PARIS (Reuters) - La CGT, qui a confirmé mardi avec Sud-Rail sa volonté de poursuivre le mouvement de grève contre la réforme de la SNCF au-delà du 28 juin, avec des arrêts de travail les 6 et 7 juillet, a annoncé mercredi des actions jusqu’en septembre. Les prises de position de ces deux syndicats et la suspension du mouvement par la CFDT Cheminots et l’Unsa ferroviaire scellent ainsi, avant ce qui devait être initialement l’ultime séquence de cette grève, mercredi et jeudi, l’éclatement d’un front syndical qui avait tenu vaille que vaille jusqu’ici.
Le directeur général adjoint de la SNCF, Mathias Vicherat a confirmé la tenue d’une grève lors ce premier grand week-end de départs en congés d’été, sans se prononcer à ce stade sur la suppression de trains.
“Pour les départs en vacances des 6 et 7 selon des modalités à définir, il y aura une grève des militants de la CGT et des militants de Sud”, a-t-il déclaré mardi sur France 5.
“Notre obsession dans ce contexte, c’est d’avoir un plan de transport le plus performant possible (...) On va regarder s’il y a quelques trains qui sont supprimés. En tout cas il est trop tôt aujourd’hui pour dire qu’il y aura des trains supprimés”, a-t-il précisé, rappelant que l’élaboration du plan de transport se faisait 48 heures à l’avance.
Le taux de cheminots grévistes est passé sous le seuil de 10% la semaine dernière et était mercredi de 8,43%, confirmant un essoufflement sensible ces dernières semaines, alors que la réforme “pour un nouveau pacte ferroviaire”, a été définitivement votée par le Parlement le 14 juin.
Un peu plus de 32% des conducteurs étaient en grève mercredi, un taux en baisse par rapport au 22 juin, date à laquelle ils étaient 37,9% à participer au mouvement, selon un communiqué de la SNCF.
Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, avait déclaré dès mercredi dernier qu’il ne souhaitait pas poursuivre la grève en juillet et août, car continuer serait inefficace et ne donnerait pas, selon lui, “une bonne image du syndicalisme”.
“À l’issue d’un processus de consultation de ses adhérents, la CFDT Cheminots, réunie en conseil national (mardi), a décidé à une écrasante majorité (85 %) de suspendre le mouvement de grève après le 28 juin (...) pour la période estivale”, a annoncé le syndicat dans un communiqué.
Mais la CFDT Cheminots, quatrième syndicat de la SNCF, dit conserver sa “capacité de mobilisation” pour les négociations sur la convention collective du secteur ferroviaire.
L’Unsa ferroviaire, deuxième syndicat de la SNCF, a adopté une ligne similaire. “Une phase historique se termine”, écrit dans son dernier point sur le mouvement ce syndicat, qui se tourne aussi vers la négociation de la convention collective.
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a assuré mercredi sur RTL que rien n’était fini, annonçant “d’autres jours” de grève en plus des 6 et 7 juillet et prévoyant un retour de la CFDT et de l’Unsa dans le mouvement en septembre, mois pendant lequel il y aura selon lui d’autres jours d’arrêts de travail.
Mais le secrétaire général d’Unsa ferroviaire, Roger Dillenseger, prévoit un été calme.
“La CGT a évoqué l’idée de déposer des dates sans prévenir, sans calendrier, mais on a compris qu’il ne se passerait pas grand-chose après les 6 et 7 juillet”, a-t-il dit à Reuters.
“Le mouvement est à sa fin. Nous (Unsa) n’écartons pas toute autre mobilisation si nécessaire, notamment dans le cadre de la négociation de la convention collective. Mais ça ne sera pas cet été”, a-t-il conclu.
En attendant, le trafic ferroviaire n’était que modérément perturbé mercredi, avec quatre TGV sur cinq en circulation, neuf trains internationaux sur dix, trois TER et trois Intercités sur cinq, deux Transiliens sur trois.
Le directeur général adjoint de la SNCF, Mathias Vicherat a confirmé la tenue d’une grève lors ce premier grand week-end de départs en congés d’été, sans se prononcer à ce stade sur la suppression de trains.
“Pour les départs en vacances des 6 et 7 selon des modalités à définir, il y aura une grève des militants de la CGT et des militants de Sud”, a-t-il déclaré mardi sur France 5.
“Notre obsession dans ce contexte, c’est d’avoir un plan de transport le plus performant possible (...) On va regarder s’il y a quelques trains qui sont supprimés. En tout cas il est trop tôt aujourd’hui pour dire qu’il y aura des trains supprimés”, a-t-il précisé, rappelant que l’élaboration du plan de transport se faisait 48 heures à l’avance.
Le taux de cheminots grévistes est passé sous le seuil de 10% la semaine dernière et était mercredi de 8,43%, confirmant un essoufflement sensible ces dernières semaines, alors que la réforme “pour un nouveau pacte ferroviaire”, a été définitivement votée par le Parlement le 14 juin.
Un peu plus de 32% des conducteurs étaient en grève mercredi, un taux en baisse par rapport au 22 juin, date à laquelle ils étaient 37,9% à participer au mouvement, selon un communiqué de la SNCF.
Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, avait déclaré dès mercredi dernier qu’il ne souhaitait pas poursuivre la grève en juillet et août, car continuer serait inefficace et ne donnerait pas, selon lui, “une bonne image du syndicalisme”.
“LE MOUVEMENT EST A SA FIN”, DIT L’UNSA
“À l’issue d’un processus de consultation de ses adhérents, la CFDT Cheminots, réunie en conseil national (mardi), a décidé à une écrasante majorité (85 %) de suspendre le mouvement de grève après le 28 juin (...) pour la période estivale”, a annoncé le syndicat dans un communiqué.
Mais la CFDT Cheminots, quatrième syndicat de la SNCF, dit conserver sa “capacité de mobilisation” pour les négociations sur la convention collective du secteur ferroviaire.
L’Unsa ferroviaire, deuxième syndicat de la SNCF, a adopté une ligne similaire. “Une phase historique se termine”, écrit dans son dernier point sur le mouvement ce syndicat, qui se tourne aussi vers la négociation de la convention collective.
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a assuré mercredi sur RTL que rien n’était fini, annonçant “d’autres jours” de grève en plus des 6 et 7 juillet et prévoyant un retour de la CFDT et de l’Unsa dans le mouvement en septembre, mois pendant lequel il y aura selon lui d’autres jours d’arrêts de travail.
Mais le secrétaire général d’Unsa ferroviaire, Roger Dillenseger, prévoit un été calme.
“La CGT a évoqué l’idée de déposer des dates sans prévenir, sans calendrier, mais on a compris qu’il ne se passerait pas grand-chose après les 6 et 7 juillet”, a-t-il dit à Reuters.
“Le mouvement est à sa fin. Nous (Unsa) n’écartons pas toute autre mobilisation si nécessaire, notamment dans le cadre de la négociation de la convention collective. Mais ça ne sera pas cet été”, a-t-il conclu.
En attendant, le trafic ferroviaire n’était que modérément perturbé mercredi, avec quatre TGV sur cinq en circulation, neuf trains internationaux sur dix, trois TER et trois Intercités sur cinq, deux Transiliens sur trois.