La cour suprême du Brésil a décidé lundi de rouvrir le débat sur la demande de libération de l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, au lendemain des révélations qui ont jeté le doute sur l'enquête anticorruption Lava Jato.
Les avocats de Lula avaient intenté un recours contre un rejet de leur demande de libération, prononcé par un tribunal. Ce recours avait reçu deux voix négatives au sein de la cour suprême, avant qu'elle n'interrompe le vote à la demande d'un de ses juges, Gilmar Mendes.
L'ex-président (2003-2010), 73 ans, purge depuis avril 2018 une peine de 8 ans et 10 mois de prison pour l'obtention d'un triplex sur la côte pauliste en guise de pot-de-vin de la part d'une entreprise de BTP en échange de contrats avec le groupe pétrolier étatique Petrobras.
Lourdes accusations de partialité politique
Le juge Mendes décidera par ailleurs, selon la presse, de débattre le 25 juin d'un autre recours des avocats de l'ancien chef d'Etat. Ce recours met en doute l'impartialité de l'ex-juge Sergio Moro, qui a condamné Lula en première instance en 2017, et qui a été nommé ministre de la Justice et de la Sécurité publique en janvier par le président d'extrême droite Jair Bolsonaro.
The Intercept, un site d'investigations, a lancé dimanche de lourdes accusations de partialité politique après avoir eu accès à un grand volume de messages privés échangés notamment sur Telegram entre les procureurs et le juge Moro, chargés de Lavage express, grâce à «une source anonyme».
Victime d'une machination?
Les responsables, accusés de «tromperies systématiques» et de «manque d'éthique», auraient conspiré pour empêcher Lula de se représenter à la présidentielle de 2018, pour laquelle les sondages le donnaient largement vainqueur et finalement remportée par Jair Bolsonaro.
L'icône de la gauche latino-américaine s'est toujours dite innocente et victime d'une machination politique destinée à lui barrer la route de l'élection. (afp/nxp)
Les avocats de Lula avaient intenté un recours contre un rejet de leur demande de libération, prononcé par un tribunal. Ce recours avait reçu deux voix négatives au sein de la cour suprême, avant qu'elle n'interrompe le vote à la demande d'un de ses juges, Gilmar Mendes.
L'ex-président (2003-2010), 73 ans, purge depuis avril 2018 une peine de 8 ans et 10 mois de prison pour l'obtention d'un triplex sur la côte pauliste en guise de pot-de-vin de la part d'une entreprise de BTP en échange de contrats avec le groupe pétrolier étatique Petrobras.
Lourdes accusations de partialité politique
Le juge Mendes décidera par ailleurs, selon la presse, de débattre le 25 juin d'un autre recours des avocats de l'ancien chef d'Etat. Ce recours met en doute l'impartialité de l'ex-juge Sergio Moro, qui a condamné Lula en première instance en 2017, et qui a été nommé ministre de la Justice et de la Sécurité publique en janvier par le président d'extrême droite Jair Bolsonaro.
The Intercept, un site d'investigations, a lancé dimanche de lourdes accusations de partialité politique après avoir eu accès à un grand volume de messages privés échangés notamment sur Telegram entre les procureurs et le juge Moro, chargés de Lavage express, grâce à «une source anonyme».
Victime d'une machination?
Les responsables, accusés de «tromperies systématiques» et de «manque d'éthique», auraient conspiré pour empêcher Lula de se représenter à la présidentielle de 2018, pour laquelle les sondages le donnaient largement vainqueur et finalement remportée par Jair Bolsonaro.
L'icône de la gauche latino-américaine s'est toujours dite innocente et victime d'une machination politique destinée à lui barrer la route de l'élection. (afp/nxp)