PARIS (Reuters) - Vingt-six associations ont annoncé mercredi qu‘elles allaient saisir le juge des référés du Conseil d‘Etat pour réclamer la suspension d‘une circulaire instaurant des contrôles de migrants au sein des centres d‘hébergement d‘urgence.
Ce texte, signé par les ministres de l‘Intérieur et de la Cohésion des territoires, Gérard Collomb et Jacques Mézard, revient à organiser un “tri” selon les nationalités, estiment les associations, parmi lesquelles Emmaüs, Médecins du monde et le Secours catholique, dans un communiqué.
Selon elles, le gouvernement en vient “donc à hiérarchiser, voire à mettre en concurrence les situations de pauvreté et de misère, sur le fondement de critères discriminatoires” par le biais de cette circulaire, ainsi qu‘une autre datée du 4 décembre sur le même thème.
“Plus grave encore, pour mettre en oeuvre cette politique de tri entre les plus vulnérables, la circulaire du 12 décembre 2017 a prévu un ensemble de mesures intrusives et qui vont affecter la mission de protection sociale des centres d‘hébergement”, lit-on encore dans le communiqué.
Les associations déposeront leurs requêtes jeudi, est-il précisé.
L‘initiative du gouvernement provoque des remous jusque dans les rangs de la majorité à l‘Assemblée nationale, certains députés de La République en marche (LREM) s‘estimant “froissés”.
Ce texte, signé par les ministres de l‘Intérieur et de la Cohésion des territoires, Gérard Collomb et Jacques Mézard, revient à organiser un “tri” selon les nationalités, estiment les associations, parmi lesquelles Emmaüs, Médecins du monde et le Secours catholique, dans un communiqué.
Selon elles, le gouvernement en vient “donc à hiérarchiser, voire à mettre en concurrence les situations de pauvreté et de misère, sur le fondement de critères discriminatoires” par le biais de cette circulaire, ainsi qu‘une autre datée du 4 décembre sur le même thème.
“Plus grave encore, pour mettre en oeuvre cette politique de tri entre les plus vulnérables, la circulaire du 12 décembre 2017 a prévu un ensemble de mesures intrusives et qui vont affecter la mission de protection sociale des centres d‘hébergement”, lit-on encore dans le communiqué.
Les associations déposeront leurs requêtes jeudi, est-il précisé.
L‘initiative du gouvernement provoque des remous jusque dans les rangs de la majorité à l‘Assemblée nationale, certains députés de La République en marche (LREM) s‘estimant “froissés”.