La Guinée-Bissau s'enlise dans la crise post-électorale, après la présidentielle de fin décembre. Ce mardi, le gouvernement nommé la veille par Umaro Sissoco Embalo, qui se présente comme le président élu, s'est installé dans les ministères. Mais du côté de son rival Domingos Simões Pereira, le PAIGC dénonce un coup de force. Pour le parti historique, ce gouvernement est «illégal».
Au palais du gouvernement, surveillé par des militaires, l'équipe de Nuno Gomes Nabiam a pris ses quartiers. Un Conseil des ministres s'est tenu ce mardi 3 mars. Dans un communiqué, il indique que tous les ministères seront fonctionnels dès ce mercredi, et demande aux fonctionnaires de se présenter dans leurs services respectifs. Pour Sékou Camara, commerçant, c'est un espoir de changement.
«J'ai de grandes espérances, je pense que ce nouveau gouvernement va faire tout ce qu'il peut pour que les choses avancent dans le pays. La priorité, c'est l'éducation. Il y aussi des attentes des agriculteurs pour la commercialisation de la noix de cajou», explique-t-il. (RFI)
Au palais du gouvernement, surveillé par des militaires, l'équipe de Nuno Gomes Nabiam a pris ses quartiers. Un Conseil des ministres s'est tenu ce mardi 3 mars. Dans un communiqué, il indique que tous les ministères seront fonctionnels dès ce mercredi, et demande aux fonctionnaires de se présenter dans leurs services respectifs. Pour Sékou Camara, commerçant, c'est un espoir de changement.
«J'ai de grandes espérances, je pense que ce nouveau gouvernement va faire tout ce qu'il peut pour que les choses avancent dans le pays. La priorité, c'est l'éducation. Il y aussi des attentes des agriculteurs pour la commercialisation de la noix de cajou», explique-t-il. (RFI)