PARIS (Reuters) - Plusieurs responsables de La République en marche (LaRem) ont repoussé lundi toute idée de changement des règles de désignation du candidat pour les élections municipales à Paris, objet de désaccords entre prétendants.
Du délégué général Stanislas Guerini aux dirigeants de la Commission nationale d'investiture (CNI) en passant par la porte-parole Aurore Bergé, tous ont rejeté la proposition de quatre prétendants à l'investiture du parti pour la capitale d'organiser une consultation populaire.
Choisir un candidat de cette manière "serait paradoxal car le mouvement s'est construit contre l'idée même d'une primaire", a renchéri Stanislas Guerini lors de la conférence de presse organisée pour présenter les premiers candidats investis par le parti présidentiel.
L'hypothèse est aussi repoussée par les co-présidents de la CNI, Alain Richard et Marie Guévenoux. "Parler de processus verrouillé, c'est mettre en cause la CNI", a jugé cette dernière.
Dans une tribune publiée dans Le Journal du dimanche, quatre des six compétiteurs - Cédric Villani, Anne Lebreton, Hugues Renson et Mounir Mahjoubi - réclament la tenue d'une "consultation citoyenne" qui servirait à désigner le poulain du parti présidentiel dans la capitale.
Un processus différent de celui annoncé, qui prévoit un "grand oral" devant la Commission nationale CNI le 9 juillet, avec proclamation du nom du vainqueur le lendemain.
Les concurrents de Benjamin Griveaux redoutent que cette procédure ne favorise l'ancien porte-parole du gouvernement, considéré comme proche d'Emmanuel Macron.
A Paris et Marseille, "des villes particulièrement complexes avec des dynamiques de quartiers, avec une recomposition politique, nous devrions faire appel à toute la richesse que proposent nos statuts pour organiser des consultations et le résultat n'en sera que plus conforme à nos valeurs", a considéré Cédric Villani au micro de franceinfo.
"Ce n'est pas à 15 jours ou à trois semaines d'une commission qu'on change les règles", lui a rétorqué Benjamin Griveaux peu après sur BFM TV.
"Les candidats ne décident pas du calendrier de la CNI, qui est totalement souveraine. Le calendrier fixé est conforme à ce qui avait été évoqué au printemps, ni accéléré, ni ralenti", a dit à Reuters l'entourage de Benjamin Griveaux, lequel a toujours plaidé pour un processus rapide afin d'entrer en campagne le plus rapidement possible.
LaRem a présenté ce lundi ses 19 premiers candidats investis pour les élections municipales du printemps 2020, pour lesquelles le parti présidentiel né il y a trois ans nourrit de grandes ambitions fondées sur ses résultats électoraux depuis 2017.
Du délégué général Stanislas Guerini aux dirigeants de la Commission nationale d'investiture (CNI) en passant par la porte-parole Aurore Bergé, tous ont rejeté la proposition de quatre prétendants à l'investiture du parti pour la capitale d'organiser une consultation populaire.
Choisir un candidat de cette manière "serait paradoxal car le mouvement s'est construit contre l'idée même d'une primaire", a renchéri Stanislas Guerini lors de la conférence de presse organisée pour présenter les premiers candidats investis par le parti présidentiel.
L'hypothèse est aussi repoussée par les co-présidents de la CNI, Alain Richard et Marie Guévenoux. "Parler de processus verrouillé, c'est mettre en cause la CNI", a jugé cette dernière.
Dans une tribune publiée dans Le Journal du dimanche, quatre des six compétiteurs - Cédric Villani, Anne Lebreton, Hugues Renson et Mounir Mahjoubi - réclament la tenue d'une "consultation citoyenne" qui servirait à désigner le poulain du parti présidentiel dans la capitale.
Un processus différent de celui annoncé, qui prévoit un "grand oral" devant la Commission nationale CNI le 9 juillet, avec proclamation du nom du vainqueur le lendemain.
Les concurrents de Benjamin Griveaux redoutent que cette procédure ne favorise l'ancien porte-parole du gouvernement, considéré comme proche d'Emmanuel Macron.
A Paris et Marseille, "des villes particulièrement complexes avec des dynamiques de quartiers, avec une recomposition politique, nous devrions faire appel à toute la richesse que proposent nos statuts pour organiser des consultations et le résultat n'en sera que plus conforme à nos valeurs", a considéré Cédric Villani au micro de franceinfo.
"Ce n'est pas à 15 jours ou à trois semaines d'une commission qu'on change les règles", lui a rétorqué Benjamin Griveaux peu après sur BFM TV.
"Les candidats ne décident pas du calendrier de la CNI, qui est totalement souveraine. Le calendrier fixé est conforme à ce qui avait été évoqué au printemps, ni accéléré, ni ralenti", a dit à Reuters l'entourage de Benjamin Griveaux, lequel a toujours plaidé pour un processus rapide afin d'entrer en campagne le plus rapidement possible.
LaRem a présenté ce lundi ses 19 premiers candidats investis pour les élections municipales du printemps 2020, pour lesquelles le parti présidentiel né il y a trois ans nourrit de grandes ambitions fondées sur ses résultats électoraux depuis 2017.