Le Directeur des politiques de recherche du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), Mu’Azu Umaru, a salué, mardi, le leadership du président Bassirou Diomaye Faye, dont l’administration a fait de la bonne gouvernance, de la responsabilité publique et de la lutte contre la corruption, ”une priorité’’.
”D’emblée, je tiens à saluer le leadership du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, dont l’administration a fait de la bonne gouvernance, de la responsabilité publique et de la lutte contre la corruption une priorité. Je dois également adresser mes sincères félicitations au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique et à la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) pour avoir accueilli cet atelier crucial”, a-t-il déclaré.
Mu’Azu Umaru intervenait lors de la cérémonie d’ouverture d’un atelier, d’une durée de quatre jours, consacré au renforcement des capacités de la police, de la gendarmerie, des douanes et des services de renseignements dans la lutte contre le financement du terrorisme.
Selon lui, ces initiatives constituent ‘’le fondement d’un cadre solide de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). Elles sont également essentielles au maintien de l’intégrité du secteur financier sénégalais’’.
Il a salué ‘’les efforts déployés par le Sénégal pour remédier aux déficiences stratégiques identifiées lors de sa deuxième évaluation mutuelle’’.
‘’La mise en œuvre diligente de son plan d’action dans le cadre du suivi ciblé du Groupe d’examen de la coopération internationale du GAFI en dit long sur l’engagement du pays en faveur de la réforme et de l’amélioration’’, a-t-il encore souligné.
Il dit espérer ‘’que le Sénégal sortira avec succès de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI), dans les semaines à venir, ce qui lui permettra de se concentrer sur la préparation de la troisième évaluation mutuelle et sur l’amélioration de son régime de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme’’.
Selon lui, ‘’le respect des normes internationales n’est pas une simple formalité juridique, c’est un impératif stratégique’’.
Il a relevé en outre qu’un ”cadre solide de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est essentiel à une croissance économique durable, à la stabilité financière et à la sécurité régionale’’. Pour lui, ‘’il s’agit en fait de l’assurance qualité de la santé financière d’une nation et d’un test décisif pour la bonne gouvernance’’. [APS]