PARIS (Reuters) - Douze députés de gauche, pour la plupart écologistes, ont saisi jeudi le déontologue de l'Assemblée nationale pour vérifier si les activités de conseil exercées par François Fillon ne peuvent pas constituer d'éventuels "conflits d'intérêts".
Les élus, parmi lesquels Cécile Duflot, réclament une "transparence totale" sur les activités de l'ex-Premier ministre.
Le candidat écologiste à l'élection présidentielle, Yannick Jadot, avait annoncé mardi qu'il allait demander aux députés écologistes de saisir le déontologue de l'Assemblée à ce sujet.
Lors de sa conférence de presse, lundi, François Fillon a confirmé qu'il avait exercé une activité de conseil de 2012 à 2016 avec sa société 2F Conseil, et que l'assureur Axa figurait parmi ses clients.
Un porte-parole du groupe Axa a confirmé mardi à Reuters que le groupe avait eu recours aux services de 2F Conseil "de mi-2012 à mi-2014" "pour des missions de conseil stratégique sur les réformes structurelles aux niveaux européen et international".
Selon plusieurs sources, Axa aurait versé 200.000 euros à 2F Conseil.
Rappelant la législation en vigueur, dont la loi d'octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, les élus demandent "si les activités que (François Fillon) a exercées auprès du client dont nous avons connaissance ne peuvent pas être constitutives d'une situation de conflit d'intérêt et d'un manquement manifeste à la déontologie d'un parlementaire".
"Le fait de ne pas connaître les clients de la société de M. Fillon ne permet pas d'apprécier en toute transparence les potentielles collusions ou les manquements à la déontologie que constitueraient les positions prises par M. le député Fillon et justifiées par un intérêt privé qu'il détiendrait du fait des contrats passés entre sa société et divers clients", ajoutent-ils.
Aussi demandent-ils au déontologue de l'Assemblée, Ferdinand Mélin-Soucramanien, "de bien vouloir solliciter de M. François Fillon une transparence totale sur les activités de sa société 2F Conseil durant tout le temps où il a exercé un mandat électif".
Les élus, parmi lesquels Cécile Duflot, réclament une "transparence totale" sur les activités de l'ex-Premier ministre.
Le candidat écologiste à l'élection présidentielle, Yannick Jadot, avait annoncé mardi qu'il allait demander aux députés écologistes de saisir le déontologue de l'Assemblée à ce sujet.
Lors de sa conférence de presse, lundi, François Fillon a confirmé qu'il avait exercé une activité de conseil de 2012 à 2016 avec sa société 2F Conseil, et que l'assureur Axa figurait parmi ses clients.
Un porte-parole du groupe Axa a confirmé mardi à Reuters que le groupe avait eu recours aux services de 2F Conseil "de mi-2012 à mi-2014" "pour des missions de conseil stratégique sur les réformes structurelles aux niveaux européen et international".
Selon plusieurs sources, Axa aurait versé 200.000 euros à 2F Conseil.
Rappelant la législation en vigueur, dont la loi d'octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, les élus demandent "si les activités que (François Fillon) a exercées auprès du client dont nous avons connaissance ne peuvent pas être constitutives d'une situation de conflit d'intérêt et d'un manquement manifeste à la déontologie d'un parlementaire".
"Le fait de ne pas connaître les clients de la société de M. Fillon ne permet pas d'apprécier en toute transparence les potentielles collusions ou les manquements à la déontologie que constitueraient les positions prises par M. le député Fillon et justifiées par un intérêt privé qu'il détiendrait du fait des contrats passés entre sa société et divers clients", ajoutent-ils.
Aussi demandent-ils au déontologue de l'Assemblée, Ferdinand Mélin-Soucramanien, "de bien vouloir solliciter de M. François Fillon une transparence totale sur les activités de sa société 2F Conseil durant tout le temps où il a exercé un mandat électif".