En proie à des crises sécuritaire et politique, embarrassé par des bavures militaires, le Cameroun de l'indéboulonnable Paul Biya se retrouve contraint de lâcher du lest sous l'intense pression des défenseurs des droits humains, de l'ONU et d'alliés autrefois moins regardants.
Civils tués par des soldats, intimidations ou arrestations d'opposants, journaliste mort en détention: les ONG dénoncent très fréquemment des exactions présumées. Et le même scénario se répète: son armée en tête, le pouvoir nie longtemps, avant d'ordonner des enquêtes sous la pression internationale, pour finalement aller publiquement à Canossa.
Sans plus, pour l'heure, mais c'est déjà une avancée inédite pour un régime totalement sourd à ces accusations des décennies durant et un président, au pouvoir depuis 1982, toujours accueilli avec bienveillance dans les capitales occidentales. (AFP)
Civils tués par des soldats, intimidations ou arrestations d'opposants, journaliste mort en détention: les ONG dénoncent très fréquemment des exactions présumées. Et le même scénario se répète: son armée en tête, le pouvoir nie longtemps, avant d'ordonner des enquêtes sous la pression internationale, pour finalement aller publiquement à Canossa.
Sans plus, pour l'heure, mais c'est déjà une avancée inédite pour un régime totalement sourd à ces accusations des décennies durant et un président, au pouvoir depuis 1982, toujours accueilli avec bienveillance dans les capitales occidentales. (AFP)