LONDRES (Reuters) - La croissance économique de la zone euro a ralenti bien plus que prévu en mai et si l'on ajoute a cela une inflation qui reste terne, la crainte est que la région ne retrouve plus son rythme d'expansion qui était encore dynamique tout récemment.
La BCE doit arrêter ses rachats d'actifs cette année et relever ses taux directeurs en 2019, selon une enquête Reuters du mois dernier, mais les responsables de la politique monétaire pourraient s'inquiéter de voir les pressions inflationnistes refluer alors que la croissance faiblit.
Le ralentissement économique de la zone euro n'est pas inquiétant et ne devrait pas modifier le projet de la Banque centrale européenne (BCE) pour mettre fin aux achats d'actifs dans le courant de l'année, a déclaré au quotidien allemand Die Zeit, Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE.
"A la fin de l'année dernière, j'ai dit que je ne m'attendais pas à ce que notre programme d'achat d'actifs ait besoin d'être prolongé de nouveau; je ne vois aucune raison de changer d'avis", a-t-il déclaré.
Même si la croissance d'ensemble reste relativement forte, elle a ralenti à son rythme le plus bas depuis 20 mois en Allemagne, et le plus faible depuis un an et demi en France, suivant les dernières enquêtes d'IHS Markit.
L'emploi a continué de progresser, là encore à un rythme inférieur à celui des derniers mois bien qu'encore soutenu.
L'euro est tombé à un creux de six mois après les PMI allemands, faisant craindre que le ralentissement de la première économique européenne ces derniers mois ait eu des répercussions plus importantes qu'on ne le pensait.
L'indice composite PMI de la zone euro, considéré comme un baromètre fiable de la croissance, a reculé à 54,1 ce mois-ci, contre 55,1 en avril, alors que les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un repli moindre, à 55,0.
Le seuil de 50,0 distingue croissance et contraction de l'activité.
L'économie de la zone euro qui a superformé en 2017 et crû à un niveau record en fin d'année, tourne désormais au ralenti. Les indicateurs avancés inclus dans les PMI se sont également détériorés, suggérant l'absence de tout rebond dans l'immédiat.
"La baisse de l'indice PMI de la zone euro en mai est une nouvelle fois liée en partie à des facteurs temporaires, mais la faiblesse persistante des enquêtess au deuxième trimestre est certainement préoccupante", a déclaré Jessica Hinds de Capital Economics, ajoutant que le repli des composantes avancées était quelque peu "préoccupant".
RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE DES NOUVEAUX CONTRATS
HIS Markit a indiqué qu'au regard des PMI la croissance du deuxième trimestre s'orientait vers un rythme de 0,4%, en retrait par rapport à un consensus Reuters qui donnait 0,6% le mois dernier.
Avec la décélération de l'inflation dans la zone euro, revenue à 1,2% en avril, la composante des prix à la production de l'enquête PMI s'est repliée à 53,0 contre 53,4 en avril.
Malgré les pressions à la baisse sur les prix, l'indice PMI des services est tombé à son plus bas depuis début 2017, à 53,9 contre 54,7, à comparer à un consensus de 54,6.
Avec le ralentissement de la croissance des nouveaux contrats, l'optimisme est tombé à son plus bas en neuf mois, avec un sous-indice à 64,4 ce mois-ci contre 66,2 en avril.
La déception a été la même dans le secteur manufacturier, avec un indice "flash" à un plus bas de 15 mois de 55,5 contre 56,2 en avril et un consensus à 56,0.
Le sous-indice mesurant la production, qui entre dans le calcul du PMI composite, a reculé à un plus bas de 18 mois de 54,5 contre 56,2.
Le sentiment s'est également détérioré dans le secteur manufacturier, avec un sous-indice de l'emploi à 55,5, à son plus faible niveau en neuf mois, contre 56,6 en avril.
Mais la confiance des consommateurs est probablement restée stable ce mois-ci, la Commission européenne devant en donner ce mercredi une première estimation.
La BCE doit arrêter ses rachats d'actifs cette année et relever ses taux directeurs en 2019, selon une enquête Reuters du mois dernier, mais les responsables de la politique monétaire pourraient s'inquiéter de voir les pressions inflationnistes refluer alors que la croissance faiblit.
Le ralentissement économique de la zone euro n'est pas inquiétant et ne devrait pas modifier le projet de la Banque centrale européenne (BCE) pour mettre fin aux achats d'actifs dans le courant de l'année, a déclaré au quotidien allemand Die Zeit, Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE.
"A la fin de l'année dernière, j'ai dit que je ne m'attendais pas à ce que notre programme d'achat d'actifs ait besoin d'être prolongé de nouveau; je ne vois aucune raison de changer d'avis", a-t-il déclaré.
Même si la croissance d'ensemble reste relativement forte, elle a ralenti à son rythme le plus bas depuis 20 mois en Allemagne, et le plus faible depuis un an et demi en France, suivant les dernières enquêtes d'IHS Markit.
L'emploi a continué de progresser, là encore à un rythme inférieur à celui des derniers mois bien qu'encore soutenu.
L'euro est tombé à un creux de six mois après les PMI allemands, faisant craindre que le ralentissement de la première économique européenne ces derniers mois ait eu des répercussions plus importantes qu'on ne le pensait.
L'indice composite PMI de la zone euro, considéré comme un baromètre fiable de la croissance, a reculé à 54,1 ce mois-ci, contre 55,1 en avril, alors que les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un repli moindre, à 55,0.
Le seuil de 50,0 distingue croissance et contraction de l'activité.
L'économie de la zone euro qui a superformé en 2017 et crû à un niveau record en fin d'année, tourne désormais au ralenti. Les indicateurs avancés inclus dans les PMI se sont également détériorés, suggérant l'absence de tout rebond dans l'immédiat.
"La baisse de l'indice PMI de la zone euro en mai est une nouvelle fois liée en partie à des facteurs temporaires, mais la faiblesse persistante des enquêtess au deuxième trimestre est certainement préoccupante", a déclaré Jessica Hinds de Capital Economics, ajoutant que le repli des composantes avancées était quelque peu "préoccupant".
RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE DES NOUVEAUX CONTRATS
HIS Markit a indiqué qu'au regard des PMI la croissance du deuxième trimestre s'orientait vers un rythme de 0,4%, en retrait par rapport à un consensus Reuters qui donnait 0,6% le mois dernier.
Avec la décélération de l'inflation dans la zone euro, revenue à 1,2% en avril, la composante des prix à la production de l'enquête PMI s'est repliée à 53,0 contre 53,4 en avril.
Malgré les pressions à la baisse sur les prix, l'indice PMI des services est tombé à son plus bas depuis début 2017, à 53,9 contre 54,7, à comparer à un consensus de 54,6.
Avec le ralentissement de la croissance des nouveaux contrats, l'optimisme est tombé à son plus bas en neuf mois, avec un sous-indice à 64,4 ce mois-ci contre 66,2 en avril.
La déception a été la même dans le secteur manufacturier, avec un indice "flash" à un plus bas de 15 mois de 55,5 contre 56,2 en avril et un consensus à 56,0.
Le sous-indice mesurant la production, qui entre dans le calcul du PMI composite, a reculé à un plus bas de 18 mois de 54,5 contre 56,2.
Le sentiment s'est également détérioré dans le secteur manufacturier, avec un sous-indice de l'emploi à 55,5, à son plus faible niveau en neuf mois, contre 56,6 en avril.
Mais la confiance des consommateurs est probablement restée stable ce mois-ci, la Commission européenne devant en donner ce mercredi une première estimation.