Londres (awp/afp) - L'euro se maintenait en hausse face au dollar jeudi, au lendemain de la réunion de la banque centrale américaine (Fed) qui ne semble pas vouloir accélérer la remontée de ses taux directeurs.
Vers 14H00 GMT (16H00 heure de Paris), l'euro valait 1,1973 dollar, contre 1,1951 dollar mercredi à 21H00.
La monnaie unique européenne baissait face à la devise japonaise, à 130,94 yens, contre 131,30 yens mercredi soir.
Le billet vert reculait également face à la monnaie nipponne à 109,37 yens, contre 109,84 yens la veille au soir.
La Fed a laissé ses taux directeurs inchangés mercredi, tout en prenant acte de la remontée de l'inflation, qui s'est rapprochée de son objectif de 2%.
Son évaluation de l'économie est restée très positive, la Fed soulignant que l'emploi continue d'être dynamique et que l'activité a progressé à un "rythme modéré".
Mais les analystes ont noté que l'institution n'avait pas signalé d'intention d'accélérer le resserrement de sa politique monétaire.
Sa déclaration "semblait légèrement plus prudente que les attentes du marché, alors les rendements du Trésor et le dollar ont initialement quelque peu chuté", ont relevé les analystes d'UBS.
Les rendements du Trésor ont atteint ces dernières semaines des niveaux plus vus depuis plusieurs années, signifiant que les investisseurs se montrent confiants vis-à-vis d'un futur resserrement monétaire.
Surtout, la banque centrale a dit dans son communiqué s'attendre désormais à ce que l'inflation annuelle s'établisse autour de l'objectif "symétrique" de 2% à moyen terme.
"La référence spécifique, une nouvelle fois, au terme +symétrique+ rappelle au marché que la Fed ne s'inquiétera pas d'une inflation légèrement au-dessus" des 2%, ont souligné les analystes de RaboBank.
Cette retenue de la Fed vis-à-vis de l'inflation a douché les espoirs de ceux qui attendaient du concret sur la possibilité que l'institution procède à quatre hausses des taux cette année, au lieu des trois initialement prévus.
Une hausse des taux rend le dollar plus rémunérateur et donc plus attractif pour les cambistes.
Ainsi, alors que le billet vert s'est fortement renforcé depuis la mi-avril, les cambistes en ont profité pour prendre des bénéfices.
Du côté de l'euro, l'inflation annuelle en zone euro, publiée jeudi par Eurostat, "a été largement ignorée" par la monnaie unique, a jugé Connor Campbell, de Spreadex.
L'inflation sur un an a ralenti en avril à 1,2%, contre 1,3% en mars, soit légèrement en dessous du consensus des analystes Factset, qui tablait sur 1,4%.
Cette absence de réaction des marchés "pourrait être le premier signal d'une potentielle fin de la tendance baissière, au moins à court terme", a estimé Fawad Razaqzada, analyste pour Forex.com.
"Cela ferait effectivement sens qu'avec toutes les ventes (d'euros) déjà effectuées ces derniers jours, certains soient heureux d'engranger leurs profits avant la publication vendredi des chiffres de l'emploi aux Etats-Unis", a-t-il poursuivi.
La veille, les chiffres de la croissance au premier trimestre en zone euro s'étaient élevés à 0,4%, contre 0,7% précédemment, un accès de faiblesse prévu par les analystes.
Vers 14H00 GMT, l'or valait 1.315,28 dollars, contre 1.304,94 dollars mercredi à 21H00 GMT.
Le bitcoin valait 9.400,00 dollars, contre 9.175,76 dollars mercredi soir, selon des chiffres compilés par le fournisseur de données financières Bloomberg.
La monnaie chinoise valait 6,3510 yuans pour un dollar, contre 6,3625 yuans pour un dollar mercredi vers 15H30 GMT. (AFP)
Vers 14H00 GMT (16H00 heure de Paris), l'euro valait 1,1973 dollar, contre 1,1951 dollar mercredi à 21H00.
La monnaie unique européenne baissait face à la devise japonaise, à 130,94 yens, contre 131,30 yens mercredi soir.
Le billet vert reculait également face à la monnaie nipponne à 109,37 yens, contre 109,84 yens la veille au soir.
La Fed a laissé ses taux directeurs inchangés mercredi, tout en prenant acte de la remontée de l'inflation, qui s'est rapprochée de son objectif de 2%.
Son évaluation de l'économie est restée très positive, la Fed soulignant que l'emploi continue d'être dynamique et que l'activité a progressé à un "rythme modéré".
Mais les analystes ont noté que l'institution n'avait pas signalé d'intention d'accélérer le resserrement de sa politique monétaire.
Sa déclaration "semblait légèrement plus prudente que les attentes du marché, alors les rendements du Trésor et le dollar ont initialement quelque peu chuté", ont relevé les analystes d'UBS.
Les rendements du Trésor ont atteint ces dernières semaines des niveaux plus vus depuis plusieurs années, signifiant que les investisseurs se montrent confiants vis-à-vis d'un futur resserrement monétaire.
Surtout, la banque centrale a dit dans son communiqué s'attendre désormais à ce que l'inflation annuelle s'établisse autour de l'objectif "symétrique" de 2% à moyen terme.
"La référence spécifique, une nouvelle fois, au terme +symétrique+ rappelle au marché que la Fed ne s'inquiétera pas d'une inflation légèrement au-dessus" des 2%, ont souligné les analystes de RaboBank.
Cette retenue de la Fed vis-à-vis de l'inflation a douché les espoirs de ceux qui attendaient du concret sur la possibilité que l'institution procède à quatre hausses des taux cette année, au lieu des trois initialement prévus.
Une hausse des taux rend le dollar plus rémunérateur et donc plus attractif pour les cambistes.
Ainsi, alors que le billet vert s'est fortement renforcé depuis la mi-avril, les cambistes en ont profité pour prendre des bénéfices.
Du côté de l'euro, l'inflation annuelle en zone euro, publiée jeudi par Eurostat, "a été largement ignorée" par la monnaie unique, a jugé Connor Campbell, de Spreadex.
L'inflation sur un an a ralenti en avril à 1,2%, contre 1,3% en mars, soit légèrement en dessous du consensus des analystes Factset, qui tablait sur 1,4%.
Cette absence de réaction des marchés "pourrait être le premier signal d'une potentielle fin de la tendance baissière, au moins à court terme", a estimé Fawad Razaqzada, analyste pour Forex.com.
"Cela ferait effectivement sens qu'avec toutes les ventes (d'euros) déjà effectuées ces derniers jours, certains soient heureux d'engranger leurs profits avant la publication vendredi des chiffres de l'emploi aux Etats-Unis", a-t-il poursuivi.
La veille, les chiffres de la croissance au premier trimestre en zone euro s'étaient élevés à 0,4%, contre 0,7% précédemment, un accès de faiblesse prévu par les analystes.
Vers 14H00 GMT, l'or valait 1.315,28 dollars, contre 1.304,94 dollars mercredi à 21H00 GMT.
Le bitcoin valait 9.400,00 dollars, contre 9.175,76 dollars mercredi soir, selon des chiffres compilés par le fournisseur de données financières Bloomberg.
La monnaie chinoise valait 6,3510 yuans pour un dollar, contre 6,3625 yuans pour un dollar mercredi vers 15H30 GMT. (AFP)
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