PARIS (Reuters) - Le ministère des Transports a annoncé mardi que le contrat de concession signé avec Vinci en 2010 pour l’aéroport de Nantes-Atlantique serait résilié après l’abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes. L’Etat lancera un appel d’offres pour un nouveau contrat de concession et d’exploitation de l’aéroport nantais, avec pour objectif que les travaux de réaménagement démarrent début 2021.
Les discussions se poursuivent avec le groupe français sur les conséquences financières de l’abandon du projet de Notre-Dame-des Landes et de cette résiliation, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Le gouvernement suit un avis du Conseil d’Etat, qui a exclu la faisabilité d’un simple avenant au contrat actuel, dont l’échéance était 2065 et qui couvrait la construction du nouvel aéroport et l’exploitation de Nantes Atlantique et de Saint-Nazaire-Montoir jusqu’au transfert de l’activité sur le nouveau site de Notre-Dame-Des-Landes.
Le Télégramme de Brest avait annoncé ce mardi que le contrat avec Vinci allait être résilié.
Un porte-parole du groupe de BTP et de concessions a déclaré que celui-ci prenait acte de la décision de l’Etat.
“Vinci se tient à la disposition de l’Etat pour étudier les conséquences de cette résiliation”, a-t-il dit, ajoutant que dans cette attente, la société concessionnaire poursuit son exploitation de l’aéroport de Nantes-Atlantique conformément au contrat de concession.
Maintenant que la résiliation est prononcée, l’Etat et Vinci vont pouvoir aborder l’épineux sujet de l’indemnisation financière.
Selon les auteurs du rapport gouvernemental qui a auguré l’abandon de l’aéroport controversé, Vinci peut prétendre à 350 millions d’euros d’indemnités au plus. Des montant inférieurs sont aussi évoqués, surtout, ont souligné des sources proches du dossier, si le sujet s’inscrit dans une négociation plus large, notamment avec en ligne de mire la descente de l’Etat au capital d’ADP, pour lequel Vinci a manifesté son intérêt.
Les discussions se poursuivent avec le groupe français sur les conséquences financières de l’abandon du projet de Notre-Dame-des Landes et de cette résiliation, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Le gouvernement suit un avis du Conseil d’Etat, qui a exclu la faisabilité d’un simple avenant au contrat actuel, dont l’échéance était 2065 et qui couvrait la construction du nouvel aéroport et l’exploitation de Nantes Atlantique et de Saint-Nazaire-Montoir jusqu’au transfert de l’activité sur le nouveau site de Notre-Dame-Des-Landes.
Le Télégramme de Brest avait annoncé ce mardi que le contrat avec Vinci allait être résilié.
Un porte-parole du groupe de BTP et de concessions a déclaré que celui-ci prenait acte de la décision de l’Etat.
“Vinci se tient à la disposition de l’Etat pour étudier les conséquences de cette résiliation”, a-t-il dit, ajoutant que dans cette attente, la société concessionnaire poursuit son exploitation de l’aéroport de Nantes-Atlantique conformément au contrat de concession.
Maintenant que la résiliation est prononcée, l’Etat et Vinci vont pouvoir aborder l’épineux sujet de l’indemnisation financière.
Selon les auteurs du rapport gouvernemental qui a auguré l’abandon de l’aéroport controversé, Vinci peut prétendre à 350 millions d’euros d’indemnités au plus. Des montant inférieurs sont aussi évoqués, surtout, ont souligné des sources proches du dossier, si le sujet s’inscrit dans une négociation plus large, notamment avec en ligne de mire la descente de l’Etat au capital d’ADP, pour lequel Vinci a manifesté son intérêt.