PARIS (Reuters) - La "République exemplaire" ne tolère aucune "suspicion", a déclaré mercredi François Hollande au lendemain de la démission du ministre de l'Intérieur, mis en cause pour l'emploi de ses filles comme collaboratrices parlementaires.
La décision de se séparer de Bruno Le Roux a été prise "rapidement" et "au-delà des sentiments personnels", a souligné le chef de l'Etat, dont les propos étaient rapportés par le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.
"La République exemplaire, c'est celle qui n'accepte pas qu'il puisse y avoir de la suspicion à l'égard des personnes qui exercent les plus hautes fonctions ou qui briguent les plus hautes responsabilités", a dit le chef de l'Etat en conseil des ministres.
"C'est l'image de la démocratie qui est en jeu, c'est la qualité et la dignité du débat électoral qui est menacé", a ajouté François Hollande, qui faisait également référence aux démêlés judiciaires de deux candidats à l'élection présidentielle, François Fillon (Les Républicains) et Marine Le Pen (Front national).
Bruno Le Roux, un proche de François Hollande, a été remplacé au ministère de l'Intérieur par l'ancien secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, Matthias Fekl.
La décision de se séparer de Bruno Le Roux a été prise "rapidement" et "au-delà des sentiments personnels", a souligné le chef de l'Etat, dont les propos étaient rapportés par le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.
"La République exemplaire, c'est celle qui n'accepte pas qu'il puisse y avoir de la suspicion à l'égard des personnes qui exercent les plus hautes fonctions ou qui briguent les plus hautes responsabilités", a dit le chef de l'Etat en conseil des ministres.
"C'est l'image de la démocratie qui est en jeu, c'est la qualité et la dignité du débat électoral qui est menacé", a ajouté François Hollande, qui faisait également référence aux démêlés judiciaires de deux candidats à l'élection présidentielle, François Fillon (Les Républicains) et Marine Le Pen (Front national).
Bruno Le Roux, un proche de François Hollande, a été remplacé au ministère de l'Intérieur par l'ancien secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, Matthias Fekl.