GENEVE (Reuters) - Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a présenté sa démission la semaine dernière parce qu'il n'avait pas été informé d'une visite du président syrien Bachar al Assad à Téhéran, rapporte mardi l'agence de presse ISNA, citant le porte-parole du ministère Bahram Qassemi.
"Le ministère des Affaires étrangères n'a reçu aucune information à quelque niveau que ce soit et cette absence d'information a été maintenue jusqu'à la fin de la visite", a expliqué Qassemi.
"L'une des raisons de la démission du Dr Zarif, c'est ce type d'absence de coordination avec le ministère des Affaires étrangères. Comme cela a déjà été dit, la démission de l'honorable ministre n'était pas une affaire personnelle, son objectif était de remettre à sa juste place le ministère et le système diplomatique du pays", a-t-il ajouté.
Qassem Soleimani, le puissant commandant de la force Al Qods, la branche des gardiens de la Révolution chargée des opérations extérieures, était présent lors de la rencontre entre Bachar al Assad et le guide suprême de la Révolution Ali Khamenei lundi dernier à Téhéran.
Le président iranien Hassan Rohani a rejeté mercredi la démission de Mohammad Javad Zarif, cible des "durs" du régime, estimant que son départ irait à l'encontre des intérêts de la république islamique.
Le général Soleimani a affirmé le même jour que Zarif avait le soutien d'Ali Khamenei et des dirigeants iraniens.
"Le ministère des Affaires étrangères n'a reçu aucune information à quelque niveau que ce soit et cette absence d'information a été maintenue jusqu'à la fin de la visite", a expliqué Qassemi.
"L'une des raisons de la démission du Dr Zarif, c'est ce type d'absence de coordination avec le ministère des Affaires étrangères. Comme cela a déjà été dit, la démission de l'honorable ministre n'était pas une affaire personnelle, son objectif était de remettre à sa juste place le ministère et le système diplomatique du pays", a-t-il ajouté.
Qassem Soleimani, le puissant commandant de la force Al Qods, la branche des gardiens de la Révolution chargée des opérations extérieures, était présent lors de la rencontre entre Bachar al Assad et le guide suprême de la Révolution Ali Khamenei lundi dernier à Téhéran.
Le président iranien Hassan Rohani a rejeté mercredi la démission de Mohammad Javad Zarif, cible des "durs" du régime, estimant que son départ irait à l'encontre des intérêts de la république islamique.
Le général Soleimani a affirmé le même jour que Zarif avait le soutien d'Ali Khamenei et des dirigeants iraniens.