Depuis une dizaine de jours, l’Iswap, la faction de Boko Haram affiliée à l’État islamique, multiplie les attaques contre plusieurs localités dans les États de Borno et de Yobe. Ces attaques perturbent fortement le quotidien de populations de part et d’autre de la frontière avec le Niger.
Selon plusieurs sources, les groupes armés ciblent d’abord les symboles de l’État et les forces de sécurité. Ainsi, à Maïné-Soroa, ces groupes, soupçonnés d’être des membres de l’Iswap, la branche ouest-africaine de l’État islamique, ont attaqué des postes de gendarmerie, de police et de douane, pour ensuite saisir des armes et du matériel. Des démonstrations de force qui font fuir les populations vers les communautés rurales de l’autre côté de la frontière. Dans la région nigérienne de Diffa, les afflux de réfugiés sont fréquents, explique un responsable local, démuni face à ces arrivées régulières. (RFI)
Selon plusieurs sources, les groupes armés ciblent d’abord les symboles de l’État et les forces de sécurité. Ainsi, à Maïné-Soroa, ces groupes, soupçonnés d’être des membres de l’Iswap, la branche ouest-africaine de l’État islamique, ont attaqué des postes de gendarmerie, de police et de douane, pour ensuite saisir des armes et du matériel. Des démonstrations de force qui font fuir les populations vers les communautés rurales de l’autre côté de la frontière. Dans la région nigérienne de Diffa, les afflux de réfugiés sont fréquents, explique un responsable local, démuni face à ces arrivées régulières. (RFI)