Les déplacements de centaines de milliers de personnes étaient perturbés lundi au premier jour d'une longue grève d'un mois prévue sur les lignes de la compagnie South Western, parmi les plus utilisées de la banlieue de Londres.
Les membres du syndicat Rail, Maritime and Transport (RMT) ont entamé lundi leur mouvement social qui doit durer 27 jours, soit l'un des plus longs de l'histoire du transport ferroviaire britannique.
Le mouvement se prolongera jusqu'au Nouvel an et sera uniquement suspendu pour les élections législatives du 12 décembre, Noël et le 26 décembre.
Seule la moitié du service était assurée sur ces lignes, dont celles qui arrivent et partent de la gare londonienne de Waterloo, la plus fréquentée du Royaume-Uni.
Les lignes de la South Western, utilisées par quelque 600'000 personnes par jour, desservent depuis Londres une partie de sa banlieue et des villes du sud-ouest de l'Angleterre comme Bristol ou Portsmouth.
Responsabilité de la fermeture des portes en cause
Cette grève se tient après l'échec de discussions, le RMT et la direction s'accusant l'un l'autre d'avoir refusé de trouver un compromis.
Le différend porte sur le projet de South Western de confier la responsabilité de fermer les portes de wagons aux conducteurs, une tâche qui est pour l'instant assurée par un autre employé, le «garde».
Le syndicat affirme que cela réduit le rôle du garde à celui d'un «passager amélioré» et menace leur fonction de disparition tout en nuisant à la sécurité du train.
Un site pour les billets
La compagnie, de son côté, dit avoir «tout fait» pour répondre aux demandes «obsolètes du RMT avec notre promesse d'un garde par train, et un rôle crucial dans la sécurité pour lui», mais ne peut pas «compromettre la nécessaire modernisation du service».
Ce mouvement social intervient alors que l'amélioration du transport ferroviaire, dont les dysfonctionnements et le coût sont régulièrement dénoncés dans le pays, est l'un des grands thèmes de la campagne avant les législatives du 12 décembre.
Le parti travailliste, qui veut nationaliser le réseau, a en outre promis une réduction de 33% des tarifs des billets, qui seraient gratuits pour les jeunes de moins de 16 ans, ainsi que la création d'un site internet unique pour acheter des billets sans commissions. (afp/nxp)
Les membres du syndicat Rail, Maritime and Transport (RMT) ont entamé lundi leur mouvement social qui doit durer 27 jours, soit l'un des plus longs de l'histoire du transport ferroviaire britannique.
Le mouvement se prolongera jusqu'au Nouvel an et sera uniquement suspendu pour les élections législatives du 12 décembre, Noël et le 26 décembre.
Seule la moitié du service était assurée sur ces lignes, dont celles qui arrivent et partent de la gare londonienne de Waterloo, la plus fréquentée du Royaume-Uni.
Les lignes de la South Western, utilisées par quelque 600'000 personnes par jour, desservent depuis Londres une partie de sa banlieue et des villes du sud-ouest de l'Angleterre comme Bristol ou Portsmouth.
Responsabilité de la fermeture des portes en cause
Cette grève se tient après l'échec de discussions, le RMT et la direction s'accusant l'un l'autre d'avoir refusé de trouver un compromis.
Le différend porte sur le projet de South Western de confier la responsabilité de fermer les portes de wagons aux conducteurs, une tâche qui est pour l'instant assurée par un autre employé, le «garde».
Le syndicat affirme que cela réduit le rôle du garde à celui d'un «passager amélioré» et menace leur fonction de disparition tout en nuisant à la sécurité du train.
Un site pour les billets
La compagnie, de son côté, dit avoir «tout fait» pour répondre aux demandes «obsolètes du RMT avec notre promesse d'un garde par train, et un rôle crucial dans la sécurité pour lui», mais ne peut pas «compromettre la nécessaire modernisation du service».
Ce mouvement social intervient alors que l'amélioration du transport ferroviaire, dont les dysfonctionnements et le coût sont régulièrement dénoncés dans le pays, est l'un des grands thèmes de la campagne avant les législatives du 12 décembre.
Le parti travailliste, qui veut nationaliser le réseau, a en outre promis une réduction de 33% des tarifs des billets, qui seraient gratuits pour les jeunes de moins de 16 ans, ainsi que la création d'un site internet unique pour acheter des billets sans commissions. (afp/nxp)