L'association Survie dénonce l'hypocrisie française dans le dossier tchadien. Suite aux violences qui ont ensanglanté les manifestations du 20 octobre, qui ont fait officiellement 50 morts et 300 blessés, Paris avait condamné l'utilisation d'armes létales contre les protestataires, et assuré que la France n'avait joué aucun rôle dans ces événements.
L'organisation Survie, elle, rappelle les liens stratégiques avec le Tchad, notamment dans la lutte contre le terrorisme. Pour Emma Cailleau, membre de Survie et chargée du dossier tchadien, les Français doivent aller beaucoup plus loin dans leur condamnation de la répression.
« On souhaiterait un positionnement beaucoup plus clair et moins d’hypocrisie, c’est-à-dire que dans la mesure où la France maintient une coopération militaire et policière depuis des années avec ce pays, et surtout un soutien diplomatique et financier, il faudrait que la France se positionne clairement et cesse de cautionner ou de laisser faire. On attend des sanctions fermes, c’est-à-dire la fin de la coopération militaire et policière, et la fin du soutien diplomatique. » (RFI)
L'organisation Survie, elle, rappelle les liens stratégiques avec le Tchad, notamment dans la lutte contre le terrorisme. Pour Emma Cailleau, membre de Survie et chargée du dossier tchadien, les Français doivent aller beaucoup plus loin dans leur condamnation de la répression.
« On souhaiterait un positionnement beaucoup plus clair et moins d’hypocrisie, c’est-à-dire que dans la mesure où la France maintient une coopération militaire et policière depuis des années avec ce pays, et surtout un soutien diplomatique et financier, il faudrait que la France se positionne clairement et cesse de cautionner ou de laisser faire. On attend des sanctions fermes, c’est-à-dire la fin de la coopération militaire et policière, et la fin du soutien diplomatique. » (RFI)