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«La différence entre Macky Sall et Sadio Mané», selon par Mamadou Lamine Diallo (Tekki)

Mardi 3 Décembre 2019

«La différence entre Macky Sall et Sadio Mané», selon par Mamadou Lamine Diallo (Tekki)
 
Questekki 175 du mardi 3 décembre 2019
 
C’est triste de voir nos chefs d’Etats demander la mansuétude du FMI et de la BM pour changer la perception du risque des marchés vis-à-vis de nos pays. Le Président Patrice Talon, qui a fait ses armes aux ICS du Sénégal, est même allé jusqu’à dire que nos Etats devraient emprunter à 2 à 3% pour des maturités de plus de 15 ans compte tenu de l’abondance des ressources financières dans le monde. Il reconnaît ainsi ce que nous avons toujours dit,  les eurobonds ne constituent pas une performance contrairement à ce qu’affirme le gouvernement de Macky Sall. En vérité, les chefs d’Etats sont pris au piège d’un faible capital social, nos institutions sont fragiles, les règles du jeu démocratique sont foulées au pied par les chefs d’Etats eux-mêmes qui rêvent de présidence à vie et la justice est manipulée.
 
Ensuite, le marché sait bien que la corruption des Etats alimente les flux financiers illicites et  que les élites africaines ne font pas confiance à leurs Etats. Elles ont des comptes à l’étranger et refusent d’investir dans leurs propres pays. Tout cela est intégré par le marché qui aime les comportements moutonniers sans oublier le racisme stupide inventé il y a quelques siècles pour justifier le colonialisme.
 
«Le Sénégal sous Les fourches caudines du FMI.»
 
Les patriotes africains doivent mener le combat pour une gouvernance démocratique  et des institutions crédibles pour gérer d’abord les ressources naturelles. Le Gouvernement de Macky Sall ne peut pas soutenir toutes ces années qu’il a la meilleure politique économique possible, baisser les tarifs d’électricité, faire des bénéfices à la Senelec et se réveiller en fin d’année 2019 après une élection présidentielle parrainée et confisquée pour augmenter le prix de l’électricité. Pris au piège de la dette qui a financé des mauvais investissements publics, le cas scandaleux du troisième hôpital de Touba est un exemple, Macky Sall a mis le Sénégal sous les fourches caudines du FMI. Il a dit lui-même que le Sénégal va tanguer en 2020. Et ça commence dans tous les sens, avec Bougazelli notamment.
 
En attendant, on remarquera que les souteneurs de Aliou Sall ont manifesté au palais de la République sans arrestations et pourquoi donc arrêter, ceux qui se battent pour leurs 400 000 volés par Frank Timis et la dynastie FayeSall et la hausse du prix de l’électricité.
 
Dossier nouveau : Sadio Mané, notre ballon d’or
 
Parmi les neuf besoins fondamentaux des hommes figure le loisir. Le football, par la force de la révolution numérique, est devenu une filière puissante de l’industrie du loisir. Ses centres de formation s’occupent du capital humain des joueurs. Sadio Mané vient de là avec des qualités humaines remarquables: politesse, humilité, détermination et abnégation. Qualités qu’on retrouve chez les balantes chantés par Amilcar Cabral, qui ont constitué les premiers bataillons pour la libération de la Guinée Bissau du colonialisme portugais.
Sadio Mané du balantacounda dans le Sedhiou a de qui tenir. Tu es déjà sacré !
 
Au moment où le football mondialisé et corrompu lui refuse le ballon d’or, Macky Sall chanté par les puissances occidentales reçoit le ballon d’or d’endettement. Tous les deux partagent un point commun,  des noms à 9 lettres. Mais l’Occident préfère l’idéologie rétrograde du «Neddo ko bandum» aux valeurs des Assises Nationales incarnées par Sadio Mané.
 
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.
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