Deux personnes proches de la famille royale en Jordanie ont été arrêtées samedi pour des « raisons de sécurité », l’armée affirmant que le prince Hamza, demi-frère du roi et ancien prince héritier, avait été appelé à cesser des activités pouvant menacer la stabilité du royaume.
Le quotidien américain Washington Post a indiqué pour sa part que le prince Hamza avait été « placé sous restrictions » dans son palais d’Amman dans le cadre d’une enquête sur un complot présumé visant à renverser le roi Abdallah II.
Des vidéos sur les réseaux sociaux ont montré un déploiement massif de la police près des palais royaux, dans le quartier de Dabouq à Amman.
Selon l’agence de presse officielle Petra, les autorités ont arrêté un ancien conseiller du roi, Bassem Awadallah, et d’autres personnes pour « des raisons de sécurité ».
Dans un communiqué, le président des chefs d’État major, le général Youssef Huneiti, a démenti que le prince Hamza fasse partie de ces personnes arrêtées.
« Ce qui a été publié à propos de l’arrestation du prince Hamza n’est pas vrai », a-t-il dit, ajoutant que, cependant, il avait été « appelé à arrêter des activités qui pourraient être utilisées pour porter atteinte à la stabilité et la sécurité du royaume ».
« Personne n’est au-dessus de la loi. La sécurité et la stabilité de la Jordanie passent avant tout », a dit le général Huneiti, précisant qu’une enquête était en cours.
« Toutes les mesures qui ont été prises l’ont été dans le cadre de la loi et après une enquête approfondie », a-t-il ajouté.
Selon le Washington Post, le prince Hamza a été « placé sous restrictions » après « la découverte de ce que des responsables du palais ont décrit comme un complot complexe et de grande envergure ».
Ce complot « comprenait au moins un autre membre de la famille royale ainsi que des chefs tribaux et des membres de la direction de la sécurité du pays », a-t-il ajouté, citant un haut responsable des services de renseignements du Moyen-Orient.
Dépouillé de son titre
Lorsqu’Abdallah est devenu roi en février 1999 après la mort de son père Hussein, il avait nommé Hamza prince héritier conformément au souhait de leur père. Mais en 2004, il l’a dépouillé du titre et l’a donné à son fils aîné Hussein.
Hamza est le fils aîné de Hussein et de son épouse américaine, la reine Noor, née Lisa Halaby.
L’agence Petra a fait état de l’arrestation de Bassem Awadallah, qui était chef de la Cour royale de 2007 à 2008, avec notamment Cherif Hassan ben Zaid, citant une source de sécurité qui n’a pas précisé le nombre total de personnes arrêtées.
Les deux hommes ont été arrêtés à l’issue d’une « opération de sécurité », a indiqué la source.
Bassem Awadallah, ancien ministre des Finances et du Plan, était très proche du roi jordanien, mais aussi une figure controversée en Jordanie.
Avant de devenir chef de la cour royale en 2007, il était chef du cabinet du roi en 2006.
Bassem Awadallah a finalement démissionné de son poste de chef de la Cour royale en 2008 après avoir été vivement critiqué pour son ingérence présumée dans des questions politiques et économiques controversées.
Il avait été accusé par certains députés et autres politiciens ainsi que par des journalistes de s’ingérer dans les plans de privatisation du pays.
Deux alliés de la Jordanie ont vite apporté leur soutien au roi Abdallah II.
« Nous suivons de près les informations et sommes en contact avec les responsables jordaniens. Le roi Abdallah est un partenaire clé des États-Unis, et il a tout notre soutien », a déclaré le porte-parole du Département d’État américain, Ned Price.
En Arabie saoudite, le palais royal a également fait part dans un tweet de « son appui total au Royaume hachémite de Jordanie […] et aux décisions et mesures prises par le roi Abdallah II et le prince héritier Hussein pour sauvegarder la sécurité et la stabilité » dans le pays.
La nouvelle des arrestations a lieu quelques jours avant la célébration du centenaire du royaume. Le 11 avril 1921, le roi Abdallah, dirigeant du nouvel État de Transjordanie, avait formé son premier gouvernement, après la création de l’émirat en mars 1921, aux côtés de la Palestine pendant le mandat britannique. (AFP)
Le quotidien américain Washington Post a indiqué pour sa part que le prince Hamza avait été « placé sous restrictions » dans son palais d’Amman dans le cadre d’une enquête sur un complot présumé visant à renverser le roi Abdallah II.
Des vidéos sur les réseaux sociaux ont montré un déploiement massif de la police près des palais royaux, dans le quartier de Dabouq à Amman.
Selon l’agence de presse officielle Petra, les autorités ont arrêté un ancien conseiller du roi, Bassem Awadallah, et d’autres personnes pour « des raisons de sécurité ».
Dans un communiqué, le président des chefs d’État major, le général Youssef Huneiti, a démenti que le prince Hamza fasse partie de ces personnes arrêtées.
« Ce qui a été publié à propos de l’arrestation du prince Hamza n’est pas vrai », a-t-il dit, ajoutant que, cependant, il avait été « appelé à arrêter des activités qui pourraient être utilisées pour porter atteinte à la stabilité et la sécurité du royaume ».
« Personne n’est au-dessus de la loi. La sécurité et la stabilité de la Jordanie passent avant tout », a dit le général Huneiti, précisant qu’une enquête était en cours.
« Toutes les mesures qui ont été prises l’ont été dans le cadre de la loi et après une enquête approfondie », a-t-il ajouté.
Selon le Washington Post, le prince Hamza a été « placé sous restrictions » après « la découverte de ce que des responsables du palais ont décrit comme un complot complexe et de grande envergure ».
Ce complot « comprenait au moins un autre membre de la famille royale ainsi que des chefs tribaux et des membres de la direction de la sécurité du pays », a-t-il ajouté, citant un haut responsable des services de renseignements du Moyen-Orient.
Dépouillé de son titre
Lorsqu’Abdallah est devenu roi en février 1999 après la mort de son père Hussein, il avait nommé Hamza prince héritier conformément au souhait de leur père. Mais en 2004, il l’a dépouillé du titre et l’a donné à son fils aîné Hussein.
Hamza est le fils aîné de Hussein et de son épouse américaine, la reine Noor, née Lisa Halaby.
L’agence Petra a fait état de l’arrestation de Bassem Awadallah, qui était chef de la Cour royale de 2007 à 2008, avec notamment Cherif Hassan ben Zaid, citant une source de sécurité qui n’a pas précisé le nombre total de personnes arrêtées.
Les deux hommes ont été arrêtés à l’issue d’une « opération de sécurité », a indiqué la source.
Bassem Awadallah, ancien ministre des Finances et du Plan, était très proche du roi jordanien, mais aussi une figure controversée en Jordanie.
Avant de devenir chef de la cour royale en 2007, il était chef du cabinet du roi en 2006.
Bassem Awadallah a finalement démissionné de son poste de chef de la Cour royale en 2008 après avoir été vivement critiqué pour son ingérence présumée dans des questions politiques et économiques controversées.
Il avait été accusé par certains députés et autres politiciens ainsi que par des journalistes de s’ingérer dans les plans de privatisation du pays.
Deux alliés de la Jordanie ont vite apporté leur soutien au roi Abdallah II.
« Nous suivons de près les informations et sommes en contact avec les responsables jordaniens. Le roi Abdallah est un partenaire clé des États-Unis, et il a tout notre soutien », a déclaré le porte-parole du Département d’État américain, Ned Price.
En Arabie saoudite, le palais royal a également fait part dans un tweet de « son appui total au Royaume hachémite de Jordanie […] et aux décisions et mesures prises par le roi Abdallah II et le prince héritier Hussein pour sauvegarder la sécurité et la stabilité » dans le pays.
La nouvelle des arrestations a lieu quelques jours avant la célébration du centenaire du royaume. Le 11 avril 1921, le roi Abdallah, dirigeant du nouvel État de Transjordanie, avait formé son premier gouvernement, après la création de l’émirat en mars 1921, aux côtés de la Palestine pendant le mandat britannique. (AFP)