"Réunis pour examiner les dernières forfaitures du Conseil constitutionnel au sujet des candidatures à l’élection présidentielle du 24 février 2019, les candidats et leaders du Front de Résistance Nationale ont tout d’abord exprimé leur indignation face aux attaques barbares et injustifiées perpétrées par la police politique de Macky Sall contre le quartier général du candidat député-maire Khalifa Ababacar Sall le 14 janvier 2019. Ils expriment leur solidarité et leur soutien aux nombreux militants blessés ou arrêtés et encouragent toute la jeunesse du pays à prendre résolument le chemin de la résistance à l’oppression.
Concernant la publication de la liste provisoire des candidats, comme tous les Sénégalais s’y attendaient, le Conseil constitutionnel vient de donner suite à la commande de l’exécutif de n’opposer au candidat sortant que quatre (4) challengers lors de l’élection présidentielle de 2019.
L’opposition, dans son intégralité tout comme les observateurs de la société civile ont, à suffisance, documenté les manquements graves aux principes élémentaires et universellement reconnus d’une bonne justice pour qu’il ne soit nécessaire de s’y attarder outre mesure, sauf à relever les dernières forfaitures du Conseil constitutionnel révélées à l’occasion de la publication de SA liste provisoire de candidats retenus.
On relèvera en effet que le Conseil constitutionnel a parachevé le processus engagé depuis fort longtemps consistant à éliminer :
--- D’une part les candidats Karim Meïssa Wade et Khalifa Sall du scrutin présidentiel du 24 février 2019 avec la complicité d’une partie vassalisée de l’appareil judiciaire
--- D’autre part, un certain nombre de candidats choisis selon des critères occultes à travers le processus du parrainage.
Pour habiller sa forfaiture, le CC a rendu la décision no 2/E/2019 qui occupera une place de choix dans la longue liste des actes honteux produits par la justice sénégalaise. Cette décision recourt à des contrevérités, notamment en son considérant 10 où il est fait mention d’un examen des fiches de parrainages papier ainsi qu’à des entorses flagrants aux libertés fondamentales pour aboutir au nombre de candidat sortant.
En outre, un recours personnel et argumenté contre les procès-verbaux de parrainage qui, en vérité équivalent à une notification d’invalidation, le CC a contesté le droit fondamental d’attaquer les dits pv qu’il a lui-même produits à ce stade de la procédure.
Devant cette donne qui n’a rien de nouveau, de nouvelles requêtes en réclamation au titre de l’article L.122 du code électoral sont déposées.
Toutefois, les dés sont pipés depuis très longtemps et Macky Sall a pris la décision de mettre un terme à l’expérience démocratique en cours au Sénégal depuis la fin du parti unique en 1974.
Nous appelons le peuple Sénégalais dans tous ses compartiments à la résistance nationale. Le pays fait face désormais à une situation sans précédent et le défi qui lui est lancé doit être relevé.
Macky Sall, plutôt que d’organiser normalement les élections libres et transparentes, construit une confiscation du pouvoir par un coup d’Etat électoral. Il ne compte désormais plus que sur les forces de défense et de sécurité et l’espoir d’une apathie citoyenne et d’une désunion de l’opposition pour atteindre son sinistre objectif. C’est pourquoi nous lançons à celles-ci un appel solennel pour qu’elles se tiennent résolument à l’écart de toute tentative de les amener à renier leur vocation consistant à assurer la sécurité du peuple.
Nous candidats, acceptés ou injustement éliminés et nous, leaders politiques et citoyens non candidats
a). Décidons de garder et de préserver l’unité et la solidarité en notre sein pour mener les combats et consentir aux sacrifices nécessaires pour que notre pays recouvre sa plénitude démocratique et que notre peuple récupère sa souveraineté sacrée de désigner celle ou celui à qui il veut confier la direction du pays le temps d’un mandat.
b). Récusons le CC dans sa composition actuelle et engageons la responsabilité directe et personnelle de Pape Oumar Sakho.
c). Exigeons une haute autorité indépendante pour l’organisation de l’élection présidentielle du 24 février 2019.
d). Demandons à tous nos responsables, partout dans le pays et dans la diaspora de se retrouver sans tarder pour mettre en place les coordinations communales et de quartiers et d’attendre les mots d’ordre. Ces opérations devront se faire dans la plus grande générosité et ouverture car le temps n’est pas à la distribution de privilèges mais au partage de sacrifices.
Unis et déterminés nous vaincrons la dictature. »
Concernant la publication de la liste provisoire des candidats, comme tous les Sénégalais s’y attendaient, le Conseil constitutionnel vient de donner suite à la commande de l’exécutif de n’opposer au candidat sortant que quatre (4) challengers lors de l’élection présidentielle de 2019.
L’opposition, dans son intégralité tout comme les observateurs de la société civile ont, à suffisance, documenté les manquements graves aux principes élémentaires et universellement reconnus d’une bonne justice pour qu’il ne soit nécessaire de s’y attarder outre mesure, sauf à relever les dernières forfaitures du Conseil constitutionnel révélées à l’occasion de la publication de SA liste provisoire de candidats retenus.
On relèvera en effet que le Conseil constitutionnel a parachevé le processus engagé depuis fort longtemps consistant à éliminer :
--- D’une part les candidats Karim Meïssa Wade et Khalifa Sall du scrutin présidentiel du 24 février 2019 avec la complicité d’une partie vassalisée de l’appareil judiciaire
--- D’autre part, un certain nombre de candidats choisis selon des critères occultes à travers le processus du parrainage.
Pour habiller sa forfaiture, le CC a rendu la décision no 2/E/2019 qui occupera une place de choix dans la longue liste des actes honteux produits par la justice sénégalaise. Cette décision recourt à des contrevérités, notamment en son considérant 10 où il est fait mention d’un examen des fiches de parrainages papier ainsi qu’à des entorses flagrants aux libertés fondamentales pour aboutir au nombre de candidat sortant.
En outre, un recours personnel et argumenté contre les procès-verbaux de parrainage qui, en vérité équivalent à une notification d’invalidation, le CC a contesté le droit fondamental d’attaquer les dits pv qu’il a lui-même produits à ce stade de la procédure.
Devant cette donne qui n’a rien de nouveau, de nouvelles requêtes en réclamation au titre de l’article L.122 du code électoral sont déposées.
Toutefois, les dés sont pipés depuis très longtemps et Macky Sall a pris la décision de mettre un terme à l’expérience démocratique en cours au Sénégal depuis la fin du parti unique en 1974.
Nous appelons le peuple Sénégalais dans tous ses compartiments à la résistance nationale. Le pays fait face désormais à une situation sans précédent et le défi qui lui est lancé doit être relevé.
Macky Sall, plutôt que d’organiser normalement les élections libres et transparentes, construit une confiscation du pouvoir par un coup d’Etat électoral. Il ne compte désormais plus que sur les forces de défense et de sécurité et l’espoir d’une apathie citoyenne et d’une désunion de l’opposition pour atteindre son sinistre objectif. C’est pourquoi nous lançons à celles-ci un appel solennel pour qu’elles se tiennent résolument à l’écart de toute tentative de les amener à renier leur vocation consistant à assurer la sécurité du peuple.
Nous candidats, acceptés ou injustement éliminés et nous, leaders politiques et citoyens non candidats
a). Décidons de garder et de préserver l’unité et la solidarité en notre sein pour mener les combats et consentir aux sacrifices nécessaires pour que notre pays recouvre sa plénitude démocratique et que notre peuple récupère sa souveraineté sacrée de désigner celle ou celui à qui il veut confier la direction du pays le temps d’un mandat.
b). Récusons le CC dans sa composition actuelle et engageons la responsabilité directe et personnelle de Pape Oumar Sakho.
c). Exigeons une haute autorité indépendante pour l’organisation de l’élection présidentielle du 24 février 2019.
d). Demandons à tous nos responsables, partout dans le pays et dans la diaspora de se retrouver sans tarder pour mettre en place les coordinations communales et de quartiers et d’attendre les mots d’ordre. Ces opérations devront se faire dans la plus grande générosité et ouverture car le temps n’est pas à la distribution de privilèges mais au partage de sacrifices.
Unis et déterminés nous vaincrons la dictature. »