PARIS (Reuters) - La présidente du Front national, Marine Le Pen, a pris tour à tour pour cible mercredi le candidat de la droite François Fillon, dont elle a estimé la campagne "en jachère", et Emmanuel Macron, dont elle a raillé le large éventail des personnalités qui le soutiennent.
Elle a qualifié l'ancien ministre de l'Economie de François Hollande de représentant de "l'UEMPS", en jouant sur le néologisme qui associe en un seul ensemble la droite (UMP) et la gauche (PS) et en ajoutant la lettre E pour souligner le caractère pro-européen du candidat d'"En Marche !".
En meeting à Saint-Raphaël, dans le Var, la candidate à l'élection présidentielle a étrillé ceux que les sondages d'opinion présentent comme ses deux principaux adversaires au premier tour, le 23 avril.
Aux yeux de Marine Le Pen, le projet de l'ancien ministre Emmanuel Macron n'est "rien ou à peu près rien, si ce n'est que c'est un programme qui veut réformer à la virgule, qui ne changera pas l'ultralibéralisme de M. Hollande ou de son prédécesseur, qui s'adapte parfaitement aux canons indépassables de l'UMPS d'hier, d'avant-hier, d'aujourd'hui et de demain".
"Pas de raisonnement, pas d'analyse, pas de coeur et pas d'âme", a insisté la candidate frontiste, dont le meeting était retransmis sur BFM TV.
"Ce candidat nous a présenté un programme mais il n'est pas parvenu à s'extraire de la tradition politique qui l'a enfanté. Il n'incarne rien de nouveau dans cette élection, aucune rupture avec l'ordre ancien, aucun espoir de changement", a-t-elle ajouté devant un public où les sifflets ont souvent retenti à l'adresse de ses adversaires.
"VIEILLES GLOIRES"
L'élue d'extrême droite s'est moquée de la vision européenne d'Emmanuel Macron, décrivant le fondateur d'En Marche! comme celui qui "assume être le candidat de l'UEMPS, ralliant toutes les vieilles gloires du système, de Robert Hue à Alain Minc."
Le sénateur communiste du Val d'Oise, Robert Hue, a dirigé le Parti communiste de 1994 à 2001 et s'est rallié à Emmanuel Macron pour la présidentielle de 2017. Alain Minc, conseiller politique et économique, est en général classé à droite.
La candidate a aussi réservé des flèches à François Fillon, qui était ce mercredi soir en meeting dans le Vaucluse.
Handicapé par ses démêlés avec la justice, le candidat Les Républicains "a réussi l'exploit de transformer sa famille politique en un champ de ruines, en un lieu où les combats succèdent aux calomnies", a-t-elle dit, comparant la droite à "une grande cour de récréation où l'on ne cesse de jouer au petit pont massacreur".
"La campagne de François Fillon est en jachère, plus rien ne s'y passe, plus aucune proposition ne s'y retrouve. François Fillon a déserté le débat public", a conclu Marine Le Pen.
Elle a aussi ironisé sur le candidat socialiste, "ce pauvre Benoît Hamon qui n'a toujours pas réussi à lancer sa campagne".
Dans les sondages d'opinion, Marine Le Pen est au coude à coude avec Emmanuel Macron dans les intentions de vote pour le premier tour, devant François Fillon et Benoît Hamon.
Elle a qualifié l'ancien ministre de l'Economie de François Hollande de représentant de "l'UEMPS", en jouant sur le néologisme qui associe en un seul ensemble la droite (UMP) et la gauche (PS) et en ajoutant la lettre E pour souligner le caractère pro-européen du candidat d'"En Marche !".
En meeting à Saint-Raphaël, dans le Var, la candidate à l'élection présidentielle a étrillé ceux que les sondages d'opinion présentent comme ses deux principaux adversaires au premier tour, le 23 avril.
Aux yeux de Marine Le Pen, le projet de l'ancien ministre Emmanuel Macron n'est "rien ou à peu près rien, si ce n'est que c'est un programme qui veut réformer à la virgule, qui ne changera pas l'ultralibéralisme de M. Hollande ou de son prédécesseur, qui s'adapte parfaitement aux canons indépassables de l'UMPS d'hier, d'avant-hier, d'aujourd'hui et de demain".
"Pas de raisonnement, pas d'analyse, pas de coeur et pas d'âme", a insisté la candidate frontiste, dont le meeting était retransmis sur BFM TV.
"Ce candidat nous a présenté un programme mais il n'est pas parvenu à s'extraire de la tradition politique qui l'a enfanté. Il n'incarne rien de nouveau dans cette élection, aucune rupture avec l'ordre ancien, aucun espoir de changement", a-t-elle ajouté devant un public où les sifflets ont souvent retenti à l'adresse de ses adversaires.
"VIEILLES GLOIRES"
L'élue d'extrême droite s'est moquée de la vision européenne d'Emmanuel Macron, décrivant le fondateur d'En Marche! comme celui qui "assume être le candidat de l'UEMPS, ralliant toutes les vieilles gloires du système, de Robert Hue à Alain Minc."
Le sénateur communiste du Val d'Oise, Robert Hue, a dirigé le Parti communiste de 1994 à 2001 et s'est rallié à Emmanuel Macron pour la présidentielle de 2017. Alain Minc, conseiller politique et économique, est en général classé à droite.
La candidate a aussi réservé des flèches à François Fillon, qui était ce mercredi soir en meeting dans le Vaucluse.
Handicapé par ses démêlés avec la justice, le candidat Les Républicains "a réussi l'exploit de transformer sa famille politique en un champ de ruines, en un lieu où les combats succèdent aux calomnies", a-t-elle dit, comparant la droite à "une grande cour de récréation où l'on ne cesse de jouer au petit pont massacreur".
"La campagne de François Fillon est en jachère, plus rien ne s'y passe, plus aucune proposition ne s'y retrouve. François Fillon a déserté le débat public", a conclu Marine Le Pen.
Elle a aussi ironisé sur le candidat socialiste, "ce pauvre Benoît Hamon qui n'a toujours pas réussi à lancer sa campagne".
Dans les sondages d'opinion, Marine Le Pen est au coude à coude avec Emmanuel Macron dans les intentions de vote pour le premier tour, devant François Fillon et Benoît Hamon.