New York (awp/afp) - Le prix du baril de pétrole coté à New York a terminé en baisse lundi, affecté par des signes d'un regain de production aux Etats-Unis et au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ainsi que par la vigueur du dollar.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, a perdu 1,09 dollar pour clôturer à 50,58 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a terminé à 56,12 dollars, en baisse de 67 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Les cours "sont freinés par les informations sur l'augmentation de la production de l'Opep et du nombre de puits actifs aux Etats-Unis", a avancé Robert Yawger, de Mizuho.
L'Opep s'est engagée, en compagnie d'autres producteurs comme la Russie, à limiter son offre jusqu'à la fin du premier trimestre 2018. Selon des informations de presse, les membres du cartel ont toutefois légèrement augmenté leurs extractions en septembre.
"La discipline affaiblie de l'Opep et l'exemption de la Libye et du Nigeria à participer aux baisses signifient à notre avis que les réserves de pétrole de l'OCDE vont mettre plus de temps que prévu à reculer", ont prévenu les analystes de Commerzbank.
Parallèlement, aux Etats-Unis, le nombre de puits de forage actifs a augmenté la semaine dernière après plusieurs semaines de baisse, selon un décompte de l'entreprise Baker Hughes diffusé vendredi.
A cet égard, "les investisseurs surveilleront de près la publication mercredi du rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie car la production de brut dans le pays pourrait avoir atteint un record", a souligné M. Yawger.
La pression sur les prix du baril est également "en grande partie liée au renforcement du dollar, qui a regagné du terrain ce week-end face aux principales devises", a indiqué John Kilduff, d'Again Capital.
La hausse du billet vert rend plus onéreux, et donc moins attractifs, les achats d'or noir libellés dans la devise américaine pour les investisseurs munis d'autres devises.
Pour M. Yawger, les prix du baril ont aussi simplement perdu un peu de terrain après être rapidement montés ces dernières semaines: entre juillet et septembre, les barils de WTI et de Brent ont augmenté respectivement de 12,23% et de 20,08%, leur plus forte hausse trimestrielle depuis le deuxième trimestre de 2016.
Les cours ont notamment profité en septembre de la publication de commentaires jugés encourageants de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur la demande mondiale d'or noir en 2017 et 2018.
"On est techniquement arrivé en territoire de +surachat+ et le marché est mûr pour un petit mouvement de correction", a avancé M. Yawger.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, a perdu 1,09 dollar pour clôturer à 50,58 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a terminé à 56,12 dollars, en baisse de 67 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Les cours "sont freinés par les informations sur l'augmentation de la production de l'Opep et du nombre de puits actifs aux Etats-Unis", a avancé Robert Yawger, de Mizuho.
L'Opep s'est engagée, en compagnie d'autres producteurs comme la Russie, à limiter son offre jusqu'à la fin du premier trimestre 2018. Selon des informations de presse, les membres du cartel ont toutefois légèrement augmenté leurs extractions en septembre.
"La discipline affaiblie de l'Opep et l'exemption de la Libye et du Nigeria à participer aux baisses signifient à notre avis que les réserves de pétrole de l'OCDE vont mettre plus de temps que prévu à reculer", ont prévenu les analystes de Commerzbank.
Parallèlement, aux Etats-Unis, le nombre de puits de forage actifs a augmenté la semaine dernière après plusieurs semaines de baisse, selon un décompte de l'entreprise Baker Hughes diffusé vendredi.
A cet égard, "les investisseurs surveilleront de près la publication mercredi du rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie car la production de brut dans le pays pourrait avoir atteint un record", a souligné M. Yawger.
La pression sur les prix du baril est également "en grande partie liée au renforcement du dollar, qui a regagné du terrain ce week-end face aux principales devises", a indiqué John Kilduff, d'Again Capital.
La hausse du billet vert rend plus onéreux, et donc moins attractifs, les achats d'or noir libellés dans la devise américaine pour les investisseurs munis d'autres devises.
Pour M. Yawger, les prix du baril ont aussi simplement perdu un peu de terrain après être rapidement montés ces dernières semaines: entre juillet et septembre, les barils de WTI et de Brent ont augmenté respectivement de 12,23% et de 20,08%, leur plus forte hausse trimestrielle depuis le deuxième trimestre de 2016.
Les cours ont notamment profité en septembre de la publication de commentaires jugés encourageants de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur la demande mondiale d'or noir en 2017 et 2018.
"On est techniquement arrivé en territoire de +surachat+ et le marché est mûr pour un petit mouvement de correction", a avancé M. Yawger.