Versailles - Le président français Emmanuel Macron a annoncé lundi devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles qu'il lèverait "à l'automne" l'état d'urgence, en vigueur depuis les attentats de novembre 2015, tout en annonçant des "mesures renforcées" dans la lutte antiterroriste.
"Je rétablirai les libertés des Français en levant l'état d'urgence à l'automne, parce que ces libertés sont la condition de l'existence d'une démocratie forte", a déclaré le chef de l'Etat, tout en ajoutant que le Parlement serait appelé à voter des mesures nouvelles pour lutter contre le terrorisme.
"Le code pénal tel qu'il est, les pouvoirs des magistrats tels qu'ils sont, peuvent, si le système est bien ordonné, nous permettre d'anéantir nos adversaires. Donner en revanche à l'administration des pouvoirs illimités sur la vie des personnes, sans aucune discrimination, n'a aucun sens, ni en termes de principes ni en termes d'efficacité", a déclaré M. Macron.
"D'un autre côté, je souhaite que le Parlement puisse voter ces dispositions nouvelles qui nous renforceront encore dans notre lutte. Elles devront viser explicitement les terroristes à l'exclusion de tous les autres Français".
Ces "mesures renforcées", qui seront votées par le Parlement, "seront placées sous la surveillance du juge judiciaire, dans le respect intégral et permanent de nos exigences constitutionnelles et de nos traditions de liberté", a déclaré le chef de l'État, répondant ainsi à une demande de nombreux défenseurs des libertés inquiets des pouvoirs accrus de la justice administrative.
Le projet de loi antiterroriste qui doit prendre le relais de l'état d'urgence et qui sera examiné lors de la session extraordinaire du Parlement cet été suscite critiques et inquiétudes.
M. Macron a plaidé pour un "pays rassemblé, uni sur ses principes", et a promis des textes qui "visent à nous libérer de la peur, de l'aliénation à la volonté de nos adversaires", pour "prévenir tout nouvel attentat", mais aussi les "réprimer".
"Je veux vous parler avec franchise du terrorisme islamiste et des moyens de le combattre. Que devons-nous aux victimes ? (...) Certainement pas de nous limiter à l'esprit victimaire ou à la seule commémoration. Nous leur devons la fidélité à nous-mêmes, à nos valeurs et à nos principes. Renoncer, c'est concéder au nihilisme des assassins sa plus belle victoire", a également déclaré M. Macron.
"Je rétablirai les libertés des Français en levant l'état d'urgence à l'automne, parce que ces libertés sont la condition de l'existence d'une démocratie forte", a déclaré le chef de l'Etat, tout en ajoutant que le Parlement serait appelé à voter des mesures nouvelles pour lutter contre le terrorisme.
"Le code pénal tel qu'il est, les pouvoirs des magistrats tels qu'ils sont, peuvent, si le système est bien ordonné, nous permettre d'anéantir nos adversaires. Donner en revanche à l'administration des pouvoirs illimités sur la vie des personnes, sans aucune discrimination, n'a aucun sens, ni en termes de principes ni en termes d'efficacité", a déclaré M. Macron.
"D'un autre côté, je souhaite que le Parlement puisse voter ces dispositions nouvelles qui nous renforceront encore dans notre lutte. Elles devront viser explicitement les terroristes à l'exclusion de tous les autres Français".
Ces "mesures renforcées", qui seront votées par le Parlement, "seront placées sous la surveillance du juge judiciaire, dans le respect intégral et permanent de nos exigences constitutionnelles et de nos traditions de liberté", a déclaré le chef de l'État, répondant ainsi à une demande de nombreux défenseurs des libertés inquiets des pouvoirs accrus de la justice administrative.
Le projet de loi antiterroriste qui doit prendre le relais de l'état d'urgence et qui sera examiné lors de la session extraordinaire du Parlement cet été suscite critiques et inquiétudes.
M. Macron a plaidé pour un "pays rassemblé, uni sur ses principes", et a promis des textes qui "visent à nous libérer de la peur, de l'aliénation à la volonté de nos adversaires", pour "prévenir tout nouvel attentat", mais aussi les "réprimer".
"Je veux vous parler avec franchise du terrorisme islamiste et des moyens de le combattre. Que devons-nous aux victimes ? (...) Certainement pas de nous limiter à l'esprit victimaire ou à la seule commémoration. Nous leur devons la fidélité à nous-mêmes, à nos valeurs et à nos principes. Renoncer, c'est concéder au nihilisme des assassins sa plus belle victoire", a également déclaré M. Macron.