Kashoggi, une histoire sans lendemain

SILENCE, ON TUE!
Enfin, enfin, tous ces piètres dirigeants, mis là où ils sont, c'est à dire à la tête de leur pays, par les peuples qu'ils sont sensés diriger, sont mis face à leur contradictions, enfin apparaissent au grand jours les motivations qui les ont fait élire, à savoir l'orgueil, la vanité, et les ambitions personnelles. La vérité, tout le monde la connait, puisqu'elle a été filmée par les autorités turques, qui ont quelques embarras pour sortir les images, puisque les pays d'accueil sont sensés ne pas espionner les ambassades étrangères, ...ce dont aucun pays ne se prive! kASHOGGI, journaliste éxilé aux états unis, a le tort de critiquer un jeune freluquet, dont l'incompétence a déjà fait des milliers et des milliers de morts, mis à la tête d'un pays qui a une influence mondiale par la volonté de son père, et dont le seul mérite est d'être un "fils de". Ses imbé"ciles décisions, en un an, sont éloquentes: blocus et discorde avec le quatar, guerre génocide au yemen, déstabilisation de la région qui a des répercussions dans le monde entier. Ce jeune homme est totalement incompétent, inculte, et dangereux. Dès lors que quelqu'(un n'est pas d'accord avec lui, le sort est vite réglé. Ce petit Monsieur, pour fêter son forfait, vient de s'offrir un nouveau yacht de 400M€, plus un château qui est la réplique même de Versaille ELOQUENT! Tout le monde sait que l'assassinat a été commandité par ce gamin à la barbe longue et aux idées courtes, avec une préméditation, une froideur qui fait froid dans le dos, sauf pour Monsieur MBS, comme il aime à ce qu'on l'appelle. Pour éxécuter son forfait, il n'hésitera pas à envoyer une quinzaine de ses meilleurs tortionnaires, un médecin légiste pour découper et faire disparaitre le corps. Aux états unis, une personne qui se rendrait coupable d'un tel crime, serait condamné à la peine de mort. En FRANCE, voir même au SENEGAL, ce serait perpétuité. Oui, mais voila, ce jeune homme a une "arme fatale", qui lui permet, du moins le croit il, de faire un bras d'honneur au monde entier: les pétro-dollards! Et c'est là où nous voyons tous nos chefs d'états, bien embarrassés, se fichant éperdument des manières de faire de ce gamin qui devrait retourner jouer dans son bac à sable, mais qui ne veulent surtout pas perdre un client pour les uns, ni se fâcher avec un créancier pour 'beaucoup) d'autres. La réaction de la "trumpette de l'ouest" a été admirable dans ce sens: d'abord, on se fâche, ensuite, on envoie son ministre des affaires étrangères, non pas pour faire une remontrance au gamin pris le doigt dans le pot de confiture, non, mais pour essayer de mettre en place, ensemble une version"crédible" de cet assassinat, car le problème, c'est qu'il s'agit d'un journaliste, et qui plus est correspondant du Washington Post, journal éminemment puissant. Alors, la version "officielle" est savoureuse: Monsieur Kashoggi rentre au consulat pour une banale affaire de document, en vue de son mariage. Là, coïncidence, quinze agents, dont les meilleurs limiers de "MBS" l'attendent: on se demande bien pourquoi, pour un simple document administratif! une altercation éclate: pourquoi s'énerver, pour un simple papier! une bagarre s'en suit: je n'ai jamais vu une bagarre éclater dans un consulat! il y a un service d'ordre suffisamment efficace, dans tous les consulats, pour que, si un individu excité commence à semer le trouble, il soit maitrisé immédiatement et expulser, sans que mort s'en suive! Mais notre malheureux journaliste en meurt: là ca se complique: on reconnait quinze jours après qu'il est mort dans le consulat, mais on se croit obligé de faire disparaitre son corps! Ca tombe bien, un médecin légiste avait fait le déplacement! on se demande ce qu'il faisait là celui là! mais puisqu'il est là, autant qu'il serve à quelque chose: il va découper le corps, et les morceaux seront répartis en plusieurs endroits, pour pas qu'on les retrouve! Vous avez dit horreur? non, pour notre jeune freluquet, c'est chose normale, puisque ce journaliste se permet de critiquer ce jeune prince, notre "fils de". C'est sans doute ce que l'on appelle un "crime de lèse majesté"!
Alors, bien sur, tous nos dirigeants, qui ne jurent que par l'argent, sont bien embarrassés. Jusque là, l'arabie saoudite était dirigée par le roi BEN SALAM, vieil homme d'expérience, dont le seul tort, la seule erreur aura été d'avoir un fils impétueux, qui de surcroit, sera son préféré, appelé à lui succéder: ca promet pour la suite, si, pour le malheur du monde entier, ce jeune homme était maintenu dans ses fonctions!
Petit à petit, sous la pression médiatique qui heureusement, ne se relâche pas, les dirigeants sont bien obligés de réagir: soit mollement, en "croyant crédible" la version officielle -de la part de trump, ca peut se comprendre, c'est à peu près à son niveau intellectuel, même s'il n'a pas tout compris- de la part de l'europe, enfin ce matin une réaction "timide", à savoir service minimum: "il ne faut pas agir comme ca, MBS, c'est pas bien ce que vous avez fait: au moins, promettez nous de ne plus recommencer! bon, on passe l'éponge, parce que vous êtes un bon client pour nos armes, nos chars, et puis vous nous avez prêté pas mal d'argent, mais ne recommencez plus!
Que Monsieur "MBS" ignore tout du sens de l'honneur, du droit à la libre expression, que le mot démocratie soit totalement étranger pour lui, nous pouvons le comprendre. Qu'un président des états unis qui s'est toujours refusé à passer un examen psychiatrique trouve l'explication crédible et avoue ouvertement que l'on ne peut pas se fâcher avec un gros client, quel que soit le comportement de ce dernier, on se dit que, si le sujet n'était pas ausssi grâve, car il y a quand même eu mort d'homme dans des conditions les plus horribles qu'il soit, l serait amusant d'avoir à la tête d'un pays comme les états unis, un président comme trump qui aurait choisi comme ministre des affaires étrangères ce Monsieur "MBS"! Mais enfin, où s'arrêtera l'ignominie de nos dirigeants?
Pour parler que des deux qui me concerne, il n'y a pas de quoi être fier:
Monsieur MACRON: silence radio. De toute façon, il était pas là quand ca s'est passé -au moins il a un alibi- Tout au plus, le ministre des affaires étrangères élève une "protestation"!
Monsieur Macky SALL: quoi? qui? là aussi, silence radio, de toute façon, il a d'autres chats à fouetter...
Bon, ils ne sont pas plus blâmables les uns que les autres: Avant, il y avait une certaine éthique, une certaine morale, un sens de l'honneur qui mettait à l'index tout chef d'état qui se comporterait de cette façon, mais ça, c'était avant.
Maintenant, au jour d'aujourd'hui, tout dépend de l'épaisseur de votre compte en banque. D'ailleurs, fait symptomatique, la presse internationale s'est laissée entrainée, bien malgré elle, dans cette nouvelle donne: avez vous remarque que, lorsque la presse internationale parle de Mr TRUMP, elle ne l'appelle pas président, mais "le milliardaire"!
La chance du monde entier, si l'on peut dire, c'est que ce pauvre Monsieur Kashoggi ait été journaliste, et de surcroit au Washington Post. J'espère que la pression ne va pas se relâcher, et que, tous les dirigeants du monde entier vont enfin être obligé de mettre à l'index ce "MBS" dont les méfaits, les incompétences, et les inconséquences sur l'échiquier mondial, commencent à suffire.
Nos dirigeants mondiaux seraient bien inspirés, à réfléchir sur ce simple petit constat: d'une brouille avec l'arabie saoudite, qui aurait le plus à y perdre: MBS où le reste du monde?
Beaucoup de ays sont en ce moment en élection:puisse, tous les candidats, réfléchir, et se dire que, oui, il y a une ligne rouge à ne pas dépasser, et que trop, c'est trop. L'argent ne peut pas tout permettre, tout excuser, tout pardonner. Il faut que nos dirigeants, de tous bord, de toute couleur, de toute origine, se reprennent et retrouvent le sens de l'honneur, de la dignité.
Monsieur MACRON, Président de la république Française, dont les agissements derniers ont prouvé qu'il avait atteint les limites de ses compétences, déclarait, lors d'une visite de Monsieur POUTINE, autre dictateur qui n'a rien à envier à "MBS": "qui suis je, pour donner des leçons de droits de l'homme à quelqu'un?
Et bien, Monsieur MACRON, vous êtes, en plus de Président de la République FRANCAISE, le président du pays des droits de l'homme; de ce fait, vous êtes le garant, le gardien, et le endarme du respect de ces valeurs, de ces droits qui protègent les êtres humains contre les ignominies et la folie de certains.
Votre place, en raison des responsabilités qui sont les votres, eu été en première ligne dans cette affaire. Mais vous avez été aphone, et c'est bien ce que l'on vous reproche: vous aussi, entre un gros client et un assasinat boucherie, vous avez vite et discrètement chosi votre camp.
Dommage...
Me François JURAIN