Excellence, Monsieur le Président,
L’établissement d’un dialogue historique le 17 décembre 2014 entre Cuba et votre pays a été suivi avec beaucoup d’intérêt partout a travers le monde.
Ainsi 54 ans de rupture diplomatique ont pris fin avec l’ouverture d’ambassade le 20 juillet 2015 à Cuba et le 14 août 2015 aux USA.
A cet effet, vous avez effectué une visite officielle d’Etat à la Havane en mars 2016. Le peuple cubain et ses dirigeants vous ont accueilli avec les honneurs dus à votre rang. Des progrès ont été accomplis notamment aux plans diplomatique et de la coopération sur plusieurs questions d’intérêt commun.
Toutefois, le blocus économique, commercial et financier continue à causer de graves préjudices à l’économie cubaine tout en limitant ses possibilités de développement. C’est pourquoi, nous regrettons fortement votre décision de renouveler pour la période d’une année comme l’ont toujours fait vos prédécesseurs la loi de commerce avec l’ennemi, pour continuer à imposer des sanctions à Cuba.
Les préjudices économiques causés au peuple cubain par le blocus, à partir d’estimations calculées au plus bas et en tenant compte de la dépréciation du dollar face à la valeur de l’or sur le marché international, se chiffrent au total à 753 688 000 000 de dollars, et ce malgré la diminution des cours de l’or par rapport à 2015 ; à prix courants, ils se montent à 125 873 000 000 de dollars ; et ils se sont montés, toujours à prix courants, à 4 680 300 000 dollars de mars 2015 à mars 2016.
Dans votre propre pays, une forte opinion et un vaste mouvement de solidarité se développent et exigent la levée du blocus. Ce qui constitue un paradoxe avec la démarche de votre Administration qui pénalise sévèrement les banques étrangères qui commercent avec CUBA, appuie la subversion interne pour un changement de régime et occupe illégalement la base navale de Guantanamo. Dans ces conditions, il est difficile de parler d’une normalisation des relations entre vos deux pays.
Cuba est une nation indépendante, qui reconnaît l’égalité souveraine entre les Etats, qui décide en toute indépendance de son système politique et de son modèle de société
Vous disposez, selon la constitution de votre pays de pouvoirs exécutifs considérables, qui vous permettent de modifier de façon substantielle le blocus. C’est sur cette voie que vous êtes attendu pour satisfaire les espoirs de ceux qui durant plusieurs décennies voudraient voir enfin s’établir des relations de coopération normale au grand bonheur de vos deux peuples.
Le blocus contre Cuba doit être levé d’une manière inconditionnelle et unilatérale. Il s’agit du système de sanctions unilatérales le plus injuste, le plus rigoureux et le plus prolongé jamais appliqué à aucun pays, ainsi que d’une violation flagrante, massive et systématique des droits humains du peuple cubain.
Le blocus reste le pire obstacle au développement de toutes les potentialités de l’économie cubaine et au bien-être de la population, ainsi qu’à l’essor des relations économiques, commerciales et financières de Cuba avec les USA et le reste du monde. Aussi, tant qu’il ne sera pas levé, Cuba continuera-t-elle de réclamer résolument qu’il le soit une fois pour toutes.
Ce 26 octobre 2016, pour la vingt-sixième année consécutive, la réunion annuelle de l’assemblée générale de l’ONU va encore demander la levée du blocus. L’Association d’Amitié et de Solidarité entre les peuples du Sénégal et de Cuba saisit cette occasion pour vous manifester son attachement à la levée du blocus.
Je vous prie d’agréer, Excellence, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération distinguée.
Pour l’Association d’Amitié et de Solidarité entre les Peuples du Sénégal et de Cuba
DAOUDA FAYE
L’établissement d’un dialogue historique le 17 décembre 2014 entre Cuba et votre pays a été suivi avec beaucoup d’intérêt partout a travers le monde.
Ainsi 54 ans de rupture diplomatique ont pris fin avec l’ouverture d’ambassade le 20 juillet 2015 à Cuba et le 14 août 2015 aux USA.
A cet effet, vous avez effectué une visite officielle d’Etat à la Havane en mars 2016. Le peuple cubain et ses dirigeants vous ont accueilli avec les honneurs dus à votre rang. Des progrès ont été accomplis notamment aux plans diplomatique et de la coopération sur plusieurs questions d’intérêt commun.
Toutefois, le blocus économique, commercial et financier continue à causer de graves préjudices à l’économie cubaine tout en limitant ses possibilités de développement. C’est pourquoi, nous regrettons fortement votre décision de renouveler pour la période d’une année comme l’ont toujours fait vos prédécesseurs la loi de commerce avec l’ennemi, pour continuer à imposer des sanctions à Cuba.
Les préjudices économiques causés au peuple cubain par le blocus, à partir d’estimations calculées au plus bas et en tenant compte de la dépréciation du dollar face à la valeur de l’or sur le marché international, se chiffrent au total à 753 688 000 000 de dollars, et ce malgré la diminution des cours de l’or par rapport à 2015 ; à prix courants, ils se montent à 125 873 000 000 de dollars ; et ils se sont montés, toujours à prix courants, à 4 680 300 000 dollars de mars 2015 à mars 2016.
Dans votre propre pays, une forte opinion et un vaste mouvement de solidarité se développent et exigent la levée du blocus. Ce qui constitue un paradoxe avec la démarche de votre Administration qui pénalise sévèrement les banques étrangères qui commercent avec CUBA, appuie la subversion interne pour un changement de régime et occupe illégalement la base navale de Guantanamo. Dans ces conditions, il est difficile de parler d’une normalisation des relations entre vos deux pays.
Cuba est une nation indépendante, qui reconnaît l’égalité souveraine entre les Etats, qui décide en toute indépendance de son système politique et de son modèle de société
Vous disposez, selon la constitution de votre pays de pouvoirs exécutifs considérables, qui vous permettent de modifier de façon substantielle le blocus. C’est sur cette voie que vous êtes attendu pour satisfaire les espoirs de ceux qui durant plusieurs décennies voudraient voir enfin s’établir des relations de coopération normale au grand bonheur de vos deux peuples.
Le blocus contre Cuba doit être levé d’une manière inconditionnelle et unilatérale. Il s’agit du système de sanctions unilatérales le plus injuste, le plus rigoureux et le plus prolongé jamais appliqué à aucun pays, ainsi que d’une violation flagrante, massive et systématique des droits humains du peuple cubain.
Le blocus reste le pire obstacle au développement de toutes les potentialités de l’économie cubaine et au bien-être de la population, ainsi qu’à l’essor des relations économiques, commerciales et financières de Cuba avec les USA et le reste du monde. Aussi, tant qu’il ne sera pas levé, Cuba continuera-t-elle de réclamer résolument qu’il le soit une fois pour toutes.
Ce 26 octobre 2016, pour la vingt-sixième année consécutive, la réunion annuelle de l’assemblée générale de l’ONU va encore demander la levée du blocus. L’Association d’Amitié et de Solidarité entre les peuples du Sénégal et de Cuba saisit cette occasion pour vous manifester son attachement à la levée du blocus.
Je vous prie d’agréer, Excellence, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération distinguée.
Pour l’Association d’Amitié et de Solidarité entre les Peuples du Sénégal et de Cuba
DAOUDA FAYE