Côté palestinien, « les vaccins pour couvrir dans un premier temps les groupes prioritaires devraient arriver pendant le premier semestre 2021 », a-t-il relevé. « Dans le même temps, Israël a lancé une campagne de vaccination à large échelle pour ses citoyens et ceux qui résident sur son territoire », a-t-il ajouté.
« L’ONU continue d’exhorter Israël à contribuer à répondre aux besoins prioritaires des Palestiniens dans les territoires palestiniens occupés et à œuvrer pour que de façon générale les vaccins anti COVID-19 soient plus disponibles », a souligné Tor Wennesland.
« C’est quelque chose d’essentiel pour que les deux gouvernements puissent réussir à contrôler la pandémie. Ce serait aussi répondre aux obligations d’Israël en vertu du droit international », a-t-il insisté en reconnaissant qu’Israël avait depuis un an « travaillé en étroite collaboration avec les Nations unies et leurs partenaires pour veiller à ce que du matériel et des articles nécessaires arrivent dans toute la Cisjordanie occupée y compris Jérusalem-Est et à Gaza ».
« Il importe que ce niveau de coopération et d’engagement ne faiblisse pas maintenant que les vaccins doivent arriver », a fait valoir l’émissaire.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki, a déploré l’absence d’aide d’Israël en matière de vaccins. « Nous espérons que cette année marquera la fin de cette pandémie horrible. À cet égard, je voudrais souligner que le puissant occupant n’a fourni aucun vaccin au peuple palestinien occupé à ce jour, estimant ne pas être dans l’obligation de le faire », a-t-il précisé.
L’ambassadeur israélien auprès de l’ONU et des États-Unis, Gilad Erdan, a rejeté catégoriquement les « accusations fausses et grotesques sur la campagne d’Israël pour vacciner son peuple » relayées selon lui par les Palestiniens.
« Israël mène une campagne de vaccination réussie qui inclut toutes les composantes de la société israélienne », a-t-il déclaré. Ces six derniers mois, Israël « a dépensé des millions de dollars pour aider les pays à lutter contre la pandémie » et aidé « les Palestiniens à former du personnel médical et à leur fournir des équipements essentiels », a ajouté le diplomate.
« L’Autorité palestinienne est responsable des soins de santé pour sa propre population ». Elle a « l’intention d’acheter des vaccins au gouvernement russe et Israël a annoncé qu’il faciliterait ce transfert », a-t-il dit.
Israël, qui a acheté les vaccins de Pfizer-BioNTech et Moderna, a aujourd’hui vacciné plus de deux millions de personnes ayant reçu une première dose, sans toutefois en prévoir pour les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie.
L’Autorité palestinienne a signé quatre contrats d’achat de vaccins, dont le Russe Spoutnik V, couvrant 70 % des habitants de Cisjordanie et Gaza et devant être livrés d’ici mi-mars. (AFP)
« L’ONU continue d’exhorter Israël à contribuer à répondre aux besoins prioritaires des Palestiniens dans les territoires palestiniens occupés et à œuvrer pour que de façon générale les vaccins anti COVID-19 soient plus disponibles », a souligné Tor Wennesland.
« C’est quelque chose d’essentiel pour que les deux gouvernements puissent réussir à contrôler la pandémie. Ce serait aussi répondre aux obligations d’Israël en vertu du droit international », a-t-il insisté en reconnaissant qu’Israël avait depuis un an « travaillé en étroite collaboration avec les Nations unies et leurs partenaires pour veiller à ce que du matériel et des articles nécessaires arrivent dans toute la Cisjordanie occupée y compris Jérusalem-Est et à Gaza ».
« Il importe que ce niveau de coopération et d’engagement ne faiblisse pas maintenant que les vaccins doivent arriver », a fait valoir l’émissaire.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki, a déploré l’absence d’aide d’Israël en matière de vaccins. « Nous espérons que cette année marquera la fin de cette pandémie horrible. À cet égard, je voudrais souligner que le puissant occupant n’a fourni aucun vaccin au peuple palestinien occupé à ce jour, estimant ne pas être dans l’obligation de le faire », a-t-il précisé.
L’ambassadeur israélien auprès de l’ONU et des États-Unis, Gilad Erdan, a rejeté catégoriquement les « accusations fausses et grotesques sur la campagne d’Israël pour vacciner son peuple » relayées selon lui par les Palestiniens.
« Israël mène une campagne de vaccination réussie qui inclut toutes les composantes de la société israélienne », a-t-il déclaré. Ces six derniers mois, Israël « a dépensé des millions de dollars pour aider les pays à lutter contre la pandémie » et aidé « les Palestiniens à former du personnel médical et à leur fournir des équipements essentiels », a ajouté le diplomate.
« L’Autorité palestinienne est responsable des soins de santé pour sa propre population ». Elle a « l’intention d’acheter des vaccins au gouvernement russe et Israël a annoncé qu’il faciliterait ce transfert », a-t-il dit.
Israël, qui a acheté les vaccins de Pfizer-BioNTech et Moderna, a aujourd’hui vacciné plus de deux millions de personnes ayant reçu une première dose, sans toutefois en prévoir pour les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie.
L’Autorité palestinienne a signé quatre contrats d’achat de vaccins, dont le Russe Spoutnik V, couvrant 70 % des habitants de Cisjordanie et Gaza et devant être livrés d’ici mi-mars. (AFP)