Connectez-vous

La France souhaite "poursuivre le combat contre le terrorisme" au Sahel, même sans le Mali

Mercredi 2 Février 2022

"Le combat contre le terrorisme se poursuivra au Sahel, il se poursuivra avec l'accord des autres pays de la région, il se poursuivra en soutien des pays du golfe de Guinée qui aujourd'hui voient, en raison de la porosité des frontières, les groupes terroristes pénétrer dans le nord de leurs territoires", a assuré mardi 1er février Jean-Yves Le Drian, au lendemain de la décision de Bamako d'expulser l'ambassadeur français.
 
Face à la junte malienne, la France et ses alliés sont en pleine réflexion. Paris et les partenaires européens autour des forces spéciales Takuba se sont donné deux semaines pour envisager l'avenir de la force au Mali. Depuis neuf ans, des forces françaises sont présentes au Mali dans le cadre de la lutte antijihadiste, ayant associé ses partenaires européens depuis.
 
"Notre volonté est intacte et ce n'est pas un événement dû à l'irresponsabilité, je réitère mes mots, dû à l'illégitimité d'un gouvernement de coup d'État qui va nous faire enrayer notre lutte contre le terrorisme", a insisté le chef de la diplomatie française, réitérant les propos qu'il avait tenus la semaine dernière et auxquels les autorités maliennes ont répondu en exigeant le départ du diplomate français. …
 
La Norvège a annoncé mardi qu'elle renonçait à envoyer un petit contingent militaire qui devait intégrer la force européenne antijihadiste au Mali, faute d'accord avec la junte en pleine brouille avec les Européens. "Il n'a pas été possible d'établir avec le Mali un cadre juridique suffisant qui assure la sécurité de nos soldats", a affirmé le ministre norvégien de la Défense Odd Roger Enoksen devant le Parlement à Oslo. (France24 avec AFP)
 
 
Nombre de lectures : 935 fois











Inscription à la newsletter