Le Sénégal n’a jamais connu une situation électorale aussi chaotique. Les autorités publiques ont sciemment orchestré le sabotage du processus électoral. Depuis le début du vote, les observateurs notent par ci et là des dysfonctionnements graves.
Les services du ministère de l’intérieur n’ont pas acheminé le matériel nécessaire afin de permettre aux citoyens sénégalais d’exercer librement leur droit de vote.
Les autorités de la République ont saboté le processus électoral à tel point que des citoyens sénégalais munis de leur récépissé n’ont même pas pu voter le jour des élections. Beaucoup de citoyens sénégalais ont passé la journée à faire le tour des bureaux de vote sans savoir dans quel bureau ils doivent exercer leur droit.
Par ailleurs, beaucoup d'électeurs ont fait la file et une fois devant le bureau de vote, le président du centre de vote de manière irresponsable, au dernier moment, décide d’arrêter le processus électoral privant du coup à de nombreux citoyens la possibilité de participer à la vie démocratique de notre nation. Dans d’autres cas similaires, ils ont poursuivi le vote. On constate un déséquilibre manifeste dans l'application des lois et règlements du pays et un capharnaüm à la hauteur du déshonneur des autorités de la République.
Le président de la République Macky Sall avec la complicité de l’administration territoriale a faussé le jeu démocratique en instrumentalisant ses hommes de main afin qu’ils torpillent le déroulement normal des élections en retardant de façon délibérée le démarrage du vote, ce qui a fini par installer le chaos dans plusieurs localités du pays.
Le ministre de l’intérieur monsieur Abdoulaye Daouda Diallo et son administration ont terni à jamais l’image du Sénégal. Ils n’ont pas estimé nécessaire de s’adresser à la population pour à la fois apaiser la tension et apporter des solutions crédibles aux nombreux dysfonctionnements.
Certains observateurs doivent cesser de dire que les élections législatives se sont déroulées dans de bonnes conditions. Au plus, ils soutiennent mordicus que la transparence était de mise partout et que ces élections ne souffrent pas d’irrégularités pouvant entacher la sincérité du vote des citoyens.
Ces autorités de l'UEMOA ont mis des œillères afin de masquer les dysfonctionnements de l’autorité administrative. Pire, des autorités de l’administration territoriale n’ont pas joué leur rôle et ont matérialisé la volonté de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar de limiter le vote dans les circonscriptions électorales favorables à l’opposition sénégalaise.
Personne ne peut expliquer pourquoi dans certains bureaux de vote, il n’y a pas eu les bulletins d’une coalition ou de plusieurs coalitions. Que l’autorité administrative ne vienne pas dire aux citoyens médusés qu’il s’agit d’un oubli, mais non d’un processus de sabotage des élections législatives ?
Des circonscriptions électorales comme Matam ont bénéficié de toute la logistique légale pour un bon déroulement du vote alors que d'autres plus proches du point de vue géographique des services du ministère de l’intérieur n’ont pas pu démarrer à temps et au plus toutes les conditions idoines n’étaient pas de mise pour assurer la transparence dans le processus électoral.
Le ministre de l’intérieur et ses services ont failli à leurs missions républicaines de permettre aux citoyens sénégalais d’exercer librement leur droit de vote, garanti par la Constitution non pas uniquement par incompétence, mais par lâcheté.
La CENA n’a pas non plus joué son rôle. Le silence coupable de son président monsieur Doudou Ndir témoigne de la légèreté de nos autorités à défendre les valeurs de la république. La CENA n’a pas fait honneur à sa mission de régulation du processus électoral.
L’administration sénégalaise est républicaine par essence, mais des pratiques d’asservissement de ses fonctionnaires voulues et orchestrées froidement par notre président par défaut monsieur Macky Sall (…) ont pesé lourdement dans le processus électoral.
La République doit être défendue en premier par ses fonctionnaires parce qu’il leur revient de droit d’appliquer et de faire respecter les lois et règlements du pays en dehors de toutes considérations partisanes. Honte à toutes les autorités administratives et gouvernementales qui ont sciemment torpillé le processus électoral dans le dessein de rendre service au président Macky Sall au détriment de l’intérêt général. Cet homme, monsieur Macky Sall ne mérite nullement à ce que vous renonciez à la vertu et au sens du devoir. Il va devoir quitter le pouvoir prochainement et passer le flambeau à un(e) autre citoyen(e).
Ces hommes cupides doivent faire profil bas et disparaître à jamais du processus électoral. Les citoyens sénégalais doivent prendre leurs responsabilités de veiller continuellement pour un déroulement sincère et républicain des prochaines échéances électorales. La défense de nos droits commence ici et maintenant partout au Sénégal et ailleurs pour refuser l’imposture de nos autorités publiques. La paix sociale n’est possible qu’avec le respect des règles de bonne gouvernance et de l’égalité des citoyens sénégalais devant les lois et règlements de la République.
J’ai honte lorsque l’ambassadeur du Sénégal à Bruxelles son Excellence Amadou Diop viole en toute impunité la loi électorale en permettant à sa fille de voter en toute illégalité alors qu’elle ne figurait dans aucune des listes électorales affichées.
Au même moment, des présidents de bureaux de vote ont refusé à des citoyens sénégalais munis de leur récépissé la possibilité d’exercer leur droit de vote.
L’éthique républicaine exige de nos autorités consulaires de se situer au dessus de la mêlée politique et de montrer le bon exemple. En vérité, notre pays le Sénégal va droit au mur.
Après ces actes de sabotage du processus électoral, peut-on maintenant en toute objectivité exiger des citoyens sénégalais le respect et la considération à l’encontre des autorités de la République ?
massambandiaye2012@gmail.com
Les services du ministère de l’intérieur n’ont pas acheminé le matériel nécessaire afin de permettre aux citoyens sénégalais d’exercer librement leur droit de vote.
Les autorités de la République ont saboté le processus électoral à tel point que des citoyens sénégalais munis de leur récépissé n’ont même pas pu voter le jour des élections. Beaucoup de citoyens sénégalais ont passé la journée à faire le tour des bureaux de vote sans savoir dans quel bureau ils doivent exercer leur droit.
Par ailleurs, beaucoup d'électeurs ont fait la file et une fois devant le bureau de vote, le président du centre de vote de manière irresponsable, au dernier moment, décide d’arrêter le processus électoral privant du coup à de nombreux citoyens la possibilité de participer à la vie démocratique de notre nation. Dans d’autres cas similaires, ils ont poursuivi le vote. On constate un déséquilibre manifeste dans l'application des lois et règlements du pays et un capharnaüm à la hauteur du déshonneur des autorités de la République.
Le président de la République Macky Sall avec la complicité de l’administration territoriale a faussé le jeu démocratique en instrumentalisant ses hommes de main afin qu’ils torpillent le déroulement normal des élections en retardant de façon délibérée le démarrage du vote, ce qui a fini par installer le chaos dans plusieurs localités du pays.
Le ministre de l’intérieur monsieur Abdoulaye Daouda Diallo et son administration ont terni à jamais l’image du Sénégal. Ils n’ont pas estimé nécessaire de s’adresser à la population pour à la fois apaiser la tension et apporter des solutions crédibles aux nombreux dysfonctionnements.
Certains observateurs doivent cesser de dire que les élections législatives se sont déroulées dans de bonnes conditions. Au plus, ils soutiennent mordicus que la transparence était de mise partout et que ces élections ne souffrent pas d’irrégularités pouvant entacher la sincérité du vote des citoyens.
Ces autorités de l'UEMOA ont mis des œillères afin de masquer les dysfonctionnements de l’autorité administrative. Pire, des autorités de l’administration territoriale n’ont pas joué leur rôle et ont matérialisé la volonté de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar de limiter le vote dans les circonscriptions électorales favorables à l’opposition sénégalaise.
Personne ne peut expliquer pourquoi dans certains bureaux de vote, il n’y a pas eu les bulletins d’une coalition ou de plusieurs coalitions. Que l’autorité administrative ne vienne pas dire aux citoyens médusés qu’il s’agit d’un oubli, mais non d’un processus de sabotage des élections législatives ?
Des circonscriptions électorales comme Matam ont bénéficié de toute la logistique légale pour un bon déroulement du vote alors que d'autres plus proches du point de vue géographique des services du ministère de l’intérieur n’ont pas pu démarrer à temps et au plus toutes les conditions idoines n’étaient pas de mise pour assurer la transparence dans le processus électoral.
Le ministre de l’intérieur et ses services ont failli à leurs missions républicaines de permettre aux citoyens sénégalais d’exercer librement leur droit de vote, garanti par la Constitution non pas uniquement par incompétence, mais par lâcheté.
La CENA n’a pas non plus joué son rôle. Le silence coupable de son président monsieur Doudou Ndir témoigne de la légèreté de nos autorités à défendre les valeurs de la république. La CENA n’a pas fait honneur à sa mission de régulation du processus électoral.
L’administration sénégalaise est républicaine par essence, mais des pratiques d’asservissement de ses fonctionnaires voulues et orchestrées froidement par notre président par défaut monsieur Macky Sall (…) ont pesé lourdement dans le processus électoral.
La République doit être défendue en premier par ses fonctionnaires parce qu’il leur revient de droit d’appliquer et de faire respecter les lois et règlements du pays en dehors de toutes considérations partisanes. Honte à toutes les autorités administratives et gouvernementales qui ont sciemment torpillé le processus électoral dans le dessein de rendre service au président Macky Sall au détriment de l’intérêt général. Cet homme, monsieur Macky Sall ne mérite nullement à ce que vous renonciez à la vertu et au sens du devoir. Il va devoir quitter le pouvoir prochainement et passer le flambeau à un(e) autre citoyen(e).
Ces hommes cupides doivent faire profil bas et disparaître à jamais du processus électoral. Les citoyens sénégalais doivent prendre leurs responsabilités de veiller continuellement pour un déroulement sincère et républicain des prochaines échéances électorales. La défense de nos droits commence ici et maintenant partout au Sénégal et ailleurs pour refuser l’imposture de nos autorités publiques. La paix sociale n’est possible qu’avec le respect des règles de bonne gouvernance et de l’égalité des citoyens sénégalais devant les lois et règlements de la République.
J’ai honte lorsque l’ambassadeur du Sénégal à Bruxelles son Excellence Amadou Diop viole en toute impunité la loi électorale en permettant à sa fille de voter en toute illégalité alors qu’elle ne figurait dans aucune des listes électorales affichées.
Au même moment, des présidents de bureaux de vote ont refusé à des citoyens sénégalais munis de leur récépissé la possibilité d’exercer leur droit de vote.
L’éthique républicaine exige de nos autorités consulaires de se situer au dessus de la mêlée politique et de montrer le bon exemple. En vérité, notre pays le Sénégal va droit au mur.
Après ces actes de sabotage du processus électoral, peut-on maintenant en toute objectivité exiger des citoyens sénégalais le respect et la considération à l’encontre des autorités de la République ?
massambandiaye2012@gmail.com