Lors d'une allocution télévisée, le premier ministre de Madagascar, Olivier Mahafaly Solonandrasana, a annoncé la suspension dans la capitale Antananarivo de «toutes réunions ou manifestations». Six décès dus à la peste y ont été enregistrés ces derniers jours.
«Il ne s'agit pas d'une suspension définitive», a-t-il précisé, mais d'une mesure provisoire en attendant «l'évolution de la lutte contre cette maladie».
«Que ce soit dans les aéroports ou dans les gares routières, des mesures seront prises pour les passagers pour éviter les paniques et maîtriser la maladie», a ajouté le chef du gouvernement à l'issue d'une réunion d'urgence entre le gouvernement, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et les bailleurs de fonds.
Depuis 1980, la peste réapparaît presque chaque année à Madagascar, généralement d'octobre à mars.
Dans la capitale
Cette année, un premier décès a été enregistré le 28 août. La victime, qui avait contracté la maladie à Ankazobe (centre), est décédée dans un taxi-brousse dans la ville de Moramanga (est) en essayant de rejoindre Tamatave, une ville sur la côte est.
L'épidémie s'est depuis propagée sur le territoire malgache, notamment dans la capitale Antananarivo.
«Juste pour la journée d'hier (vendredi), on a enregistré quatre décès de la peste pulmonaire», a indiqué à l'AFP le Dr Manitra Rakotoarivony, directeur de la promotion de la santé au ministère de la Santé.
«Jusqu'à présent, on a 24 cas de décès dus à la peste dans tout Madagascar», a-t-il complété. Le précédent bilan publié jeudi faisait état de 19 décès et de 104 cas suspects.
Toux fatale
La saison pesteuse coïncide avec la saison des pluies, la tradition malgache du «retournement des morts» et la recrudescence des feux de brousse, selon le ministère de la Santé.
La bactérie de la peste, qui se développe chez les rats, est véhiculée par les puces. Chez l'homme, la forme bubonique de la peste se soigne, si prise à temps, avec des antibiotiques, mais la forme pneumonique - transmissible par la toux - peut être fatale en seulement 24 à 72 heures. (ats/nxp)
«Il ne s'agit pas d'une suspension définitive», a-t-il précisé, mais d'une mesure provisoire en attendant «l'évolution de la lutte contre cette maladie».
«Que ce soit dans les aéroports ou dans les gares routières, des mesures seront prises pour les passagers pour éviter les paniques et maîtriser la maladie», a ajouté le chef du gouvernement à l'issue d'une réunion d'urgence entre le gouvernement, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et les bailleurs de fonds.
Depuis 1980, la peste réapparaît presque chaque année à Madagascar, généralement d'octobre à mars.
Dans la capitale
Cette année, un premier décès a été enregistré le 28 août. La victime, qui avait contracté la maladie à Ankazobe (centre), est décédée dans un taxi-brousse dans la ville de Moramanga (est) en essayant de rejoindre Tamatave, une ville sur la côte est.
L'épidémie s'est depuis propagée sur le territoire malgache, notamment dans la capitale Antananarivo.
«Juste pour la journée d'hier (vendredi), on a enregistré quatre décès de la peste pulmonaire», a indiqué à l'AFP le Dr Manitra Rakotoarivony, directeur de la promotion de la santé au ministère de la Santé.
«Jusqu'à présent, on a 24 cas de décès dus à la peste dans tout Madagascar», a-t-il complété. Le précédent bilan publié jeudi faisait état de 19 décès et de 104 cas suspects.
Toux fatale
La saison pesteuse coïncide avec la saison des pluies, la tradition malgache du «retournement des morts» et la recrudescence des feux de brousse, selon le ministère de la Santé.
La bactérie de la peste, qui se développe chez les rats, est véhiculée par les puces. Chez l'homme, la forme bubonique de la peste se soigne, si prise à temps, avec des antibiotiques, mais la forme pneumonique - transmissible par la toux - peut être fatale en seulement 24 à 72 heures. (ats/nxp)