New York (awp/afp) - L'euro baissait lundi face au dollar, pénalisé par les incertitudes politiques en Allemagne et des indicateurs en demi-teinte publiés pour la zone euro.
Vers 19H00 GMT (21H00 HEC), la monnaie unique européenne valait 1,1608 dollar contre 1,1684 dollar vendredi à 21H00 GMT.
La devise européenne baissait face à la monnaie nipponne à 128,70 yens, contre 129,36 yens vendredi soir.
Le dollar était stable face à la devise japonaise à 110,87 yens, contre 110,76 yens vendredi soir.
Lundi, les analystes expliquaient la baisse de l'euro par les incertitudes politiques en Allemagne, où la chancelière Angela Merkel apparaît plus fragilisée que jamais.
"Les investisseurs s'inquiètent de la possibilité d'une instabilité politique dans la première économie d'Europe", a expliqué Konstantinos Anthis, analyste pour ADS Securities.
Angela Merkel et l'aile la plus à droite de sa coalition gouvernementale se réunissaient ce lundi pour une ultime tentative de résoudre leur conflit à propos des migrants, après que le patron de la CSU a offert de démissionner de son ministère et de la tête de son parti, jugeant l'accord européen obtenu par la chancelière insuffisant.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les dirigeants de l'Union européenne avaient bouclé un accord sur la question migratoire, ce qui avait bénéficié à l'euro, mais de nombreux doutes ont surgi depuis sur sa mise en pratique.
Pour David Madden, analyste CMC Markets, la faiblesse de l'euro est surtout "due à la hausse du dollar", mais "les données mitigées de la zone euro n'ont pas aidé non plus", a-t-il ajouté.
Dévoilé lundi, l'indice PMI de l'industrie manufacturière, qui mesure la croissance du secteur, est resté inchangé en juin par rapport au mois précédent en Allemagne, mais a ralenti en France, à son plus faible niveau depuis février 2017.
En revanche, le taux de chômage en zone euro s'est établi à 8,4% en mai, son plus bas niveau depuis plus de 9 ans.
Cette semaine, entre la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) jeudi et les chiffres mensuels de l'emploi américain vendredi, "le dollar devrait être en première ligne ces prochains jours", a expliqué M. Anthis.
Le billet vert a récemment profité d'une série d'indicateurs positifs pour l'économie américaine et de la perspective d'une accélération du resserrement monétaire de la part de la Fed. Celle-ci pourrait procéder à un total de quatre relèvements de ses taux d'intérêt en 2018.
Une hausse des taux rend le dollar plus rémunérateur et donc plus attractif pour les cambistes.
Vers 19H00 GMT, l'once d'or valait 1.241,64 dollars, contre 1.253,16 dollars vendredi vers 21H00 GMT.
La monnaie chinoise a terminé à 6,6680 yuans pour un dollar à 15H30 GMT, contre 6,6210 yuans vendredi.
Le bitcoin valait 6.629,91 dollars, contre 5.899,64 dollars vendredi soir, selon des chiffres compilés par Bloomberg.
Vers 19H00 GMT (21H00 HEC), la monnaie unique européenne valait 1,1608 dollar contre 1,1684 dollar vendredi à 21H00 GMT.
La devise européenne baissait face à la monnaie nipponne à 128,70 yens, contre 129,36 yens vendredi soir.
Le dollar était stable face à la devise japonaise à 110,87 yens, contre 110,76 yens vendredi soir.
Lundi, les analystes expliquaient la baisse de l'euro par les incertitudes politiques en Allemagne, où la chancelière Angela Merkel apparaît plus fragilisée que jamais.
"Les investisseurs s'inquiètent de la possibilité d'une instabilité politique dans la première économie d'Europe", a expliqué Konstantinos Anthis, analyste pour ADS Securities.
Angela Merkel et l'aile la plus à droite de sa coalition gouvernementale se réunissaient ce lundi pour une ultime tentative de résoudre leur conflit à propos des migrants, après que le patron de la CSU a offert de démissionner de son ministère et de la tête de son parti, jugeant l'accord européen obtenu par la chancelière insuffisant.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les dirigeants de l'Union européenne avaient bouclé un accord sur la question migratoire, ce qui avait bénéficié à l'euro, mais de nombreux doutes ont surgi depuis sur sa mise en pratique.
Pour David Madden, analyste CMC Markets, la faiblesse de l'euro est surtout "due à la hausse du dollar", mais "les données mitigées de la zone euro n'ont pas aidé non plus", a-t-il ajouté.
Dévoilé lundi, l'indice PMI de l'industrie manufacturière, qui mesure la croissance du secteur, est resté inchangé en juin par rapport au mois précédent en Allemagne, mais a ralenti en France, à son plus faible niveau depuis février 2017.
En revanche, le taux de chômage en zone euro s'est établi à 8,4% en mai, son plus bas niveau depuis plus de 9 ans.
Cette semaine, entre la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) jeudi et les chiffres mensuels de l'emploi américain vendredi, "le dollar devrait être en première ligne ces prochains jours", a expliqué M. Anthis.
Le billet vert a récemment profité d'une série d'indicateurs positifs pour l'économie américaine et de la perspective d'une accélération du resserrement monétaire de la part de la Fed. Celle-ci pourrait procéder à un total de quatre relèvements de ses taux d'intérêt en 2018.
Une hausse des taux rend le dollar plus rémunérateur et donc plus attractif pour les cambistes.
Vers 19H00 GMT, l'once d'or valait 1.241,64 dollars, contre 1.253,16 dollars vendredi vers 21H00 GMT.
La monnaie chinoise a terminé à 6,6680 yuans pour un dollar à 15H30 GMT, contre 6,6210 yuans vendredi.
Le bitcoin valait 6.629,91 dollars, contre 5.899,64 dollars vendredi soir, selon des chiffres compilés par Bloomberg.
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