New York (awp/afp) - L'euro montait un peu face au dollar lundi, dans un marché toujours sans grand élan et reprenant son souffle après les forts mouvements de la semaine dernière et alors que certains cambistes américains étaient absents lundi en raison d'un jour semi-férié aux États-Unis.
Vers 21H00 GMT (23H00 HEC), l'euro valait 1,1741 dollar contre 1,1735 dollar vendredi vers 21H00 GMT.
La monnaie unique montait un peu face à la devise japonaise, à 132,32 yens pour un euro contre 132,19 yens vendredi.
Le billet vert reprenait de la force face à la monnaie nippone, à 112,70 yens pour un dollar contre 112,64 vendredi soir.
"La journée de cotation est très calme, il n'y a pas beaucoup d'échanges aujourd'hui", a noté Boris Schlossberg de BK Asset Management.
Certains opérateurs étaient absents aux États-Unis en raison du Columbus Day, la commémoration de l'arrivée de Christophe Colomb sur le continent américain.
La semaine dernière, le dollar avait repris des forces, aidé notamment par de récents commentaires de responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed) favorables à de nouveaux relèvements de taux fin 2017 et en 2018, ainsi que par un regain d'optimisme sur les projets du président américain Donald Trump pour réformer la fiscalité.
Vendredi, le billet vert avait accentué son rebond, pour atteindre ses niveaux les plus élevés depuis mi-août face à l'euro (à 1,1670 dollar pour un euro) et en un mois face à la livre britannique (à 1,3027 dollar pour une livre). Ces niveaux ont provoqué le déclenchement de quelques prises de bénéfices.
Après le rapport sur l'emploi américain publié vendredi, les cambistes ont dans un premier temps noté la baisse du taux de chômage à 4,2% en septembre et l'accélération de la hausse des salaires, éléments de nature à conforter les attentes d'une hausse des taux américains dès décembre.
"Ainsi, le dollar a connu initialement une poussée à la hausse mais rapidement les investisseurs ont préféré opter pour un certain attentiste" en limitant leurs prises de positions sur le dollar, a relevé Konstantinos Anthis, analyste chez ADS Securities.
Les cambistes seront attentifs cette semaine à la publication mercredi du compte-rendu de la réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) qui s'est déroulée les 19 et 20 septembre derniers.
Pour M. Anthis, ces minutes devraient faire état d'un constat positif sur l'évolution de l'économie américaine, et dans ce contexte le dollar devrait rester prisé, à moins d'un regain des inquiétudes géopolitiques liées à la Corée du Nord.
Par ailleurs, la livre turque souffrait lundi d'une montée des tensions entre Washington et la Turquie, tombant même en début d'échanges asiatiques à 3,8533 livres pour un dollar, son niveau le plus faible depuis fin janvier, après la suspension dimanche par les États-Unis de leurs services de délivrance des visas de leurs missions en Turquie, à l'exception des visas d'immigration.
De son côté, l'euro restait sous la pression des incertitudes politiques du fait de la situation en Espagne après le référendum sur l'indépendance de la Catalogne.
Vers 21H00 GMT, la livre britannique se reprenait face à la monnaie unique, à 89,35 pence pour un euro, comme face au dollar, à 1,3140 dollar pour une livre. La devise britannique avait souffert la semaine dernière d'un regain d'inquiétude politique lié à une fronde au sein du Parti conservateur contre la Première ministre Theresa May et alors qu'une cinquième série de négociations en vue du Brexit débutait lundi.
La devise suisse baissait face à l'euro, à 1,1503 franc suisse pour un euro, et face au billet vert, à 0,9797 franc pour un dollar.
La devise chinoise a terminé en hausse face au billet vert, à 6,6251 yuans pour un dollar à 15H15 GMT contre 6,6528 yuans le 29 septembre. Elle n'avait pas été échangée la semaine dernière en raison d'une semaine de congés annuels en Chine.
L'once d'or a fini à 1.278,75 dollars au fixing du soir, contre 1.261,80 dollars vendredi.
Le bitcoin valait 4.828,34 dollars, contre 4.340,91 dollars vendredi vers 21H00 GMT, selon des données compilées par Bloomberg.
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