Le Tchad a accusé l’armée centrafricaine d’avoir tué, dimanche 30 mai, six de ses soldats, dont cinq « enlevés et ensuite exécutés », en lien avec l’attaque d’un poste frontalier en territoire tchadien. Ce « crime de guerre d’une gravité extrême et cette attaque meurtrière préméditée, planifiée et opérée à l’intérieur du Tchad (…) ne sauraient rester impunis », a affirmé, lundi, le ministre des affaires étrangères tchadien, Chérif Mahamat Zene, dans un communiqué.
« Le Tchad prend à témoin la communauté internationale, notamment la Minusca [la Mission de maintien de la paix des Nations unies en Centrafrique, qui y dispose de 12 000 casques bleus], l’Union africaine [UA] et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) de cette grave agression dont il est la cible », ajoute le communiqué.
De son côté, la République centrafricaine, dans un communiqué du ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Maxime Ange Kazagui, « déplore les pertes en vies humaines et les blessés au sein des armées tchadienne et centrafricaine ». Elle accuse les rebelles centrafricains que ses soldats « poursuivaient » d’en être responsables. (Le Monde avec AFP)
« Le Tchad prend à témoin la communauté internationale, notamment la Minusca [la Mission de maintien de la paix des Nations unies en Centrafrique, qui y dispose de 12 000 casques bleus], l’Union africaine [UA] et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) de cette grave agression dont il est la cible », ajoute le communiqué.
De son côté, la République centrafricaine, dans un communiqué du ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Maxime Ange Kazagui, « déplore les pertes en vies humaines et les blessés au sein des armées tchadienne et centrafricaine ». Elle accuse les rebelles centrafricains que ses soldats « poursuivaient » d’en être responsables. (Le Monde avec AFP)