Rien n’est plus ignoble que de voir des gens innocents et sans histoires éclater en mille morceaux au coin d’une rue, dans un marché, dans une zone touristique, par la faute d’individus aux capacités de discernement affaiblies par des gourous qui se font appeler djihadistes. En cela, il faut saluer le travail de prévention des autorités sénégalaises contre des actes violents dont seuls notre pays et ses citoyens paieraient le prix.
Mais il y a des limites en tout. L’implacable entreprise de démolition menée contre imam Alioune Ndao depuis 3 ou 4 ans est le symbole du dérapage des «services» dans la gestion du phénomène terroriste. Elle est le signe de l’échec de méthodes brutales qui n’accordent que peu d’intérêt à la dignité et à l’intelligence des hommes. Et quand c’est police et gendarmerie qui échouent sur ce terrain là, c’est la Superstructure garante de notre tranquillité qui est mise en danger.
Disons-le, «l’affaire Alioune Ndao» est un flop sans pareil qui met en cause une stratégie de containement volontariste, laquelle a semblé faire écho à un agenda «sécurocratique» sans lien avec nos réalités propres. Il faut rectifier le tir.
Mais il y a des limites en tout. L’implacable entreprise de démolition menée contre imam Alioune Ndao depuis 3 ou 4 ans est le symbole du dérapage des «services» dans la gestion du phénomène terroriste. Elle est le signe de l’échec de méthodes brutales qui n’accordent que peu d’intérêt à la dignité et à l’intelligence des hommes. Et quand c’est police et gendarmerie qui échouent sur ce terrain là, c’est la Superstructure garante de notre tranquillité qui est mise en danger.
Disons-le, «l’affaire Alioune Ndao» est un flop sans pareil qui met en cause une stratégie de containement volontariste, laquelle a semblé faire écho à un agenda «sécurocratique» sans lien avec nos réalités propres. Il faut rectifier le tir.