Le nombre de cas de contaminations officiellement déclarés a passé les 2.000, s'établissant à 2.009 pour 11 décès, selon un nouveau bilan communiqué vendredi. L'augmentation rapide des chiffres suscite l'inquiétude dans un pays pauvre d'environ 12 millions d'habitants durement éprouvé par Ebola entre fin 2013 et 2016.
Human Rights Watch a accusé les forces de sécurité d'avoir poursuivi les actes de harcèlement et d'intimidation et les arrestations arbitraires de membres de l'opposition après l'apparition du Covid-19 en mars.
Disant s'être entretenue avec une trentaine d'interlocuteurs, elle a exprimé dans un communiqué publié le 29 avril l'inquiétude que "le gouvernement instrumentalise la crise (sanitaire) comme excuse pour réprimer la dissidence et bafouer les droits humains". Cette période a vu les autorités maintenir des législatives et un référendum constitutionnel controversés qui ont été émaillés de violences le 22 mars. (AFP)