «illustre l’importance stratégique de la relation États-Unis/Canada», a souligné la Maison-Blanche.
L’entretien téléphonique s’est déroulé sur un «ton très chaleureux», a précisé à l’AFP le bureau de Justin Trudeau. Les deux hommes ont abordé toute une série de sujets comme la lutte contre la pandémie de coronavirus, qui a entraîné la fermeture de la frontière entre les deux pays depuis mars dernier, la défense de l’environnement ou la relation «économique extraordinaire et très étroite» entre les deux voisins, selon le communiqué d’Ottawa.
Le projet Keystone XL évoqué
Justin Trudeau et Joe Biden ont également discuté du premier sujet de discorde entre les deux pays: la décision du nouveau président américain de bloquer la construction de l’oléoduc Keystone XL soutenu par Ottawa mais dénoncé par Washington pour son impact environnemental. «Le Premier ministre a exprimé la déception du Canada quant à la décision des États-Unis à l’égard du projet Keystone XL», a indiqué son bureau.
«Le Premier ministre a souligné les avantages importants que procure la relation bilatérale en matière d’énergie sur le plan de l’économie et de la sécurité énergétique. Il a également souligné son appui aux travailleurs du secteur de l’énergie». Joe Biden, de son côté, a «reconnu la déception du Premier ministre Trudeau» après cette décision, selon la Maison-Blanche. Ce projet, soutenu par Ottawa mais critiqué par les écologistes, avait été lancé en 2008, annulé une première fois par Barack Obama pour des raisons environnementales puis remis sur les rails par Donald Trump pour des raisons économiques.
Justin Trudeau, qui entretenait des relations notoirement difficiles avec Donald Trump, avait salué une «nouvelle ère» dans les relations entre les deux pays avec l’arrivée à la Maison-Blanche de Joe Biden, lors d’une conférence de presse vendredi matin. Le nouveau président américain est «beaucoup plus aligné, (non) seulement avec mes valeurs en tant que Premier ministre, mais avec les valeurs des Canadiens» que ne l’était son prédécesseur, a-t-il fait valoir.
Concernant la Chine, les deux hommes sont convenus de «travailler ensemble» pour obtenir la libération de deux Canadiens détenus en Chine de façon «arbitraire» selon Ottawa, Michael Kovrig, un ex-diplomate, et Michael Spavor, un consultant spécialiste de la Corée du Nord. Ils avaient été interpellés une dizaine de jours après l’arrestation le 1er décembre 2018 à Vancouver de Meng Wanzhou, la directrice financière du groupe chinois Huawei, sur demande des États-Unis qui réclament son extradition. (AFP)
Lors d’une conversation d’une trentaine de minutes, le nouveau président américain et Justin Trudeau «ont convenu de se rencontrer le mois prochain pour faire progresser le travail important qui consiste à renouveler l’amitié profonde et durable entre le Canada et les États-Unis», selon un communiqué.
«Les deux dirigeants ont convenu de se reparler dans un mois pour continuer à renforcer leur coopération bilatérale», a seulement indiqué Washington de son côté, dans un compte-rendu de l’échange. Cet appel, le premier de Joe Biden à un dirigeant étranger, «illustre l’importance stratégique de la relation États-Unis/Canada», a souligné la Maison-Blanche.
L’entretien téléphonique s’est déroulé sur un «ton très chaleureux», a précisé à l’AFP le bureau de Justin Trudeau. Les deux hommes ont abordé toute une série de sujets comme la lutte contre la pandémie de coronavirus, qui a entraîné la fermeture de la frontière entre les deux pays depuis mars dernier, la défense de l’environnement ou la relation «économique extraordinaire et très étroite» entre les deux voisins, selon le communiqué d’Ottawa.
Le projet Keystone XL évoqué
Justin Trudeau et Joe Biden ont également discuté du premier sujet de discorde entre les deux pays: la décision du nouveau président américain de bloquer la construction de l’oléoduc Keystone XL soutenu par Ottawa mais dénoncé par Washington pour son impact environnemental. «Le Premier ministre a exprimé la déception du Canada quant à la décision des États-Unis à l’égard du projet Keystone XL», a indiqué son bureau.
«Le Premier ministre a souligné les avantages importants que procure la relation bilatérale en matière d’énergie sur le plan de l’économie et de la sécurité énergétique. Il a également souligné son appui aux travailleurs du secteur de l’énergie». Joe Biden, de son côté, a «reconnu la déception du Premier ministre Trudeau» après cette décision, selon la Maison-Blanche. Ce projet, soutenu par Ottawa mais critiqué par les écologistes, avait été lancé en 2008, annulé une première fois par Barack Obama pour des raisons environnementales puis remis sur les rails par Donald Trump pour des raisons économiques.
Justin Trudeau, qui entretenait des relations notoirement difficiles avec Donald Trump, avait salué une «nouvelle ère» dans les relations entre les deux pays avec l’arrivée à la Maison-Blanche de Joe Biden, lors d’une conférence de presse vendredi matin. Le nouveau président américain est «beaucoup plus aligné, (non) seulement avec mes valeurs en tant que Premier ministre, mais avec les valeurs des Canadiens» que ne l’était son prédécesseur, a-t-il fait valoir.
Concernant la Chine, les deux hommes sont convenus de «travailler ensemble» pour obtenir la libération de deux Canadiens détenus en Chine de façon «arbitraire» selon Ottawa, Michael Kovrig, un ex-diplomate, et Michael Spavor, un consultant spécialiste de la Corée du Nord. Ils avaient été interpellés une dizaine de jours après l’arrestation le 1er décembre 2018 à Vancouver de Meng Wanzhou, la directrice financière du groupe chinois Huawei, sur demande des États-Unis qui réclament son extradition. (AFP)