PARIS (Reuters) - La probité de Richard Ferrand n'est "pas en cause" après des révélations du Canard enchaîné sur les anciennes activités professionnelles du ministre de la Cohésion des territoires, a-t-on déclaré mardi à Matignon.
L'hebdomadaire rapporte dans son édition à paraître mercredi que les Mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand était alors le directeur général, ont loué à partir de 2011 des locaux, à Brest, appartenant à une société détenue par sa compagne.
Le Canard enchaîné précise que cette pratique n'a rien d'illégal.
"L'honnêteté de Richard Ferrand n'est pas en cause. Personne ne conteste que cette opération a été profitable aux Mutuelles de Bretagne", a-t-on réagi à Matignon.
"Cette opération s'est faite dans la plus complète transparence. Tout le monde est d'accord pour saluer le bilan de Richard Ferrand aux Mutuelles de Bretagne", a-t-on ajouté.
Dans l'entourage du Premier ministre, on déclare qu'un courrier à en-tête du conseil d'administration des Mutuelles de Bretagne prouve que la nature des relations entre Richard Ferrand et sa compagne, bénéficiaire de l'appel d'offre mieux disant, était connue.
Quant à un départ de Richard Ferrand du gouvernement, "la question ne se pose pas", insiste-t-on à Matignon.
Le ministre, nommé la semaine dernière, a fourni des explications similaires au Canard enchaîné.
"C'était la proposition la moins chère ! Le prix était conforme au marché et rien n'a été caché : tout le monde savait que cette SCI était la propriété de ma compagne", a déclaré ce proche d'Emmanuel Macron, cité dans l'hebdomadaire.
Richard Ferrand a dirigé les Mutuelles de Bretagne des années 1990 à 2012 avant de devenir député du Finistère sous l'étiquette du Parti socialiste puis l'un des bras droits d'Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle.
Selon le Canard enchaîné, le lien entre Richard Ferrand et la gérante de la SCI dénommée Saca ne figure pas sur le procès-verbal de la réunion du conseil d'administration des Mutuelles de Bretagne durant laquelle l'offre a été retenue, en 2011.
Toujours selon le journal, la société a mis à disposition des Mutuelles de Bretagne des bureaux d'une surface totale de 379 m2 pour un loyer annuel de 42.000 euros.
L'hebdomadaire rapporte dans son édition à paraître mercredi que les Mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand était alors le directeur général, ont loué à partir de 2011 des locaux, à Brest, appartenant à une société détenue par sa compagne.
Le Canard enchaîné précise que cette pratique n'a rien d'illégal.
"L'honnêteté de Richard Ferrand n'est pas en cause. Personne ne conteste que cette opération a été profitable aux Mutuelles de Bretagne", a-t-on réagi à Matignon.
"Cette opération s'est faite dans la plus complète transparence. Tout le monde est d'accord pour saluer le bilan de Richard Ferrand aux Mutuelles de Bretagne", a-t-on ajouté.
Dans l'entourage du Premier ministre, on déclare qu'un courrier à en-tête du conseil d'administration des Mutuelles de Bretagne prouve que la nature des relations entre Richard Ferrand et sa compagne, bénéficiaire de l'appel d'offre mieux disant, était connue.
Quant à un départ de Richard Ferrand du gouvernement, "la question ne se pose pas", insiste-t-on à Matignon.
Le ministre, nommé la semaine dernière, a fourni des explications similaires au Canard enchaîné.
"C'était la proposition la moins chère ! Le prix était conforme au marché et rien n'a été caché : tout le monde savait que cette SCI était la propriété de ma compagne", a déclaré ce proche d'Emmanuel Macron, cité dans l'hebdomadaire.
Richard Ferrand a dirigé les Mutuelles de Bretagne des années 1990 à 2012 avant de devenir député du Finistère sous l'étiquette du Parti socialiste puis l'un des bras droits d'Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle.
Selon le Canard enchaîné, le lien entre Richard Ferrand et la gérante de la SCI dénommée Saca ne figure pas sur le procès-verbal de la réunion du conseil d'administration des Mutuelles de Bretagne durant laquelle l'offre a été retenue, en 2011.
Toujours selon le journal, la société a mis à disposition des Mutuelles de Bretagne des bureaux d'une surface totale de 379 m2 pour un loyer annuel de 42.000 euros.