La chronique de BP
C’est devenu une question existentielle et de civilisation. La problématique de l’emploi, notamment des jeunes, occupe et préoccupe les pouvoirs publics et les populations dans tous les pays dont ceux en développement ou « sous-développés ». Les avancées économiques se mesurent fortement à l’aune des succès sur le terrain complexe du marché du travail. De même, la réussite ou non des politiques publiques est de nos jours fortement corrélée à la qualité de la prise en charge du lancinant problème de l’emploi.
Au-delà de son aspect économique et politique, le travail a une dimension éminemment sociale et sociétale. Une bonne part de la dignité humaine repose sur la faculté à s’occuper, à pouvoir subvenir à ses besoins et ceux de sa famille. Ainsi donc, l’emploi est l’objet d’un triple crible aux plans politique, économique et social qui renseigne sur sa densité. C’est une question, certes, difficile et exigeante mais soluble.
La décision du gouvernement de lancer un nouveau programme d’urgence pour l’emploi et la promotion de l’entreprenariat rapide des jeunes est intéressante et opportune. Elle met en exergue la nécessité de prendre à bras-le-corps l’occupation de notre frange juvénile, segment le plus vulnérable mais aux potentialités incommensurables.
La jeunesse est souvent présentée comme une bombe à retardement, surtout dans nos pays où plus de la moitié de la population a moins de 18 ans et l’âge moyen tourne autour de 22 ans, vivant de plus en plus dans les villes et capitales (macrocéphalie) avec un niveau d’emplois salariés relativement faible. Selon l’ANSD, le taux de chômage de la population active est de 13%.
Toutefois, ce revers de la médaille cache l’immense réservoir d’opportunités que constituent ces bras et intelligences en latence qui demandent à être encadrés pour valoir à nos économies des performances accrues. En réalité, la jeunesse est une véritable richesse qui, non exploitée, renvoie l’image d’un pauvre assis sur une mine d’or.
Le monde d’emploi de la réussite est le travail
C’est le moment pour le Sénégal de mettre en branle ces soldats du développement pour gagner les combats qui ont pour noms transformation, diversification, déconcentration et décentralisation de l’activité économique sur le champ d’une l’agriculture nourricière, relayée par les transformations industrielles dont les produits servent l’épanouissement d’un secteur tertiaire dynamique et créatif. La révolution numérique qui se joue sous nos jeux doit cesser d’être qu’un amusement afin d’en tirer le meilleur parti.
Cela ne peut se faire sans un système d’éducation et de formation qualitatif et massif, endogène et ouvert qui servira de socle à l’économie du savoir devant faire de nos pays plus que des terminaux de consommation passive, mais des espaces de production en vue de renverser les termes de l’échange inégal dont souffrent chroniquement nos balances commerciales. Les domaines du sport, des arts, de la culture et de l’innovation peuvent aider à la résorption de ce gap.
Résoudre la question de l’emploi, c’est aussi faciliter davantage l’accès aux financements par la baisse du coût du crédit. Mais également des facilitations fiscales et sociales pour permettre aux « start-up » d’émerger, aux PME-PMI de croître à l’heure des importantes et enthousiasmantes découvertes de pétrole et de gaz et aux entrepreneurs et capitaines d’industries de devenir des champions exportables à l’image du défunt Alioune Ardo Sow, modèle de réussite et de fierté sénégalaise et africaine.
Ces pionniers ont creusé d’importants sillons et donné des leçons d’optimisme à la jeunesse : le mode d’emploi de la réussite est le travail. Le développement de leur pays se fera essentiellement par ses habitants renforcés des partenariats féconds.
Ballé PREIRA
souye76@gmail.com
C’est devenu une question existentielle et de civilisation. La problématique de l’emploi, notamment des jeunes, occupe et préoccupe les pouvoirs publics et les populations dans tous les pays dont ceux en développement ou « sous-développés ». Les avancées économiques se mesurent fortement à l’aune des succès sur le terrain complexe du marché du travail. De même, la réussite ou non des politiques publiques est de nos jours fortement corrélée à la qualité de la prise en charge du lancinant problème de l’emploi.
Au-delà de son aspect économique et politique, le travail a une dimension éminemment sociale et sociétale. Une bonne part de la dignité humaine repose sur la faculté à s’occuper, à pouvoir subvenir à ses besoins et ceux de sa famille. Ainsi donc, l’emploi est l’objet d’un triple crible aux plans politique, économique et social qui renseigne sur sa densité. C’est une question, certes, difficile et exigeante mais soluble.
La décision du gouvernement de lancer un nouveau programme d’urgence pour l’emploi et la promotion de l’entreprenariat rapide des jeunes est intéressante et opportune. Elle met en exergue la nécessité de prendre à bras-le-corps l’occupation de notre frange juvénile, segment le plus vulnérable mais aux potentialités incommensurables.
La jeunesse est souvent présentée comme une bombe à retardement, surtout dans nos pays où plus de la moitié de la population a moins de 18 ans et l’âge moyen tourne autour de 22 ans, vivant de plus en plus dans les villes et capitales (macrocéphalie) avec un niveau d’emplois salariés relativement faible. Selon l’ANSD, le taux de chômage de la population active est de 13%.
Toutefois, ce revers de la médaille cache l’immense réservoir d’opportunités que constituent ces bras et intelligences en latence qui demandent à être encadrés pour valoir à nos économies des performances accrues. En réalité, la jeunesse est une véritable richesse qui, non exploitée, renvoie l’image d’un pauvre assis sur une mine d’or.
Le monde d’emploi de la réussite est le travail
C’est le moment pour le Sénégal de mettre en branle ces soldats du développement pour gagner les combats qui ont pour noms transformation, diversification, déconcentration et décentralisation de l’activité économique sur le champ d’une l’agriculture nourricière, relayée par les transformations industrielles dont les produits servent l’épanouissement d’un secteur tertiaire dynamique et créatif. La révolution numérique qui se joue sous nos jeux doit cesser d’être qu’un amusement afin d’en tirer le meilleur parti.
Cela ne peut se faire sans un système d’éducation et de formation qualitatif et massif, endogène et ouvert qui servira de socle à l’économie du savoir devant faire de nos pays plus que des terminaux de consommation passive, mais des espaces de production en vue de renverser les termes de l’échange inégal dont souffrent chroniquement nos balances commerciales. Les domaines du sport, des arts, de la culture et de l’innovation peuvent aider à la résorption de ce gap.
Résoudre la question de l’emploi, c’est aussi faciliter davantage l’accès aux financements par la baisse du coût du crédit. Mais également des facilitations fiscales et sociales pour permettre aux « start-up » d’émerger, aux PME-PMI de croître à l’heure des importantes et enthousiasmantes découvertes de pétrole et de gaz et aux entrepreneurs et capitaines d’industries de devenir des champions exportables à l’image du défunt Alioune Ardo Sow, modèle de réussite et de fierté sénégalaise et africaine.
Ces pionniers ont creusé d’importants sillons et donné des leçons d’optimisme à la jeunesse : le mode d’emploi de la réussite est le travail. Le développement de leur pays se fera essentiellement par ses habitants renforcés des partenariats féconds.
Ballé PREIRA
souye76@gmail.com