Londres (awp/afp) - L'euro baissait face au dollar lundi, mis sous pression par le résultat des élections en Allemagne ainsi que par une nouvelle escalade de la guerre des mots entre la Corée du Nord et les États-Unis.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), l'euro valait 1,1855 dollar, contre 1,1947 dollar vendredi vers 21H00 GMT.
La monnaie unique européenne baissait face à la devise japonaise, à 132,29 yens pour un euro contre 133,82 yens vendredi soir.
Le billet vert montait un peu face à la monnaie nippone, à 111,60 yens pour un dollar contre 112,01 yens vendredi.
"Le résultat des élections en Allemagne continue d'être le moteur principal des échanges dans un lundi relativement calme autrement", a observé Connor Campbell, analyste chez Spreadex.
En effet, l'euro était "affaibli après des résultats plus défavorables qu'attendu des élections", notamment pour le parti conservateur CDU de Mme Merkel, a abondé Lee Hardman, analyste chez MUFG.
"Angela Merkel a, comme attendu, remporté son quatrième mandat comme chancelière allemande malgré une forte baisse du soutien populaire", a poursuivi l'analyste.
Le mauvais score de la CDU couplé à la mauvaise performance du principal parti d'opposition, les sociaux-démocrates du SPD, et la forte poussée du parti d'extrême-droite AfD devraient rendre "plus compliquées les discussions pour la formation d'un nouveau gouvernement de coalition", a prévenu M. Hardman.
"Même si la présence de l'AfD ne devrait pas avoir d'impact significatif à court terme sur les intentions de l'Allemagne vis-à-vis de l'UE (Union européenne), la montée du populisme a sapé le moral du marché", a noté Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
Les cambistes optaient de plus pour la prudence alors que doit se tenir dimanche prochain un référendum d'autodétermination, interdit par Madrid, en Catalogne.
Les investisseurs faisaient peu de cas lundi de la décision du Premier ministre Shinzo Abe de dissoudre la chambre basse du Parlement japonais le 28 septembre pour provoquer des élections législatives anticipées dans le but de faire approuver ses orientations politiques, en particulier sa politique économique et sa position sur la Corée du Nord.
La Corée du Nord et la guerre des mots qui l'oppose aux États-Unis est d'ailleurs revenue sur le devant de la scène lundi, après des propos du ministre nord-coréen des Affaires étrangères Ri Yong Ho, qui s'exprimant à New York, a accusé le président américain Donald Trump d'avoir "déclaré la guerre" à son pays et menacé d'abattre les bombardiers américains s'approchant de ses côtes.
Même si ce nouvel épisode devrait dégonfler comme les précédents, "cela constitue tout de même une nouvelle escalade considérable des tensions et pourrait voir les investisseurs choisir de se détourner des investissements à risque (comme l'euro, NDLR) en attendant de voir comment il va se dérouler", a commenté Neil Wilson, analyste chez ETX Capital.
D'ailleurs, les cambistes se tournaient déjà lundi vers les valeurs refuge, au premier rang desquelles se trouve l'or.
La livre britannique se reprenait un peu face à l'euro après avoir souffert vendredi de l'abaissement de la note de crédit du Royaume-Uni par l'agence de notation financière Moody's et surtout d'un discours de la Première ministre Theresa May sur le Brexit.
En effet, ce discours a "fourni peu de détails et aucune nouvelle information sur la direction que prennent les négociations entre le Royaume-Uni et l'Europe", ont relevé les analystes de FxPro.
Vers 16H00 GMT, la livre britannique montait face à la monnaie unique, à 88,00 pence pour un euro, mais baissait face au dollar, à 1,3467 dollar pour une livre.
La devise suisse gagnait du terrain face à l'euro, à 1,1478 franc suisse pour un euro, mais en perdait face au billet vert, à 0,9682 franc suisse pour un dollar.
La devise chinoise a terminé en forte baisse face au billet vert, à 6,6215 yuans pour un dollar à 15H30 GMT, soit son niveau de fin d'échanges le plus faible en mois, contre 6,5901 yuans vendredi à la même heure.
L'once d'or a fini à 1.293,90 dollars au fixing du soir, avant de regrimper au-dessus de 1.300 dollars suite aux propos du chef de la diplomatie nord-coréenne, contre 1.294,80 dollars vendredi.
Le bitcoin valait 3.923,90 dollars, contre 3.610,82 dollars vendredi vers 21H00 GMT, selon des données compilées par Bloomberg.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), l'euro valait 1,1855 dollar, contre 1,1947 dollar vendredi vers 21H00 GMT.
La monnaie unique européenne baissait face à la devise japonaise, à 132,29 yens pour un euro contre 133,82 yens vendredi soir.
Le billet vert montait un peu face à la monnaie nippone, à 111,60 yens pour un dollar contre 112,01 yens vendredi.
"Le résultat des élections en Allemagne continue d'être le moteur principal des échanges dans un lundi relativement calme autrement", a observé Connor Campbell, analyste chez Spreadex.
En effet, l'euro était "affaibli après des résultats plus défavorables qu'attendu des élections", notamment pour le parti conservateur CDU de Mme Merkel, a abondé Lee Hardman, analyste chez MUFG.
"Angela Merkel a, comme attendu, remporté son quatrième mandat comme chancelière allemande malgré une forte baisse du soutien populaire", a poursuivi l'analyste.
Le mauvais score de la CDU couplé à la mauvaise performance du principal parti d'opposition, les sociaux-démocrates du SPD, et la forte poussée du parti d'extrême-droite AfD devraient rendre "plus compliquées les discussions pour la formation d'un nouveau gouvernement de coalition", a prévenu M. Hardman.
"Même si la présence de l'AfD ne devrait pas avoir d'impact significatif à court terme sur les intentions de l'Allemagne vis-à-vis de l'UE (Union européenne), la montée du populisme a sapé le moral du marché", a noté Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
Les cambistes optaient de plus pour la prudence alors que doit se tenir dimanche prochain un référendum d'autodétermination, interdit par Madrid, en Catalogne.
Les investisseurs faisaient peu de cas lundi de la décision du Premier ministre Shinzo Abe de dissoudre la chambre basse du Parlement japonais le 28 septembre pour provoquer des élections législatives anticipées dans le but de faire approuver ses orientations politiques, en particulier sa politique économique et sa position sur la Corée du Nord.
La Corée du Nord et la guerre des mots qui l'oppose aux États-Unis est d'ailleurs revenue sur le devant de la scène lundi, après des propos du ministre nord-coréen des Affaires étrangères Ri Yong Ho, qui s'exprimant à New York, a accusé le président américain Donald Trump d'avoir "déclaré la guerre" à son pays et menacé d'abattre les bombardiers américains s'approchant de ses côtes.
Même si ce nouvel épisode devrait dégonfler comme les précédents, "cela constitue tout de même une nouvelle escalade considérable des tensions et pourrait voir les investisseurs choisir de se détourner des investissements à risque (comme l'euro, NDLR) en attendant de voir comment il va se dérouler", a commenté Neil Wilson, analyste chez ETX Capital.
D'ailleurs, les cambistes se tournaient déjà lundi vers les valeurs refuge, au premier rang desquelles se trouve l'or.
La livre britannique se reprenait un peu face à l'euro après avoir souffert vendredi de l'abaissement de la note de crédit du Royaume-Uni par l'agence de notation financière Moody's et surtout d'un discours de la Première ministre Theresa May sur le Brexit.
En effet, ce discours a "fourni peu de détails et aucune nouvelle information sur la direction que prennent les négociations entre le Royaume-Uni et l'Europe", ont relevé les analystes de FxPro.
Vers 16H00 GMT, la livre britannique montait face à la monnaie unique, à 88,00 pence pour un euro, mais baissait face au dollar, à 1,3467 dollar pour une livre.
La devise suisse gagnait du terrain face à l'euro, à 1,1478 franc suisse pour un euro, mais en perdait face au billet vert, à 0,9682 franc suisse pour un dollar.
La devise chinoise a terminé en forte baisse face au billet vert, à 6,6215 yuans pour un dollar à 15H30 GMT, soit son niveau de fin d'échanges le plus faible en mois, contre 6,5901 yuans vendredi à la même heure.
L'once d'or a fini à 1.293,90 dollars au fixing du soir, avant de regrimper au-dessus de 1.300 dollars suite aux propos du chef de la diplomatie nord-coréenne, contre 1.294,80 dollars vendredi.
Le bitcoin valait 3.923,90 dollars, contre 3.610,82 dollars vendredi vers 21H00 GMT, selon des données compilées par Bloomberg.
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