La tempête Eleanor, qui devait balayait la moitié de la France, touchait mercredi matin la Bretagne, la Manche, le nord et la région parisienne et se dirigeait vers le Nord-Est avec des rafales à 120km/h, privant 200.000 foyers d'électricité.
Les principales régions touchées ont été jusqu'à présent la Normandie avec 50.000 foyers sans courant électrique, la Picardie 30.000, la Lorraine 30.000, l'Ile-de-France 30.000, la Champagne-Ardenne 20.000 foyers, Le Nord Pas-de-Calais 15.000, selon Enedis.
Des rafales de vent à 116 km/h à Anneville-sur-Mer, en Manche, à 109 km/h sur l'Ile-de-Bréhat, en Côtes-d'Armor, à 95 km/h au Havre (Normandie), touchées en premier par la tempête, ont été enregistrées à 02h00, a précisé Météo-France Rennes.
Un skipper qui avait lancé un appel de détresse, les voiles de son bateau étant déchirées et dans l'eau, a été secouru dans la nuit de mardi à mercredi, dans le détroit des Casquets (Manche).
Sur les régions côtières du nord du pays, où Eleanor est arrivée un peu après, des rafales de 129km/h au Cap de la Hève (76) et de 125 km/h à Brignogan (29) ont été enregistrées.
Dans l'intérieur, ces valeurs ont atteint les 147 km/h à Cambrai, 102 km/h à Lille, 107 km/h à Reims et 103 km/h à Clermont-Ferrand.
A 10h00, aucun TER ne circulait en Normandie ni en Alsace, selon la SNCF. Les TGV roulaient normalement, malgré quelques retards ponctuels dans ces régions et dans les Hauts-de-France.
Le trafic des ferries à Calais était "ralenti" mais pas suspendu, a précisé la préfecture. A Paris, la Ville a décidé de ne pas ouvrir de la journée les différents espaces verts.
Les fortes rafales de vent ont également provoqué des retards à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle (CDG) où 60% des vols ont été retardés au départ entre 07H15 et 09H00 et un tiers à l'arrivée, selon la Direction générale de l'aviation civile (DGAC).
Selon le gestionnaire de l'aéroport, Groupe ADP, les vols ont subi une moyenne de 38 minutes de retard. La situation devrait revenir à la normale d'ici la fin de la matinée et trois vols ont été déroutés, selon la même source.
Les pompiers sont intervenus plus d'une centaine de fois dans les Hauts-de-France pour des chutes d'arbres et de fils électriques sur la chaussée.
- Jusqu'à 180 km/h en altitude -
Dans les Alpes du Nord, les vents vont se renforcer pour atteindre 100 km/h en montagne, aux altitudes moyennes (stations de ski) et de 120 km/h à 180 km/h plus haut.
La station de Val Thorens (Savoie) a annoncé la fermeture de la partie haute de son domaine skiable mercredi et jeudi, le vent s'ajoutant aux chutes de neiges exceptionnelles prévues.
En Corse, à partir de la mi-journée et dans la soirée, les vents deviendront "violents", avec des rafales attendues de 180 à 200 km/h sur le Cap Corse et le Cap Sagro, et de 120 à 150km/h autour de Bastia et sur la côte sud-est, de Solenzara à Porto-Vecchio. "Une baisse d'intensité est prévue en fin de nuit de mercredi à jeudi", a précisé Météo-France.
Face à cette tempête arrivant du nord de l'Irlande, 47 départements étaient toujours en vigilance orange jusqu'à jeudi 06h00, en Bretagne, en région parisienne, dans les Hauts-de-France, dans le Grand-Est, en Bourgogne-Franche-Comté, dans les Alpes du Nord, les Alpes-Maritimes, et en Corse.
L'alerte a été levée à 10h00 en Eure-et-Loir et dans le Loiret, et déclenchée dans le Var.
- Vigilance orange "vagues-submersion" -
Presque tous les départements du littoral nord, du Finistère au Pas-de-Calais, sont placés en vigilance orange vagues-submersion.
Dans un contexte de forts coefficients de marée, les vagues risquent en effet de provoquer des phénomènes de submersion "particulièrement intenses".
Trois départements sont également en vigilance orange pour risque d'inondations (Seine-Maritime, Eure et Gironde).
Les risques météo ont déjà conduit France Galop à reporter à jeudi et vendredi les huit courses hippiques prévues mercredi à l'hippodrome de Deauville (Calvados).
Eleanor est la quatrième tempête à toucher le pays depuis début décembre, après Ana, Bruno et Carmen. Cette dernière a quitté la France dans la nuit de lundi à mardi, après avoir balayé notamment la Bretagne, le littoral atlantique et la Corse, avec des rafales à plus de 130 km/h.
Plus de 4.000 habitants de dix communes de Seine-Maritime sont par ailleurs privés d'eau courante en raison des précipitations des derniers jours, qui l'ont rendue impropre à la consommation.
Les principales régions touchées ont été jusqu'à présent la Normandie avec 50.000 foyers sans courant électrique, la Picardie 30.000, la Lorraine 30.000, l'Ile-de-France 30.000, la Champagne-Ardenne 20.000 foyers, Le Nord Pas-de-Calais 15.000, selon Enedis.
Des rafales de vent à 116 km/h à Anneville-sur-Mer, en Manche, à 109 km/h sur l'Ile-de-Bréhat, en Côtes-d'Armor, à 95 km/h au Havre (Normandie), touchées en premier par la tempête, ont été enregistrées à 02h00, a précisé Météo-France Rennes.
Un skipper qui avait lancé un appel de détresse, les voiles de son bateau étant déchirées et dans l'eau, a été secouru dans la nuit de mardi à mercredi, dans le détroit des Casquets (Manche).
Sur les régions côtières du nord du pays, où Eleanor est arrivée un peu après, des rafales de 129km/h au Cap de la Hève (76) et de 125 km/h à Brignogan (29) ont été enregistrées.
Dans l'intérieur, ces valeurs ont atteint les 147 km/h à Cambrai, 102 km/h à Lille, 107 km/h à Reims et 103 km/h à Clermont-Ferrand.
A 10h00, aucun TER ne circulait en Normandie ni en Alsace, selon la SNCF. Les TGV roulaient normalement, malgré quelques retards ponctuels dans ces régions et dans les Hauts-de-France.
Le trafic des ferries à Calais était "ralenti" mais pas suspendu, a précisé la préfecture. A Paris, la Ville a décidé de ne pas ouvrir de la journée les différents espaces verts.
Les fortes rafales de vent ont également provoqué des retards à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle (CDG) où 60% des vols ont été retardés au départ entre 07H15 et 09H00 et un tiers à l'arrivée, selon la Direction générale de l'aviation civile (DGAC).
Selon le gestionnaire de l'aéroport, Groupe ADP, les vols ont subi une moyenne de 38 minutes de retard. La situation devrait revenir à la normale d'ici la fin de la matinée et trois vols ont été déroutés, selon la même source.
Les pompiers sont intervenus plus d'une centaine de fois dans les Hauts-de-France pour des chutes d'arbres et de fils électriques sur la chaussée.
- Jusqu'à 180 km/h en altitude -
Dans les Alpes du Nord, les vents vont se renforcer pour atteindre 100 km/h en montagne, aux altitudes moyennes (stations de ski) et de 120 km/h à 180 km/h plus haut.
La station de Val Thorens (Savoie) a annoncé la fermeture de la partie haute de son domaine skiable mercredi et jeudi, le vent s'ajoutant aux chutes de neiges exceptionnelles prévues.
En Corse, à partir de la mi-journée et dans la soirée, les vents deviendront "violents", avec des rafales attendues de 180 à 200 km/h sur le Cap Corse et le Cap Sagro, et de 120 à 150km/h autour de Bastia et sur la côte sud-est, de Solenzara à Porto-Vecchio. "Une baisse d'intensité est prévue en fin de nuit de mercredi à jeudi", a précisé Météo-France.
Face à cette tempête arrivant du nord de l'Irlande, 47 départements étaient toujours en vigilance orange jusqu'à jeudi 06h00, en Bretagne, en région parisienne, dans les Hauts-de-France, dans le Grand-Est, en Bourgogne-Franche-Comté, dans les Alpes du Nord, les Alpes-Maritimes, et en Corse.
L'alerte a été levée à 10h00 en Eure-et-Loir et dans le Loiret, et déclenchée dans le Var.
- Vigilance orange "vagues-submersion" -
Presque tous les départements du littoral nord, du Finistère au Pas-de-Calais, sont placés en vigilance orange vagues-submersion.
Dans un contexte de forts coefficients de marée, les vagues risquent en effet de provoquer des phénomènes de submersion "particulièrement intenses".
Trois départements sont également en vigilance orange pour risque d'inondations (Seine-Maritime, Eure et Gironde).
Les risques météo ont déjà conduit France Galop à reporter à jeudi et vendredi les huit courses hippiques prévues mercredi à l'hippodrome de Deauville (Calvados).
Eleanor est la quatrième tempête à toucher le pays depuis début décembre, après Ana, Bruno et Carmen. Cette dernière a quitté la France dans la nuit de lundi à mardi, après avoir balayé notamment la Bretagne, le littoral atlantique et la Corse, avec des rafales à plus de 130 km/h.
Plus de 4.000 habitants de dix communes de Seine-Maritime sont par ailleurs privés d'eau courante en raison des précipitations des derniers jours, qui l'ont rendue impropre à la consommation.