Rio de Janeiro - Le patron du groupe Petrobras, Pedro Parente, a présenté vendredi sa démission, a annoncé le groupe étatique pétrolier brésilien, au terme de grèves dans le pays des transporteurs routiers et du secteur pétrolier autour de la politique tarifaire de la compagnie.
"Pedro Parente a demandé à quitter ses fonctions de président de l'entreprise ce matin", a annoncé le groupe dans un communiqué, précisant que le conseil d'administration allait nommer un patron intérimaire.
Cette annonce, qui a été accueillie avec flegme par la Bourse de Sao Paulo où les cours du mastodonte de l'économie brésilienne n'ont guère bougé, est intervenue à l'issue d'une grève de dix jours des transporteurs routiers réclamant une baisse des prix du gazole.
Le gouvernement de Michel Temer avait fini par céder aux revendications des grévistes, portant un coup à l'autonomie accordée à Petrobras fin 2016 en matière de politique tarifaire.
Routes bloquées dans tous les Etats de l'immense pays, pénurie d'essence, rayons de produits frais vides et aéroports incapables de fournir les avions en carburant: la première économie d'Amérique latine a été fortement perturbée pendant dix jours par cette grève des camionneurs.
Ce sont ensuite les travailleurs du secteur pétrolier qui s'étaient mis en grève en début de semaine, réclamant une réduction des prix des carburants et du gaz de ville, la fin de la politique de vente d'actifs de Petrobras et la démission de Pedro Parente.
"Pedro Parente a demandé à quitter ses fonctions de président de l'entreprise ce matin", a annoncé le groupe dans un communiqué, précisant que le conseil d'administration allait nommer un patron intérimaire.
Cette annonce, qui a été accueillie avec flegme par la Bourse de Sao Paulo où les cours du mastodonte de l'économie brésilienne n'ont guère bougé, est intervenue à l'issue d'une grève de dix jours des transporteurs routiers réclamant une baisse des prix du gazole.
Le gouvernement de Michel Temer avait fini par céder aux revendications des grévistes, portant un coup à l'autonomie accordée à Petrobras fin 2016 en matière de politique tarifaire.
Routes bloquées dans tous les Etats de l'immense pays, pénurie d'essence, rayons de produits frais vides et aéroports incapables de fournir les avions en carburant: la première économie d'Amérique latine a été fortement perturbée pendant dix jours par cette grève des camionneurs.
Ce sont ensuite les travailleurs du secteur pétrolier qui s'étaient mis en grève en début de semaine, réclamant une réduction des prix des carburants et du gaz de ville, la fin de la politique de vente d'actifs de Petrobras et la démission de Pedro Parente.