L'Italie a adopté mercredi un décret-loi controversé durcissant sa politique d'immigration, voulu par Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur et chef de la Ligue (extrême droite).
La Chambre des députés a adopté le texte (après le Sénat début novembre et dans les mêmes termes) par 396 oui contre 99 non.
Le gouvernement populiste formé par la Ligue et le Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème) avait posé la question de confiance dans les deux chambres sur ce décret-loi.
Quatorze députés du M5S n'ont pas pris part au vote mercredi.
Le texte durcit la politique italienne en matière d'immigration. Il remplace en particulier les permis de séjour humanitaires, actuellement octroyés à 25% des demandeurs d'asile et d'une durée de deux ans, par divers autres permis, comme "protection spéciale", d'une durée d'un an, ou "catastrophe naturelle dans le pays d'origine", d'une durée de six mois, entre autres.
Il prévoit une procédure d'urgence afin de pouvoir expulser tout demandeur se montrant "dangereux".
Il réorganise aussi le système d'accueil des demandeurs d'asile, qui étaient encore 146.000 fin octobre et seront regroupés dans de grands centres par mesures d'économies.
Dans le volet sécurité, il généralise l'utilisation des pistolets électriques et facilite l'évacuation des bâtiments occupés.
Le gouvernement italien a annoncé mercredi qu'il ne signerait pas le pacte de l'ONU sur les migrations (Global Compact for Migration) comme s'y était engagé en 2016 le précédent exécutif de centre-gauche dirigé à l'époque par Matteo Renzi.
Le gouvernement ne participera au sommet prévu les 10 et 11 décembre à Marrakech où doit être définitivement adopté ce pacte "se réservant d'adhérer ou non au document seulement une fois que le Parlement se sera prononcé", a déclaré le président du Conseil Giuseppe Conte.
Non contraignant, ce texte de 25 pages, premier du genre sur ce sujet, vise à réguler les flux migratoires au plan mondial.
Signé par plus de 190 pays en septembre 2016, il recense des principes - défense des droits de l'homme, des enfants, reconnaissance de la souveraineté nationale - et une vingtaine de propositions pour aider les pays à faire face aux migrations en facilitant l'information, l'intégration des migrants, l'échange d'expertises...
La plupart des pays européens, dont la France et l'Allemagne, ont annoncé qu'ils signeront le texte tandis que la Hongrie, l'Autriche, la Pologne et la Slovaquie ne le feront pas, tout comme les Etats-Unis.
La Chambre des députés a adopté le texte (après le Sénat début novembre et dans les mêmes termes) par 396 oui contre 99 non.
Le gouvernement populiste formé par la Ligue et le Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème) avait posé la question de confiance dans les deux chambres sur ce décret-loi.
Quatorze députés du M5S n'ont pas pris part au vote mercredi.
Le texte durcit la politique italienne en matière d'immigration. Il remplace en particulier les permis de séjour humanitaires, actuellement octroyés à 25% des demandeurs d'asile et d'une durée de deux ans, par divers autres permis, comme "protection spéciale", d'une durée d'un an, ou "catastrophe naturelle dans le pays d'origine", d'une durée de six mois, entre autres.
Il prévoit une procédure d'urgence afin de pouvoir expulser tout demandeur se montrant "dangereux".
Il réorganise aussi le système d'accueil des demandeurs d'asile, qui étaient encore 146.000 fin octobre et seront regroupés dans de grands centres par mesures d'économies.
Dans le volet sécurité, il généralise l'utilisation des pistolets électriques et facilite l'évacuation des bâtiments occupés.
Le gouvernement italien a annoncé mercredi qu'il ne signerait pas le pacte de l'ONU sur les migrations (Global Compact for Migration) comme s'y était engagé en 2016 le précédent exécutif de centre-gauche dirigé à l'époque par Matteo Renzi.
Le gouvernement ne participera au sommet prévu les 10 et 11 décembre à Marrakech où doit être définitivement adopté ce pacte "se réservant d'adhérer ou non au document seulement une fois que le Parlement se sera prononcé", a déclaré le président du Conseil Giuseppe Conte.
Non contraignant, ce texte de 25 pages, premier du genre sur ce sujet, vise à réguler les flux migratoires au plan mondial.
Signé par plus de 190 pays en septembre 2016, il recense des principes - défense des droits de l'homme, des enfants, reconnaissance de la souveraineté nationale - et une vingtaine de propositions pour aider les pays à faire face aux migrations en facilitant l'information, l'intégration des migrants, l'échange d'expertises...
La plupart des pays européens, dont la France et l'Allemagne, ont annoncé qu'ils signeront le texte tandis que la Hongrie, l'Autriche, la Pologne et la Slovaquie ne le feront pas, tout comme les Etats-Unis.