Le président turc Reccep Tayyip Erdogan
La Turquie a accusé mercredi la France d’être responsable de l’instabilité en Libye, après que le président français Emmanuel Macron a reproché à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan un « non-respect de la parole donnée » pour continuer à intervenir dans les affaires libyennes.
« Le principal responsable des problèmes en Libye depuis le début de la crise en 2011, c’est la France », a déclaré le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères Hami Aksoy.
« Ce n’est un secret pour personne que ce pays accorde un soutien inconditionnel à (l’homme fort de l’est libyen, le maréchal Khalifa) Haftar en échange d’un droit de regard sur les ressources naturelles de la Libye », a-t-il ajouté.
Lors d’une rencontre avec le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis à Paris, M. Macron a accusé M. Erdogan de « non-respect de la parole donnée » pour l’envoi « en ce moment même » de navires turcs transportant des mercenaires syriens en Libye.
« Nous voyons ces derniers jours des navires turcs accompagner des mercenaires syriens arrivant sur le sol libyen », « c’est en contravention explicite avec ce que le président Erdogan s’était engagé à faire lors de la conférence de Berlin, c’est le non-respect de la parole donnée », a affirmé le président français.
« C’est attentatoire à la sécurité de tous les Européens et des Sahéliens », a-t-il insisté.
Le chef de l’Etat a aussi répété qu’avec ses partenaires européens il soutenait la Grèce et Chypre « en condamnant les intrusions et provocations de la Turquie », ajoutant « condamner avec la plus grande fermeté l’accord récent » entre le Gouvernement d’union nationale libyen et la Turquie sur l’envoi de forces turques en Libye.
Ankara est accusé d’avoir dépêché quelques centaines de combattants syriens sur place, en soutien à Fayez al-Sarraj, chef du Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU et en grande difficulté face à l’offensive de son rival, le maréchal Khalifa Haftar, qui contrôle les trois-quarts du territoire libyen.
M. Aksoy a estimé que le soutien de la France et d’autres pays au maréchal Haftar, qui attaque « le gouvernement légitme », était « la menace la plus sérieuse contre l’intégrité territoriale et la souverraineté le la Libye ».
« Si la France veut contribuer à l’applicaton des décisions prises lors de la conférence (de Berlin), elle devrait commencer par mettre fin à son soutien à Haftar », a-t-il ajouté. (AFP)
« Le principal responsable des problèmes en Libye depuis le début de la crise en 2011, c’est la France », a déclaré le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères Hami Aksoy.
« Ce n’est un secret pour personne que ce pays accorde un soutien inconditionnel à (l’homme fort de l’est libyen, le maréchal Khalifa) Haftar en échange d’un droit de regard sur les ressources naturelles de la Libye », a-t-il ajouté.
Lors d’une rencontre avec le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis à Paris, M. Macron a accusé M. Erdogan de « non-respect de la parole donnée » pour l’envoi « en ce moment même » de navires turcs transportant des mercenaires syriens en Libye.
« Nous voyons ces derniers jours des navires turcs accompagner des mercenaires syriens arrivant sur le sol libyen », « c’est en contravention explicite avec ce que le président Erdogan s’était engagé à faire lors de la conférence de Berlin, c’est le non-respect de la parole donnée », a affirmé le président français.
« C’est attentatoire à la sécurité de tous les Européens et des Sahéliens », a-t-il insisté.
Le chef de l’Etat a aussi répété qu’avec ses partenaires européens il soutenait la Grèce et Chypre « en condamnant les intrusions et provocations de la Turquie », ajoutant « condamner avec la plus grande fermeté l’accord récent » entre le Gouvernement d’union nationale libyen et la Turquie sur l’envoi de forces turques en Libye.
Ankara est accusé d’avoir dépêché quelques centaines de combattants syriens sur place, en soutien à Fayez al-Sarraj, chef du Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU et en grande difficulté face à l’offensive de son rival, le maréchal Khalifa Haftar, qui contrôle les trois-quarts du territoire libyen.
M. Aksoy a estimé que le soutien de la France et d’autres pays au maréchal Haftar, qui attaque « le gouvernement légitme », était « la menace la plus sérieuse contre l’intégrité territoriale et la souverraineté le la Libye ».
« Si la France veut contribuer à l’applicaton des décisions prises lors de la conférence (de Berlin), elle devrait commencer par mettre fin à son soutien à Haftar », a-t-il ajouté. (AFP)