Aminatou Haidar, championne de la résistance pacifique à l'annexion par le Maroc du Sahara occidental, réclame une action internationale urgente pour empêcher le conflit latent de déboucher sur une guerre.
Cette militante sahraouie de 52 ans, qui recevra mercredi à Stockholm l'un des prix les plus prestigieux dans le domaine des droits de l'Homme, avoue craindre que la jeunesse dans cette région disputée ait perdu l'espoir de parvenir à l'autodétermination par la non-violence.
"La communauté internationale doit agir sans perdre de temps, parce que les jeunes n'ont plus de patience. Ils ne croient plus à la résistance pacifique", a dit Mme Haidar dans une interview à l'AFP à Genève la semaine dernière. L'activiste, surnommée la "Gandhi du Sahara occidental", a affirmé que les Nations unies, l'Europe, en particulier la France et l'Espagne, avaient une responsabilité pour "éviter la guerre" dans la région.
L'ONU avait déployé une mission de casques bleus pour observer la trêve et préparer un référendum sur l'indépendance du territoire, qui n'a jamais pu être organisé. (AFP)
Cette militante sahraouie de 52 ans, qui recevra mercredi à Stockholm l'un des prix les plus prestigieux dans le domaine des droits de l'Homme, avoue craindre que la jeunesse dans cette région disputée ait perdu l'espoir de parvenir à l'autodétermination par la non-violence.
"La communauté internationale doit agir sans perdre de temps, parce que les jeunes n'ont plus de patience. Ils ne croient plus à la résistance pacifique", a dit Mme Haidar dans une interview à l'AFP à Genève la semaine dernière. L'activiste, surnommée la "Gandhi du Sahara occidental", a affirmé que les Nations unies, l'Europe, en particulier la France et l'Espagne, avaient une responsabilité pour "éviter la guerre" dans la région.
L'ONU avait déployé une mission de casques bleus pour observer la trêve et préparer un référendum sur l'indépendance du territoire, qui n'a jamais pu être organisé. (AFP)