MARSEILLE (Reuters) - Plus de 3.000 personnes sont attendues jusqu’à dimanche à Marseille aux premières universités d’été de la France insoumise, une démonstration de force sur la terre d’élection de Jean-Luc Mélenchon qui se veut aussi un prélude au rassemblement populaire du 23 septembre.
La contestation des ordonnances devant réformer le Code du travail est au coeur des préoccupations du mouvement de l’ex-candidat à l’élection présidentielle.
“Nous ne sommes pas là pour lancer un baroud d’honneur. Si les Français se mobilisent, ce gouvernement se retrouvera dans une situation de grande faiblesse”, souligne le député de Seine-Saint-Denis, Alexis Corbière.
“Les députés de la République en marche ne sont pas en situation d’assumer face à la population la régression sociale qu’ils vont mettre en oeuvre”, ajoute-t-il.
S’ils se refusent à évoquer un “quitte ou double” face au “coup d’Etat social” qu’ils dénoncent, les responsables du mouvement croient en une forte mobilisation, le 23 septembre, avec plus de 100.000 personnes attendues dans les rues de Paris.
TEST NATIONAL
“On ne joue pas jackpot sur cette journée, mais cela va être un test national. Oui, on souhaite faire de cette journée une grande mobilisation avec peut-être plus de 100.000 personnes”, indique Manuel Bompard, le directeur des campagnes du mouvement initié par le député de Marseille, dont il est l’un des proches.
Une marche qui, selon le député du Nord Adrien Quatennens, n’entre pas en concurrence avec celle des syndicats qui est programmée le 12 septembre.
“Il y aura besoin d’une mobilisation plurielle. Nous sommes ouverts à faire des ponts avec toutes les organisations pour créer les conditions de la plus ample mobilisation possible”, dit-il.
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a jugé préférable cette semaine que politiques et syndicats restent chacun dans son couloir sur ce dossier.
“Je pense qu’il y a besoin que le syndicalisme reste sur son terrain et que le politique reste aussi sur son terrain. Mais il y a besoin du politique qui prenne le relais”, a-t-il dit sur Europe 1. “Je pense que c’est ce qu’ils ont fait à l’Assemblée nationale quand il y a eu le peu de débats concernant la réforme du Code du travail.”
Le gouvernement est entré cette semaine dans la dernière ligne droite de la préparation des ordonnances réformant le Code du travail, chantier phare du début du quinquennat d’Emmanuel Macron.
Ces textes doivent prolonger et amplifier la loi El Khomri de 2016 et répondre notamment aux demandes patronales et européennes d’assouplissement du marché du travail.
Ils doivent être présentés en conseil des ministres le 18 septembre et promulgués dans les jours suivants.
La contestation des ordonnances devant réformer le Code du travail est au coeur des préoccupations du mouvement de l’ex-candidat à l’élection présidentielle.
“Nous ne sommes pas là pour lancer un baroud d’honneur. Si les Français se mobilisent, ce gouvernement se retrouvera dans une situation de grande faiblesse”, souligne le député de Seine-Saint-Denis, Alexis Corbière.
“Les députés de la République en marche ne sont pas en situation d’assumer face à la population la régression sociale qu’ils vont mettre en oeuvre”, ajoute-t-il.
S’ils se refusent à évoquer un “quitte ou double” face au “coup d’Etat social” qu’ils dénoncent, les responsables du mouvement croient en une forte mobilisation, le 23 septembre, avec plus de 100.000 personnes attendues dans les rues de Paris.
TEST NATIONAL
“On ne joue pas jackpot sur cette journée, mais cela va être un test national. Oui, on souhaite faire de cette journée une grande mobilisation avec peut-être plus de 100.000 personnes”, indique Manuel Bompard, le directeur des campagnes du mouvement initié par le député de Marseille, dont il est l’un des proches.
Une marche qui, selon le député du Nord Adrien Quatennens, n’entre pas en concurrence avec celle des syndicats qui est programmée le 12 septembre.
“Il y aura besoin d’une mobilisation plurielle. Nous sommes ouverts à faire des ponts avec toutes les organisations pour créer les conditions de la plus ample mobilisation possible”, dit-il.
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a jugé préférable cette semaine que politiques et syndicats restent chacun dans son couloir sur ce dossier.
“Je pense qu’il y a besoin que le syndicalisme reste sur son terrain et que le politique reste aussi sur son terrain. Mais il y a besoin du politique qui prenne le relais”, a-t-il dit sur Europe 1. “Je pense que c’est ce qu’ils ont fait à l’Assemblée nationale quand il y a eu le peu de débats concernant la réforme du Code du travail.”
Le gouvernement est entré cette semaine dans la dernière ligne droite de la préparation des ordonnances réformant le Code du travail, chantier phare du début du quinquennat d’Emmanuel Macron.
Ces textes doivent prolonger et amplifier la loi El Khomri de 2016 et répondre notamment aux demandes patronales et européennes d’assouplissement du marché du travail.
Ils doivent être présentés en conseil des ministres le 18 septembre et promulgués dans les jours suivants.