SEOUL (Reuters) - Kim Yong-chol, un diplomate de haut rang qui fut le principal émissaire de la Corée du Nord dans les négociations sur la dénucléarisation, accompagnait dimanche le dirigeant Kim Jong-un lors d'une représentation artistique, rapporte l'agence de presse officielle KCNA.
Le quotidien sud-coréen Chosun Ilbo affirmait vendredi que Kim Yong-chol, l'interlocuteur privilégié du secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo avant le sommet de Hanoï en février entre Kim Jong-un et Donald Trump, avait été évincé et condamné à des travaux forcés à l'écart de la capitale Pyongyang.
Selon le compte rendu de l'agence nord-coréenne KCNA, Kim Yong-chol figurait pourtant parmi une douzaine de hauts responsables qui ont assisté aux côtés de Kim Jong-un et de son épouse Ri Sol-ju à une performance artistique interprétée par des femmes d'officiers de l'armée nord-coréenne, rapporte lundi KCNA.
Interrogé ce dimanche sur les derniers contacts établis avec Kim Yong-chol et la Corée du Nord en général, Mike Pompeo n'a pas souhaité s'exprimer, si ce n'est pour dire que les Etats-Unis menaient "les négociations en privé".
En avril, un haut responsable sud-coréen avait évoqué la mise à l'écart de Kim Yong-chol dans la foulée de l'échec du sommet de Hanoï. Le diplomate, ajoutait cette source, a été renvoyé de la tête de l'organe chargé de négocier avec la Corée du Sud et les Etats-Unis.
Il était notamment absent du sommet entre Kim Jong-un et Vladimir Poutine le 25 avril dernier à Vladivostok.
"Kim Yong-chol semble avoir été écarté du pouvoir depuis le sommet de Hanoï. Mais nous ne sommes pas capables de mesurer à quel point", indique Shin Beom-chul, chercheur à l'Institut asiatique d'études politiques de Séoul.
Selon le Chosun Ilbo, un autre dignitaire nord-coréen, Kim Hyok-chol, impliqué dans les discussions avec Washington, aurait été condamné à mort et exécuté. Mais l'information n'a pu être confirmée. "Il est très difficile de vérifier factuellement les purges ou limogeages au sommet de la hiérarchie nord-coréenne", souligne Hong Min, chercheur à l'Institut coréen pour l'unification nationale.
Le quotidien sud-coréen Chosun Ilbo affirmait vendredi que Kim Yong-chol, l'interlocuteur privilégié du secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo avant le sommet de Hanoï en février entre Kim Jong-un et Donald Trump, avait été évincé et condamné à des travaux forcés à l'écart de la capitale Pyongyang.
Selon le compte rendu de l'agence nord-coréenne KCNA, Kim Yong-chol figurait pourtant parmi une douzaine de hauts responsables qui ont assisté aux côtés de Kim Jong-un et de son épouse Ri Sol-ju à une performance artistique interprétée par des femmes d'officiers de l'armée nord-coréenne, rapporte lundi KCNA.
Interrogé ce dimanche sur les derniers contacts établis avec Kim Yong-chol et la Corée du Nord en général, Mike Pompeo n'a pas souhaité s'exprimer, si ce n'est pour dire que les Etats-Unis menaient "les négociations en privé".
En avril, un haut responsable sud-coréen avait évoqué la mise à l'écart de Kim Yong-chol dans la foulée de l'échec du sommet de Hanoï. Le diplomate, ajoutait cette source, a été renvoyé de la tête de l'organe chargé de négocier avec la Corée du Sud et les Etats-Unis.
Il était notamment absent du sommet entre Kim Jong-un et Vladimir Poutine le 25 avril dernier à Vladivostok.
"Kim Yong-chol semble avoir été écarté du pouvoir depuis le sommet de Hanoï. Mais nous ne sommes pas capables de mesurer à quel point", indique Shin Beom-chul, chercheur à l'Institut asiatique d'études politiques de Séoul.
Selon le Chosun Ilbo, un autre dignitaire nord-coréen, Kim Hyok-chol, impliqué dans les discussions avec Washington, aurait été condamné à mort et exécuté. Mais l'information n'a pu être confirmée. "Il est très difficile de vérifier factuellement les purges ou limogeages au sommet de la hiérarchie nord-coréenne", souligne Hong Min, chercheur à l'Institut coréen pour l'unification nationale.