Connectez-vous

La tragédie des enfants centrafricains dans les mines au Cameroun

Mercredi 19 Juin 2024

Au Cameroun, de nombreux enfants centrafricains travaillent sur les sites miniers. Il s’agit d’enfants orphelins ou issus des familles ayant fui la guerre et qui ne résident pas dans les camps de réfugiés du HCR. Certains enfants ont laissé leur vie sur ces sites miniers à la suite d’éboulements...

 

Djimé Mama est un ressortissant centrafricain vivant à Batouri au Cameroun, à 400 km de Yaoundé. En 2021, Youssouf, son neveu âgé de 16 ans, a trouvé la mort à la recherche de l’or au village Kambelle III, dans la région de l’Est, voisine de la République centrafricaine. 

 

C’est sur le site minier d’une société chinoise dénommée Menchenu Wang Woping, laissé ce jour-là à ciel ouvert, que le jeune Centrafricain Youssouf est décédé. Il y a 2 ans, un procès s’est ouvert contre cette société chinoise au tribunal de Batouri, à plus de 400 km de Yaoundé. 

 

“Du point de vue juridique, il faudrait que les sociétés chinoises comprennent qu’il y a un code minier qui doit être respecté au Cameroun et l’administration des mines doit aussi assumer ses responsabilités...”, assure Dieudonné Djisse, avocat de la victime. Mais on retrouve encore de nombreux enfants centrafricains à la recherche effrénée de l’or sur les chantiers miniers dans la région de l’Est...

 

Les autorités camerounaises tentent d’endiguer le phénomène du travail des enfants sur les sites miniers dans la région de l’Est...Ces sept dernières années, les organisations de la société civile locale affirment qu’au moins 200 personnes sont mortes sur les sites aurifères dans la région de l’Est, parmi lesquels des enfants de nationalité centrafricaine. [VOA]

Nombre de lectures : 135 fois











Inscription à la newsletter