La chancelière allemande s’est rendue dimanche dans les régions les plus touchées, alors que le bilan est monté à 156 morts.
Angela Merkel, venue constater dimanche les dégâts causés par les inondations meurtrières dans l’ouest de l’Allemagne, a décrit une dévastation «surréaliste» et «effrayante». Elle a promis l’engagement de l’État pour aider à la reconstruction.
«C’est une situation surréaliste et fantomatique, je dirais presque que la langue allemande a du mal à trouver les mots pour décrire la dévastation qui a été causée», a confié la chancelière lors d’une conférence de presse, après avoir arpenté le village dévasté de Schuld (Rhénanie-Palatinat). Il s’agit de l’une des régions les plus touchées, où 110 personnes ont trouvé la mort sur un total de 156 dans le pays.
Angela Merkel a promis que «le gouvernement fédéral et les régions agiront ensemble pour remettre progressivement de l’ordre» dans les zones dévastées.
Elle a aussi appelé à accélérer la lutte contre le changement climatique, constatant que les dommages causés par les phénomènes météorologiques extrêmes sont «plus importants que dans le passé». «Nous devons nous dépêcher, nous devons être plus rapides dans la lutte contre le changement climatique», a-t-elle déclaré.
Décrue
Si la tendance est à la décrue dans la zone la plus sinistrée, la situation se dégrade en revanche plus au sud à la frontière entre l’Allemagne et l’Autriche.
En raison de fortes pluies localisées, des crues sont signalées et ont fait un mort côté allemand, a indiqué la police locale dans la nuit de samedi à dimanche.
Un «plan catastrophe» a été décrété dans le district allemand de Berchtesgaden et plusieurs centaines de pompiers sont déployées.
En Autriche, la vieille ville de Hallein est inondée et les pompiers en état d’alerte dans les régions de Salzbourg et du Tyrol.
À la frontière est du pays, entre Allemagne et République tchèque, des cours d’eau ont aussi débordé dans la région de Saxe samedi soir, provoquant des dégâts.
Aide urgente
Le vice-chancelier et ministre des Finances Olaf Scholz a annoncé l’adoption, dès la semaine prochaine en Conseil des ministres, d’une aide d’urgence pour les sinistrés.
Elle devrait s’élever à au moins 300 millions d’euros, a indiqué le ministre social-démocrate (SPD) au jounal «Bild am Sonntag», promettant également la mise sur pied d’un vaste programme de reconstruction de plusieurs milliards d’euros.
L’Union européenne a aussi assuré de son soutien face à ces intempéries, qui ont affecté en outre les Pays-Bas, le Luxembourg et la Suisse.
«Nous les Européens sommes avec vous, en ce moment difficile de tout notre cœur», a dit la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, lors d’une visite samedi en Belgique où 27 personnes sont mortes.
«Comme la guerre»
Des dizaines de milliers d’Allemands sont affectés soit par la destruction de leur habitation, les coupures d’électricité, de gaz ou de lignes de téléphone. Sans parler des routes éventrées, ponts enfoncés et villes sous les décombres.
Il s’agit de la plus grande catastrophe naturelle de l’histoire récente du pays.
«Des caravanes, des voitures ont été emportées, des arbres ont été déracinés, des maisons ont été renversées. Nous vivons ici depuis plus de vingt ans et nous n’avons jamais rien vécu de tel», confie à l’AFP Hans-Dieter Vrancken, un habitant de 65 ans du village de Schuld, que va visiter Angela Merkel
«C’est comme la guerre», résume-t-il.
Dans le seul État régional de Rhénanie-Palatinat, la police a revu dimanche matin le bilan à la hausse, à 110 morts.
Déblaiement et nettoyage
Dans toutes les localités sinistrées, pompiers, protection civile, responsables communaux, militaires, ont débuté le colossal travail de déblaiement et nettoyage des amas de débris boueux qui obstruent souvent les rues.
Plus de 22’000 secouristes sont à pied d’œuvre.
«C’est un scénario d’horreur», commente Michael Kossytorz dans la ville dévastée de Bad Neuenahr-Ahrweiler, en constatant les dégâts.
Caves de maison et carcasses de voitures sont inspectées une à une pour retrouver d’éventuels corps, tant en Allemagne qu’en Belgique.
Une journée de deuil national est déclarée mardi en Belgique. (AFPE)
Angela Merkel, venue constater dimanche les dégâts causés par les inondations meurtrières dans l’ouest de l’Allemagne, a décrit une dévastation «surréaliste» et «effrayante». Elle a promis l’engagement de l’État pour aider à la reconstruction.
«C’est une situation surréaliste et fantomatique, je dirais presque que la langue allemande a du mal à trouver les mots pour décrire la dévastation qui a été causée», a confié la chancelière lors d’une conférence de presse, après avoir arpenté le village dévasté de Schuld (Rhénanie-Palatinat). Il s’agit de l’une des régions les plus touchées, où 110 personnes ont trouvé la mort sur un total de 156 dans le pays.
Angela Merkel a promis que «le gouvernement fédéral et les régions agiront ensemble pour remettre progressivement de l’ordre» dans les zones dévastées.
Elle a aussi appelé à accélérer la lutte contre le changement climatique, constatant que les dommages causés par les phénomènes météorologiques extrêmes sont «plus importants que dans le passé». «Nous devons nous dépêcher, nous devons être plus rapides dans la lutte contre le changement climatique», a-t-elle déclaré.
Décrue
Si la tendance est à la décrue dans la zone la plus sinistrée, la situation se dégrade en revanche plus au sud à la frontière entre l’Allemagne et l’Autriche.
En raison de fortes pluies localisées, des crues sont signalées et ont fait un mort côté allemand, a indiqué la police locale dans la nuit de samedi à dimanche.
Un «plan catastrophe» a été décrété dans le district allemand de Berchtesgaden et plusieurs centaines de pompiers sont déployées.
En Autriche, la vieille ville de Hallein est inondée et les pompiers en état d’alerte dans les régions de Salzbourg et du Tyrol.
À la frontière est du pays, entre Allemagne et République tchèque, des cours d’eau ont aussi débordé dans la région de Saxe samedi soir, provoquant des dégâts.
Aide urgente
Le vice-chancelier et ministre des Finances Olaf Scholz a annoncé l’adoption, dès la semaine prochaine en Conseil des ministres, d’une aide d’urgence pour les sinistrés.
Elle devrait s’élever à au moins 300 millions d’euros, a indiqué le ministre social-démocrate (SPD) au jounal «Bild am Sonntag», promettant également la mise sur pied d’un vaste programme de reconstruction de plusieurs milliards d’euros.
L’Union européenne a aussi assuré de son soutien face à ces intempéries, qui ont affecté en outre les Pays-Bas, le Luxembourg et la Suisse.
«Nous les Européens sommes avec vous, en ce moment difficile de tout notre cœur», a dit la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, lors d’une visite samedi en Belgique où 27 personnes sont mortes.
«Comme la guerre»
Des dizaines de milliers d’Allemands sont affectés soit par la destruction de leur habitation, les coupures d’électricité, de gaz ou de lignes de téléphone. Sans parler des routes éventrées, ponts enfoncés et villes sous les décombres.
Il s’agit de la plus grande catastrophe naturelle de l’histoire récente du pays.
«Des caravanes, des voitures ont été emportées, des arbres ont été déracinés, des maisons ont été renversées. Nous vivons ici depuis plus de vingt ans et nous n’avons jamais rien vécu de tel», confie à l’AFP Hans-Dieter Vrancken, un habitant de 65 ans du village de Schuld, que va visiter Angela Merkel
«C’est comme la guerre», résume-t-il.
Dans le seul État régional de Rhénanie-Palatinat, la police a revu dimanche matin le bilan à la hausse, à 110 morts.
Déblaiement et nettoyage
Dans toutes les localités sinistrées, pompiers, protection civile, responsables communaux, militaires, ont débuté le colossal travail de déblaiement et nettoyage des amas de débris boueux qui obstruent souvent les rues.
Plus de 22’000 secouristes sont à pied d’œuvre.
«C’est un scénario d’horreur», commente Michael Kossytorz dans la ville dévastée de Bad Neuenahr-Ahrweiler, en constatant les dégâts.
Caves de maison et carcasses de voitures sont inspectées une à une pour retrouver d’éventuels corps, tant en Allemagne qu’en Belgique.
Une journée de deuil national est déclarée mardi en Belgique. (AFPE)