La croissance des Etats-Unis a été nettement révisée en hausse au 4e trimestre, dépassant les attentes des analystes, et frôlant l'objectif de 3% du président Donald Trump, selon la dernière estimation du département du Commerce mercredi.
Le Produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 2,9% en rythme annuel, contre 2,5% lors de la 2e estimation. Les analystes tablaient sur 2,6%.
Une consommation plus forte et des investissements des entreprises plus importants expliquent cette performance.
Cette révision en hausse au dernier trimestre, après une expansion de 3,2% au 3e trimestre, ne change toutefois pas le rythme de croissance de l'ensemble de l'année 2017 qui demeure à 2,3%, mieux qu'en 2016 (+1,5%) mais moins bien qu'en 2015 (+2,9%).
Les consommateurs américains ont largement dépensé, portés par les perspectives de réductions d'impôts, adoptées fin décembre, ainsi que par les performances de Wall Street qui n'a connu des turbulences qu'à partir de février 2018.
La consommation, moteur de l'économie américaine, a augmenté de 4% au dernier trimestre, atteignant son rythme le plus fort depuis trois ans.
Grimpant de 13,7%, les achats de biens durables, du type voitures, télévisions, réfrigérateurs, affichent toujours le rythme le plus fort depuis 9 ans. Les dépenses dans les biens non-durables, en hausse de 4,8% contre 2,3% au 3e T, constituent aussi un record depuis 8 ans.
Les investissements des entreprises, notamment dans les stocks, ont également été plus importants qu'initialement estimés.
Au rang des bonnes nouvelles pour l'administration Trump, qui fait du rééquilibrage des échanges commerciaux un cheval de bataille, les exportations ont augmenté de 7% après une morne évolution au trimestre d'avant (+2,1%). Mais c'est loin de compenser la très forte augmentation des importations (+14%,1), la plus rapide depuis 7 ans.
Le passage des ouragans à la fin de l'été a entraîné un volume inhabituel d'achats pour remplacer les équipements perdus ou endommagés, dopant les importations de biens à un niveau jamais atteint depuis 2010 (+17,3%).
Le marché immobilier, qui était tombé dans le rouge les deux trimestres précédents, a repris de la vigueur (+12,8%).
Les dépenses publiques ont nettement participé à la croissance, affichant une hausse de 3% (contre 2,9% pour la 2e estimation), inédite depuis 2015 et tirée par les investissements dans la défense. Ceux-ci ont progressé de 5,5%, la plus forte avancée depuis presque sept ans.
Ces chiffres déjà anciens confirment la confiance des acteurs économiques et l'allant des consommateurs mais les économistes ont déjà les yeux tournés vers les comptes du premier trimestre qui seront publiés le 27 avril.
Depuis plusieurs années, le premier trimestre hivernal a été décevant et la Fed d'Atlanta prévoit seulement 1,8% d'expansion en rythme annuel, du fait d'indicateurs mitigés dans les ventes de détail et d'automobiles notamment ainsi que de la volatilité boursière. Son baromètre de prévision était bien plus optimiste il y a encore quelques semaines à 3% après l'entrée en vigueur des réductions d'impôts pour les entreprises et les ménages. (AFP)
Le Produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 2,9% en rythme annuel, contre 2,5% lors de la 2e estimation. Les analystes tablaient sur 2,6%.
Une consommation plus forte et des investissements des entreprises plus importants expliquent cette performance.
Cette révision en hausse au dernier trimestre, après une expansion de 3,2% au 3e trimestre, ne change toutefois pas le rythme de croissance de l'ensemble de l'année 2017 qui demeure à 2,3%, mieux qu'en 2016 (+1,5%) mais moins bien qu'en 2015 (+2,9%).
Les consommateurs américains ont largement dépensé, portés par les perspectives de réductions d'impôts, adoptées fin décembre, ainsi que par les performances de Wall Street qui n'a connu des turbulences qu'à partir de février 2018.
La consommation, moteur de l'économie américaine, a augmenté de 4% au dernier trimestre, atteignant son rythme le plus fort depuis trois ans.
Grimpant de 13,7%, les achats de biens durables, du type voitures, télévisions, réfrigérateurs, affichent toujours le rythme le plus fort depuis 9 ans. Les dépenses dans les biens non-durables, en hausse de 4,8% contre 2,3% au 3e T, constituent aussi un record depuis 8 ans.
Les investissements des entreprises, notamment dans les stocks, ont également été plus importants qu'initialement estimés.
Au rang des bonnes nouvelles pour l'administration Trump, qui fait du rééquilibrage des échanges commerciaux un cheval de bataille, les exportations ont augmenté de 7% après une morne évolution au trimestre d'avant (+2,1%). Mais c'est loin de compenser la très forte augmentation des importations (+14%,1), la plus rapide depuis 7 ans.
Le passage des ouragans à la fin de l'été a entraîné un volume inhabituel d'achats pour remplacer les équipements perdus ou endommagés, dopant les importations de biens à un niveau jamais atteint depuis 2010 (+17,3%).
Le marché immobilier, qui était tombé dans le rouge les deux trimestres précédents, a repris de la vigueur (+12,8%).
Les dépenses publiques ont nettement participé à la croissance, affichant une hausse de 3% (contre 2,9% pour la 2e estimation), inédite depuis 2015 et tirée par les investissements dans la défense. Ceux-ci ont progressé de 5,5%, la plus forte avancée depuis presque sept ans.
Ces chiffres déjà anciens confirment la confiance des acteurs économiques et l'allant des consommateurs mais les économistes ont déjà les yeux tournés vers les comptes du premier trimestre qui seront publiés le 27 avril.
Depuis plusieurs années, le premier trimestre hivernal a été décevant et la Fed d'Atlanta prévoit seulement 1,8% d'expansion en rythme annuel, du fait d'indicateurs mitigés dans les ventes de détail et d'automobiles notamment ainsi que de la volatilité boursière. Son baromètre de prévision était bien plus optimiste il y a encore quelques semaines à 3% après l'entrée en vigueur des réductions d'impôts pour les entreprises et les ménages. (AFP)