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Le pétrole frôle les 50 dollars à New York, au plus haut depuis avril à Londres

Vendredi 15 Septembre 2017

Le pétrole frôle les 50 dollars à New York, au plus haut depuis avril à Londres
New York (awp/afp) - Les prix du pétrole ont profité jeudi de l'optimisme de grandes agences mondiales sur la demande d'or noir dans le monde, le baril new-yorkais flirtant avec le seuil symbolique des 50 dollars tandis que le baril londonien est monté à son plus haut depuis avril.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre, référence américaine du brut, a gagné 59 cents pour clôturer à 49,89 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), son plus haut niveau depuis début août.

Il est monté jusqu'à 50,50 dollars en cours de séance avant de se tasser.

Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a terminé à 55,47 dollars, en hausse de 31 cents par rapport à la clôture de mercredi. Il s'agit de son plus haut niveau depuis mi-avril.

Les cours ont continué à profiter des rapports de l'Agence internationale de l'Energie (EIA) et de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) diffusés respectivement mercredi et mardi.

"Ces grandes agences internationales ont relevé leur prévision sur la demande de brut dans le monde", a rappelé Robert Yawger de Mizuho USA.

L'AIE estime désormais que 97,7 millions de barils par jour seront consommés en moyenne en 2017, soit 100.000 barils de plus qu'à sa précédente estimation en août, tandis que l'Opep prévoit une demande aux alentours de 96,77 millions de barils par jour.

"Cet optimisme particulièrement marqué a permis de reléguer au second plan l'annonce d'une forte hausse des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière", a noté M. Yawger.

Selon le département américain de l'Energie, les réserves d'essence ont dans le même temps fortement reculé, diminuant de 8,4 millions de barils en raison notamment de la suspension de l'activité de plusieurs raffineries de la côte texane suite au passage de l'ouragan Harvey.

"C'est la plus forte baisse jamais enregistrée des stocks d'essence, qui descendent à leur plus bas en trois ans", a remarqué Phil Flynn de Price Futures Group.

"Alors que le Texas et la Floride ont été touchés par des tempêtes dévastatrices, les investisseurs s'attendent désormais à une forte hausse de la demande de ces Etats pour compenser cette baisse des réserves", a estimé Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.

Habituellement la demande en essence se tasse en septembre, une fois passée la période des grands déplacements en voiture pendant les vacances d'été, et les raffineries en profitent pour faire des travaux de maintenance.

Toutefois, a relevé M. Flynn, l'arrêt et le redémarrage de ces raffineries après Harvey "signifie que leur maintenance est déjà faite et d'autres raffineries pourraient décider de repousser ces travaux de maintenance afin de regonfler les stocks d'essence" du pays. (AFP)
 
 
 
 
 
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