Les conflits liés à l'accès aux ressources dans le nord du Bénin se sont accentués et risquent d'être exploités par les groupes extrémistes présents dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest, s'alarme dans un rapport le centre de réflexion néerlandais Clingendael. "Il existe un nombre important de conflits communautaires dans le nord du Bénin qui sont devenus plus intenses et meurtriers ces dernières années", selon ce rapport publié jeudi.
Clingendael affirme que le gouvernement du président Patrice Talon "semble délibérément dissimuler ces problèmes", même s'"il travaille dur en coulisses pour adresser ces problèmes". La montée des violences s'observe dans trois régions du Nord - l'Alibori, le Borgou et l'Atacora - frontalières avec le Niger, le Burkina Faso et le Nigeria, des pays où sont implantés plusieurs groupes jihadistes.
Selon ce think-tank international renommé et spécialisé dans les questions de sécurité, les conflits communautaires au Bénin risquent d'être exploités par ces groupes extrémistes, et il "existe un risque de débordement de la violence du Sahel" au Bénin. (AFP)
Clingendael affirme que le gouvernement du président Patrice Talon "semble délibérément dissimuler ces problèmes", même s'"il travaille dur en coulisses pour adresser ces problèmes". La montée des violences s'observe dans trois régions du Nord - l'Alibori, le Borgou et l'Atacora - frontalières avec le Niger, le Burkina Faso et le Nigeria, des pays où sont implantés plusieurs groupes jihadistes.
Selon ce think-tank international renommé et spécialisé dans les questions de sécurité, les conflits communautaires au Bénin risquent d'être exploités par ces groupes extrémistes, et il "existe un risque de débordement de la violence du Sahel" au Bénin. (AFP)